[PNPO] Take Shelter

mars 15th, 2012

PNPO

  • Quoi: Take Shelter
  •  Où: UGC Bercy
  • Quand: 23 Janvier 2012 à 20h00
  • Mon opinion : « pas trop aimé »

Le Masque et la Plume avait encensé ce film, à l’unanimité, ça donnait envie. Un film sur la folie, une étude psychologique…

On observe donc deux heures durant le personnage déconstruire sa famille et sa vie à mesure qu’il construit son abris. Quelques scènes vives mais courtes qui réveillent le spectateur et tentent de le sortir de sa torpeur, le temps d’un cauchemar du personnage, violent mais court, et une étude psychologique simple et simpliste. Et puis c’est le retour à une espèce de satire sociale de l’Amérique profonde qui traine à venir, et qui finit en queue de poisson.

J’avais espéré des plans un peu originaux, ou une image particulière, et je n’ai trouvé ni l’un ni l’autre. De mon côté, je me suis beaucoup ennuyé, et si je dois évoquer un film sur la folie, c’est bien Shinning que je ressortirai.

J’aime la deuxième fois

février 28th, 2012

La première fois, c’est la rencontre, la nouveauté, il faut faire ce qu’il y a de plus évident, ce qu’il est convenu de faire, rester sur les sentiers battus de peur de ne commettre un impair. C’est bien agréable, mais elle me laisse souvent un arrière goût de contrainte, de figure imposée, et il faut bien le dire, de parcours athlétique où l’on a peur de manquer de temps pour tout bien faire, une espèce de course à la rentabilité.

La deuxième fois, lorsqu’on y revient, c’est l’occasion de découvrir bien mieux, de prendre son temps pour se concentrer sur ce qui nous intéresse vraiment; c’est le temps de s’écouter d’avantage, de mieux suivre ses envies, de découvrir plus en profondeur.

Oui vraiment, venir dans une ville pour la deuxième fois c’est bien plus agréable pour moi, quand, ne me sentant aucunement obligé de quoi que ce soit je traine dans les rues sans but, je marche tranquillement dans le musée une ou deux heures, je vais faire un footing au parc plutôt que de voir une attraction à touriste de plus.

Du coup, l’expérience californienne de Friedrich n’est pas terrible, le pauvre ours n’est quasiment pas sorti de mon sac, mais c’était très bien pour moi !
Et après demain, le retour !

[PNPO] Breaking your leg

février 24th, 2012

PNPO

  • Quoi: Break your Leg
  •  Où: Chaillot
  • Quand: 21 Janvier 2012 à 20h30
  • Mon opinion : « assez bien aimé »

Je n’ai aucune idée de pourquoi j’avais coché ce spectacle, et d’ailleurs en m’y rendant, je pensais aller voire de la danse… C’est au final une espèce de pièce de théâtre façon reality show, sans format bien précis qui nous a été offert.

Je ne sais pas bien ce que je faisais dans les années 90 mais l’affaire Tonya Harding vs. Nancy Kerrigan m’est complètement passée au dessus de la tête, si bien que je l’ai découverte avec cette pièce qui prétend remettre face à face les deux personnages 20 ans plus tard.

C’est rythmé, ponctué de flashback, de rencontres entre les personnages de maintenant et ceux de l’époque, de moments chorégraphiés, musicaux.

Je doute qu’il en reste grand chose dans quelques mois, mais c’est un bon moment, surprenant et original.

 

[PNPO] La dame aux camélias

février 21st, 2012

PNPO

  • Quoi: La dame aux camélias
  •  Où: Théâtre de l’Odéon
  • Quand: 18 Janvier 2012 à 20h
  • Mon opinion : « je suis parti  au milieu »

Le titre était alléchant ! Je l’avais vu il y a plus de dix ans, avec Isabelle Adjani, je n’en ai absolument aucun souvenir (non que ce fut mauvais a priori, juste ma mémoire légendaire, et mes années étudiantes noyées dans l’alcool…). Du coup, je n’ai pas vraiment hésité au moment de faire ma sélection.

