Posts Tagged ‘Culture’

[PNPO] Weekend

samedi, juin 9th, 2012

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  • Quoi: Weekend
  • Où: MK2 Beaubourg
  • Quand: Lundi 9 Avril s à 17h45
  • Mon opinion : « pas mal »
Matoo m’en avait parlé élogieusement et j’avais du coup décidé de me laisser tenter. Je partais donc avec une certaine attente, et un a priori « c’est une histoire d’amour mais le gait qu’elle soit Gay n’est pas au centre du film ».

L’image est anglaise, très anglaise, avec le caractère très cru et très direct de ce pays, un côté « droit au but », une caméra très proche des personnage, presque en eux, au point d’être mal à l’aise avec eux le lendemain matin de leur rencontre, le moment de malaise qui suit un peu les plans culs.

Je me suis réellement pris d’affection pour ces deux petits mecs, une histoire très mignone  sans tomber dans le mièvre, dont on sait bien par le titre du film qu’elle ne durera qu’un instant. Il faut ajouter que les deux acteurs sont assez craquants, chacun dans son style, et que ça n’enlève rien à l’agrément du film.

Je ne suis pas du tout Matoo en revanche sur le côté non-orienté de cette rencontre (au sens « pas spécialement gay »), dans la mesure où de nombreuses scènes, qui composent un bon tiers du film, sont des conversations plus ou moins engagées sur la normalité hétérosexuelle, sur la relation homosexuelle et sa spécificité, sur la société hétéronormée, etc.
D’ailleurs c’est intéressant, mais dérangeant dans un fim, de poser ces questions et de montrer cet affrontement par des discussions formulées explicitement plutôt que par l’image, et l’une des clés est peut-être que l’histoire était un peu mince pour en tirer tout un film. Du coup, sans s’ennuyer, on ne passe pas forcément très loin, et il m’en reste un bon moment, mais sans plus.

[PNPO] Projet X

mardi, mai 29th, 2012

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  • Quoi: Projet X
  • Où: MK2 Bibliothèque
  • Quand: Vendredi 6 Avril s à 20h
  • Mon opinion : « au final un bon moment »
Encore un film choisi uniquement sur bande annonce, alors que mon humeur était résolument à m’abrutir ce vendredi soir devant un navet hollywoodien. De la grosse musique qui tache, un thème rigolo et léger, une vraie fausse réalisation façon amateur, ce n’était clairement pas le choix pour fatiguer mon cerveau.
Et au final, ça marche plutôt bien, on se demande comment on va en arriver aux extrémités vus dans la bande-annonce justement, tout se déroule étape par étape, la sauce monte, la musique devient plus forte et plus préssante, et finalement c’est assez plaisant.
Pas un grand film dont on peut parler pendant des heures, mais qui a tout à fait rempli sa fonction.

[PNPO] Hunger Games

lundi, mai 28th, 2012

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  • Quoi: Hunger Games
  • Où: UGC Ciné Cité Bercy
  • Quand: Mercredi 28 Mars à 20h30
  • Mon opinion : « mouais .. »
Avec une bande annonce en forme de teen movie mêlé d’action, on était en droit de s’attendre à de l’eau de rose et des scènes qui bougent. En lieu et place j’y ai trouvé de l’eau de rose … et une caméra qui bouge.
Je ne vais pas m’appesantir sur l’idée, c’est parait-il directement issu du livre, que je n’ai pas lu.
En revanche, en ce qui concerne le film, j’ai un vrai soucis d’action : on l’attend. Et on l’attend longtemps. Et puis quand on crois que ça commence, ça retombe, et ça reprend un peu, et ainsi de suite …
Et puis tant qu’à nous en montrer peu, j’aurais aimé voir quelque chose: la caméra à l’épaule a ses limites, surtout quand le caméra court dans les bois … j’ai eu le plus grand mal à distinguer ce qui se passe.
Quand aux acteurs, oh, pas mauvais, ils sont mimis avec leus petits bisous et tout, mais bon, ça sonne très très faux.
Bref, plus de deux heures pour ça, si j’aurais sû, j’aurais pas venu.

[PNPO] Contes Africains

lundi, avril 23rd, 2012

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  • Quoi: Contes Africains d’après Shakespeare – Krzysztof Warlikowski
  • Où: Chaillot
  • Quand: Mercredi 21 Mars à 18h30
  • Mon opinion : « parti  au 1er entracte »
Déjà à la base, une pièce de 5H en Polonais surtitré, j’aurais dû me méfier… mais le titre m’avait donné envie, et puis du Shakespeare quoi, il y avait tout de même de quoi se méprendre.
Nous arrivons donc à 18h30, et commence une heure et demie de dialogues absolument sans queue ni tête, sans enchainement vraiment logique, un peu de grossièreté (pas trop) gratuite, et beaucoup d’interrogations. Quand deux hommes en maillot de bain affublés d’une tête de cochon (chacun) ont débité des blagues antisémites séparés de cris porcins (gruiiik gruiiik) – probablement parce qu’il n’était pas assez évident qu’ils représentaient les personnes antisémites et non pas la pensée de l’auteur, vous noterez la finesse du p
rocédé – pendant 10 minutes, j’ai décidé que j’en avais vu assez.
J’ai attendu patiemment la fin de la première partie et je suis rentré chez moi, relativement tôt au final, tout n’était pas complètement perdu.