Et puis la veille j’ai tout de même regardé ce pour quoi j’avais signé … un début à 20h, ça augurait une représentation assez longue. Trois heures quarante cinq … je prends peur.

Et une précision : ce n’est pas La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils, mais un texte d’après ce dernier, Heiner Muller et Georges Bataille … j’ai un peu plus peur.

Et puis, sur le site web de l’Odéon, un pavé de quelques pages sur le metteur en scène – Est-Allemand exilé par les communistes, passe dix ans à monter du Brecht dans sa cabane, grosso modo – et rien sur la pièce elle même, ça c’est vraiment mauvais signe.

Mais sans nous démonter, L. S. et moi nous présentons à l’heure convenue.

La pièce commence par trois actrices qui gémissent tandis que l’une d’entre elle meurt, dans un poulailler sur le toit d’une cabane. Une demi-heure de cris tantôt plaintifs, tantôt orgasmiques, tout le temps pénibles. Pendant ce temps, en bas, deux hommes hurlent des répliques l’un à l’autre, la moitié du temps assis à moitié (ou complètement) nus sur les cabinets. Il n’est pas question de dialogue car le texte qu’ils déclame n’a de toute façon ni queue ni tête.

Finalement, la mourante meurt, et les trois femmes sont remplacées par trois poules, qui ont l’avantage de faire beaucoup moins de bruit. En bas, ça continue de même, en haut les actrices reviennent, incarnant d’autres personnages et crient à qui veut l’entendre qu’elles « se branlent la chatte, pleine de foutre », ou autres choses du genre.

Le public bien sûr rit (nerveusement) un peu, soupire, est choqué parfois. J’avoue n’avoir ressenti que l’ennui. En effet, qu’on dise « chatte », « branler » et « foutre » dans une pièce de théâtre ne me choque pas, si ça a le moindre intérêt pour le texte, pour l’histoire, pour les personnage, bref si ça a le moindre intérêt. Si l’ensemble du public avait vu autant de pornos que moi, il ne serait pas choqué le moins du monde, et il ne resterait du coup rien.  Rien du tout.

Je ne parlerai même pas de la deuxième moitié du décor, derrière, qui tourne, et nous découvre les personnages sous une boule disco où le seul divertissement est de voir l’un de se prendre la vitre en marchant … très boulevard, mais tenir 3h45 là dessus me parait difficile.

On pourra me dire que je n’ai pas compris, c’est absolument vrai. Je n’ai rien compris parce que c’est incompréhensible, inabordable, et soit très élitiste et prétentieux, soit un complet foutage de gueule.

Dans les deux cas, je suis parti à l’entracte et nous avons bu un verre avec S. tandis que L. subissait la seconde moitié.

Je suis toujours là

février 20th, 2012

Oui, je suis vivant, je ne me suis pas laissé remplacer par un robot générateur de critique.

Ça fait un moment d’ailleurs que j’ai des envies de poster ici. Seulement voilà, le blog a toujours cette contradiction essentielle : c’est là qu’on communique avec ceux qu’on connait (et les autres), et c’est aussi là qu’on voudrait dire ce qu’on ne peut dire qu’aux inconnus; c’est là qu’on veut être anonyme, mais lu et suivi. Insoluble.

Oui je suis vivant, et je me souviens très bien des raisons pour avoir fermé l’autre blog, pas d’atermoiements stériles ici.

L’emploi du temps que je me suis concocté laisse bien peu de temps à une vie social mais devrait abreuver la section « PNPO » dès que j’aurais le temps d’écrire un peu. C’est à la fois très bien, food for thought, et en même temps ça ne laisse que peu de temps pour les amis, les autres sorties, etc…

Demain matin j’emmène Friedrich en voyage (pro, mais tout de même, j’en suis ravi), il vous racontera peut-être de belles histoires.
Et moi je ravale mes textes alambiqués, promis !