[PNPO] La jeune fille et la mort

dimanche, avril 22nd, 2012

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  • Quoi: La jeune fille et la mort – Thomas Lebrun
  • Où: Chaillot
  • Quand: Mardi 20 Mars à 20h
  • Mon opinion : « pas trop aimé »
J’avoue, j’étais bien mal préparé : retrouvé mon billet la veille, découvert ce que j’allais voir le soir même, c’était juste un peu à l’arrache. Du coup j’étais bien mal renseigné sur cette oeuvre, juste le temps de lire vite fait la page Wikipedia qu’il s’agissait d’un poème allemand mis en musique par Schubert.
Le spectacle est assez court (1h environ) et présente l’originalité d’avoir un quartet à corde sur scène, ce qui est original pour une pièce de danse, et très agréable. L’on démarre avec trois danseurs nus qui traversent très lentement la scène, l’un d’entre eux en se roulant littéralement par terre, pour y disposer chacun
un animal empaillé. J’avoue que j’ai eu vraiment peur d’une chorégraphie conceptuelle.
La suite m’a un peu rassuré, même si je ne suis pas « rentré dedans ». Par moment, j’ai été d’un coup happé dans un instant d’une grande beauté , quelques secondes, quelques minutes, comme hors du reste qui me paraissait que mimes, gestes sans grace et sans chaleur. Encore une fois, j’ai eu l’impression de « passer à c
ôté ». S. m’a cependant rassuré, en acquiesçant.
Des bons moments donc, un le plaisir du quatuor sur scène ont pour moi sauvé ce spectacle, que pour le reste je n’ai « pas trop aimé »

[PNPO] Les liaisons dangereuses

jeudi, avril 19th, 2012

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A noter qu'on ne le voit hélas pas torse nu dans la pièce

  • Quoi: Les liaisons dangereuses, mise en scène de John Malkovich
  • Où: Théâtre de l’Atelier
  • Quand: Mercredi 7 Mars à 20h
  • Mon opinion : « plutôt bien aimé »
S’attaquer aux Liaisons, pas mal de gens l’avaient fait déjà, mais ça reste tout de même une exercice assez casse-gueule je pense de transcrire un roman epistolaire en pièce de théâtre. De ce côté là c’est réussi. Le langage est actuel sans dénaturer l’esprit du texte original.
Côté mise en scène, c’est moderne et fait de manière plutôt intelligente à mon avis, il y a plein de micro-scènes, remarques, mimiques assez drôles, c’est vivant et la ronde des acteurs parfois là sans être dans la scène, comme « off », fonctionne très bien. C’est là que je me dis que je devrais me tenir à écrire à chaud, je suis bien plus critique qu’un mois plus tard 🙂
Les acteurs quant à eux m’ont semblé un peu « à côté ». Peut-être un peu jeunes, (malgré un valet fort aimable à la vue et à l’ouïe), ou juste décalés. La Tourvel m’a laissé une impression bizarre. On ne peut pas dire qu’elle joue mal, du tout, et pourtant je la trouve physiquement complètement à côté du rôle, sans vraiment savoir expliquer pourquoi. Et je n’ai pas réussi à me défaire de cette impression.
Au final, il me reste toute une série de choses très bien, mais sans la continuité pour en faire un tout vraiment top. Ça reste pas mauvais, et j’y ai passé un bon moment, mais sans plus d’enthousiasme qu’un « plutôt bien aimé »

[PNPO] Inanna – Carolyn Carlson

samedi, mars 31st, 2012

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  • Quoi: Inanna – Carolyn Carlson
  • Où: Théâtre National de Chaillot
  • Quand: 18 février 2012 à 17h
  • Mon opinion : « pas aimé »

A revoir sur ArteLiveWeb pendant encore un certain temps.

Carolyn Carlson, on un nom qui fait rêver. Et pourtant quel ennui au moins pour le profane (encore une fois, je me positionne en spectateur neophyte).

À la fin, ma première réaction, ainsi que celle de S. a été : « je n’ai rien compris ». Voilà une pièce dans laquelle l’esthétique ne me parait pas être le but rechercher, tant les danseuses semblent à la limite du mime, de l’exercice d’expression corporelle, et où je n’ai pas saisi le message qu’elles voulai
Il m’en reste du coup une déception, et une question sur le tonnerre d’applaudissement de la salle : suis-je complètement passé à côté d’une oeuvre pas assez abordable ? Ou était-ce un peu de snobisme par qu’il est de bon ton d’adorer Carolyn Carlson ? Un peu des deux ? :-)ent nous faire passer. Une heure vingt où j’ai été en complète incompréhension, frustré de ne pas savoir décrypter le langage qui avait pourtant l’air explicite.