 

[PNPO] J. Edgar

janvier 29th, 2012

PNPO

  • Quoi: J.Edgar
  •  Où: UGC Les Halles
  • Quand: 16 Janvier 2012 à 19h35
  • Mon opinion : « sans opinion »

Le nom de J. Edgar Hoover,  je l’avais entendu déjà dans le podcast de 2000 ans d’Histoire. Mais j’avais plus ou moins zappé qu’il y avait deux Hoover, le président, et J. Edgar, donc à la base je ne savais pas ce que j’allais voir. À la rigueur, ce n’est pas très grave, ça n’a pas affecté ma perception du film je pense 🙂

Le film met en relief deux époques de la vie de Hoover, l’époque de sa montée en puissance et de sa prise de direction du FBI naissant, et la fin de sa carrière, sa mort. On est donc bercé dans une série de flashbacks, amenés pas très subtilement par la rédaction de ses mémoires.

Personnellement je ne me suis pas vraiment ennuyé, mais je n’ai trouvé aucune originalité. Di Caprio est très bien, il est juste je pense, et représente bien ce personnage toujours entre folie et devoir patriotique, à la fois rassurant et dangereux. Armie Hammer est just « hmmmmmm » lovely. Mais ça ne suffit pas à faire un film tout ça.

La mise en scène, la réalisation, l’introduction de chaque personnage, la narration est absolument hollywoodienne, dans son côté banale et standardisée. On sait d’avance pourquoi chaque réplique est placée, pourquoi chaque personnage apparait, c’est une mécanique de film américain implacable, bien huilée, sortie des machines automatiques des studios, sans aucune originalité. A part la thèse – peut-être, et encore –  de son homosexualité la

tente et pas franchement assumée, mais si l’idée peut éventuellement être intéressante, elle est présenté dans la même platitude que le reste.

Au final, ce n’est pas vraiment un mauvais moment, mais il n’en reste rien. Peut-être est-ce plus intéressant pour les Américain, dans la mesure où ça touche leur Histoire. Un film par un Américain pour les Américains ? Au final, ça me laisse de marbre, je n’ai même pas « pas aimé », j’ai trouvé ça tout à fait moyen.

 

[PNPO] ID – Cirque Eloize

janvier 28th, 2012

PNPO

  • Quoi: I.D. du Cirque Eloize
  •  Où: Chaillot
  • Quand: 11 Janvier 2012 à 20h30
  • Mon opinion : « adoré »

Cette saison, j’ai déjà vu Vie et Psy des 7 doigts de la main, autant dire que ça a mis la barre haute.
I.D. c’est du cirque contemporain, avec une bonne dose d’inspiration Hip-Hop, notamment dans la danse.
Tout commence un peu à la West Side Story avec deux bandes rivales. Et puis tout s’enchaine tellement vite.

Pendant deux fois une heure, on a une alternance de numéros avec un peu de tout, cerceau, tissu, mais aussi vélo & roller, et un final époustouflant au trampoline. Le décors, entièrement projeté avec des nombreux effets visuels, des cubes qui entrent et qui sortent, différents paysages urbain y est pour beaucoup.

J’ai particulièrement apprécié les alternance de numéro époustouflants, façon « wahou » et d’autres très chorégraphiés, notamment un duo hip-hop et contorsion touchant et émouvant, où les deux se répondent chacun dans leur style, comme un dialogue entre deux mondes.

S’il y avait un seul truc à redire, j’ai trouvé que le numéro de corde à sauter avait du mal à démarrer et était un peu hésitant. Pour le reste c’était parfait, le rythme y est incroyable et on sens depuis son siège le dynamisme de la troupe.

Rien à dire, j’ai vraiment adoré.

[PNPO] Raoul

janvier 8th, 2012

PNPO

  • Quoi: Raoul de James Thierrée
  •  Où: Théatre de la Ville
  • Quand: 28 Décembre 2011 à 20h30
  • Mon opinion : « assez bienaimé »

J’avais choisi ce spectacle sur l’abonnement sans trop savoir, et j’ignorais complètement le lien de petite-filiation entre James Thierrée et Charlie Chaplin. De toute façon je ne suis pas très « fils de » …

Avant le spectacle, la scène est recouverte d’immenses voilures, et j’ai vraiment cru qu’un bateau allait en émerger. Au lieu de ça, tout s’ouvre et laisse place à une espèce de cabane en métal qui va s’effriter et tomber en morceau petit à petit.
Je ne sais pas vraiment le style du spectacle pour être honnête… pas vraiment du cirque, pas vraiment de la dans, pas vraiment du théâtre, ça peut être un peu de tout ça, et au final ça ne me gêne pas du tout,  à quoi bon mettre dans des cases, ce qui compte c’est ce qu’on voit, pas le nom qu’on lui donne.

Le spectacle donc : c’est un univers très particulier, à la fois noir, avec un personnage qui ne fait que crier « Raoul » de temps à autre, au milieu d’onomatopées, mais aussi très onirique, avec des créatures marines, un éléphant, dans des costumes géants d’une finesse à couper le souffle, un décors qui ne cesse de bouger, c’est très riche. On vit ensuite un enchainement de scènes, prétextes à nous montrer ces prouesses de confection, et je pèse mes mots : on nage en plein rêve, et j’ai été émerveillé par tout cela.

Ce qui m’a posé problème, c’est justement cette omni présence du décors et des accessoires, l’homme-danseur-acrobate Thierrée est mangé par le vacarme du métal qui claque par terre, par le déplacement des créatures féériques, et l’on se demande ce qui fait vraiment l’intérêt, le créateur, la création, ou les deux ensemble qui hélas semblent chacun opérer de son côté.

Côté physique, il y aurait eu prétexte à de beaux passages de danse ou d’acrobatie, comme au moment où il descend d’une longue échelle, esquissant même ce qui pouvait être le prélude d’un enchainement, mais hélas ça retombe, comme bien souvent au cours de cette heure quarante. De très nombreuses pistes sont lancées, et bien amenées, pour finalement ne déboucher sur rien.

Et finalement, l’enchainement de petits moments ne m’a pas permis de voir une continuité, une finalité, et lorsqu’à la fin il s’envole, je ne comprends pas le sens,  et j’ai juste l’impression qu’il avait besoin de finir. Il m’a vraiment manqué une unité narrative, si bien que j’ai un peu décroché sur le dernier quart d’heure, et j’ai le sentiment d’avoir vu plutôt une succession d’instant que réellement une pièce construite (je ne doute pas qu’elle soit construite, je ne l’ai juste pas vu …).

Au final, j’ai donc été déçu, d’autant plus je pense qu’il y a une foule d’éléments très bien menés dans cette oeuvre, qui me sont apparus comme autant de pistes à creuser, ou d’occasions manquées. J’ai presque l’impression que si tout cela avait été moins bien, j’aurais été moins déçu. Du coup, il faut être honnête, au final, j’ai « assez bien aimé » tout de même, parce que c’est un bon moment.

 

 

[PNPO] Les 7 doigts de la main – Psy

décembre 31st, 2011

PNPO

  • Quoi: Psy de la compagnie Les 7 doigts de la main
  •  Où: Grande Halle de la Villette
  • Quand: 27 Décembre 2011 à 20h30
  • Mon opinion : « beaucoup aimé »

Un mois après avoir vu Vie, de la même compagnie, j’ai donc vu l’autre spectacle de cette compagnie canadienne installée à Paris pour la fin de l’année.

Vie était une pièce un peu cabaret, ici il s’agit bien d’un spectacle, une mécanique bien huilée, qui se regarde sans avoir le temps de dire ouf.
Au programme, du trapèze fixe, du trapèze ballant, mat chinois, jonglage,  acrobaties en tout genre notamment avec un escalier pivotant.
Il y a un thème, bien tenu, celui des maladies mentales, prétextes à tous les numéros, et j’étais – je l’avoue – un peu inquiet du traitement (en me souvenant notamment du concert de Juliette où j’étais absolument d’accord avec Matoo …), et j’ai trouvé ça bien fait. Pas de « fous » déjantés, et les seuls traits d’humour sont assez bienveillants (avec cette blague que j’adore : « bonjour, je m’appelle XXX et ils disent tous que je suis paranoïaque ») et ne cherchent pas à creuser plus loin, ce qui est une bonne chose.

Je me suis demandé si le rythme serait assez rapide, au début, dans la mesure où les scènes de « transition » entre les numéros proprement dits sont assez longues, mais les 2 heures ont passé incroyablement vite, et je pense simplement que c’est la durée de ces scènes qui en fait un vrai spectacle construit, et non pas un enchaînement de numéros de cirque.

Pour le reste, pas grand chose à redire, c’est bien fait, c’est beau, j’ai dû avoir la bouche ouverte et l’air ébahi les trois quarts du temps.
Le seul petit bémol que j’y trouve : le numéro à la corde, chorégraphié dans  une ambiance « catch » m’a paru trop rapide : on voit un enchainement d’une dizaine de figures, dont certaines très complexes, et des positions qui tenues seraient très harmonieuses, mais le choix de mise en scène ne permet pas qu’on les voit, et en une minute, tout s’est enchaîné. C’est dommage.

Mais pour tout le reste, je dois dire que j’ai beaucoup aimé !

Merci à B. et Y. qui m’ont offert la place et accompagné !

[PNPO] Un tramway

décembre 30th, 2011

PNPO

  • Quoi: Un tramway (d’après Un tramway nommé désir de Tenesse Williams)
  •  Où: Théâtre de l’Odéon
  • Quand: 14 Décembre 2011 à 20h00
  • Mon opinion : « assez bien aimé »

J’ai l’impression que l’Odéon et moi nous sommes presque fâchés, et toujours pour les même raisons.

Le décor bouge sans cesse, s’allume et s’éteind, se raccourci et se rallonge. Pourquoi pas !
La pièce commence avec un cho dans la voix, de nombreux effets sonores, pourquoi pas !
On assiste sans cesse à la projection en temps réelle de gros plans, ou de plans changeant des acteurs, souvent avec un peu de retraitement, et un caméraman qui se balade sur scène, pourquoi pas !
Il y a un fond musical en permanence ou presque, pourquoi pas !
Trois fois l’une des actrices pousse la chansonnette, pourquoi pas !

Pourquoi pas, … mais tout de même, pourquoi ?
Une fois encore, je n’ai rien contre l’artifice, même envahissant, rien contre l’innovation, l’expérimentation, rien contre ce qui choque ou surprends. Mais à condition que tout ça serve le texte, les acteurs, le drame, ou les trois. Et à vouloir trop en mettre j’ai eu le sentiment que le metteur en scène (Krzysztof Warlikowski) essayait de monter un film en direct sur une scène de théâtre.
A son crédit, c’est presque réussi, et pour un exercice aussi dur, c’est une prouesse.
Mais est-ce utile ? La musique qui se désynthonise (est-ce le bon mot ?), l’écho, la lumière qui vacille, sont des procédés de cinéma tout à fait acceptable pour illustrer l’abime de la folie dans laquelle tombe Blanche. Mais ce n’est pas du théâtre, et c’est faire bien peu confiance à Isabelle Huppert que de recourir à ces artifices.

Isabelle Huppert … magnifique comme toujours, qui porte la pièce à bout de bras (avec Florence Thomassin il faut bien le dire). Elle est bouleversante, elle est incroyable, et bien des superlatifs…

Et c’est bien grâce à elle que j’ai « assez bien aimé » au final, car le reste me laisse un goût de « dommage », tant il y avait des bonnes idées et une bonne mise en œuvre mais sans que j’en saisisse vraiment l’intérêt et sans que je puisse y voir autre chose qu’une pollution de la pièce, ainsi qu’une demie-heure de trop (due aux ajouts scéniques).