[PNPO] Breaking your leg

vendredi, février 24th, 2012

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  • Quoi: Break your Leg
  •  Où: Chaillot
  • Quand: 21 Janvier 2012 à 20h30
  • Mon opinion : « assez bien aimé »

Je n’ai aucune idée de pourquoi j’avais coché ce spectacle, et d’ailleurs en m’y rendant, je pensais aller voire de la danse… C’est au final une espèce de pièce de théâtre façon reality show, sans format bien précis qui nous a été offert.

Je ne sais pas bien ce que je faisais dans les années 90 mais l’affaire Tonya Harding vs. Nancy Kerrigan m’est complètement passée au dessus de la tête, si bien que je l’ai découverte avec cette pièce qui prétend remettre face à face les deux personnages 20 ans plus tard.

C’est rythmé, ponctué de flashback, de rencontres entre les personnages de maintenant et ceux de l’époque, de moments chorégraphiés, musicaux.

Je doute qu’il en reste grand chose dans quelques mois, mais c’est un bon moment, surprenant et original.

 

[PNPO] Raoul

dimanche, janvier 8th, 2012

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  • Quoi: Raoul de James Thierrée
  •  Où: Théatre de la Ville
  • Quand: 28 Décembre 2011 à 20h30
  • Mon opinion : « assez bienaimé »

J’avais choisi ce spectacle sur l’abonnement sans trop savoir, et j’ignorais complètement le lien de petite-filiation entre James Thierrée et Charlie Chaplin. De toute façon je ne suis pas très « fils de » …

Avant le spectacle, la scène est recouverte d’immenses voilures, et j’ai vraiment cru qu’un bateau allait en émerger. Au lieu de ça, tout s’ouvre et laisse place à une espèce de cabane en métal qui va s’effriter et tomber en morceau petit à petit.
Je ne sais pas vraiment le style du spectacle pour être honnête… pas vraiment du cirque, pas vraiment de la dans, pas vraiment du théâtre, ça peut être un peu de tout ça, et au final ça ne me gêne pas du tout,  à quoi bon mettre dans des cases, ce qui compte c’est ce qu’on voit, pas le nom qu’on lui donne.

Le spectacle donc : c’est un univers très particulier, à la fois noir, avec un personnage qui ne fait que crier « Raoul » de temps à autre, au milieu d’onomatopées, mais aussi très onirique, avec des créatures marines, un éléphant, dans des costumes géants d’une finesse à couper le souffle, un décors qui ne cesse de bouger, c’est très riche. On vit ensuite un enchainement de scènes, prétextes à nous montrer ces prouesses de confection, et je pèse mes mots : on nage en plein rêve, et j’ai été émerveillé par tout cela.

Ce qui m’a posé problème, c’est justement cette omni présence du décors et des accessoires, l’homme-danseur-acrobate Thierrée est mangé par le vacarme du métal qui claque par terre, par le déplacement des créatures féériques, et l’on se demande ce qui fait vraiment l’intérêt, le créateur, la création, ou les deux ensemble qui hélas semblent chacun opérer de son côté.

Côté physique, il y aurait eu prétexte à de beaux passages de danse ou d’acrobatie, comme au moment où il descend d’une longue échelle, esquissant même ce qui pouvait être le prélude d’un enchainement, mais hélas ça retombe, comme bien souvent au cours de cette heure quarante. De très nombreuses pistes sont lancées, et bien amenées, pour finalement ne déboucher sur rien.

Et finalement, l’enchainement de petits moments ne m’a pas permis de voir une continuité, une finalité, et lorsqu’à la fin il s’envole, je ne comprends pas le sens,  et j’ai juste l’impression qu’il avait besoin de finir. Il m’a vraiment manqué une unité narrative, si bien que j’ai un peu décroché sur le dernier quart d’heure, et j’ai le sentiment d’avoir vu plutôt une succession d’instant que réellement une pièce construite (je ne doute pas qu’elle soit construite, je ne l’ai juste pas vu …).

Au final, j’ai donc été déçu, d’autant plus je pense qu’il y a une foule d’éléments très bien menés dans cette oeuvre, qui me sont apparus comme autant de pistes à creuser, ou d’occasions manquées. J’ai presque l’impression que si tout cela avait été moins bien, j’aurais été moins déçu. Du coup, il faut être honnête, au final, j’ai « assez bien aimé » tout de même, parce que c’est un bon moment.

 

 

[PNPO] Les 7 doigts de la main – Psy

samedi, décembre 31st, 2011

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  • Quoi: Psy de la compagnie Les 7 doigts de la main
  •  Où: Grande Halle de la Villette
  • Quand: 27 Décembre 2011 à 20h30
  • Mon opinion : « beaucoup aimé »

Un mois après avoir vu Vie, de la même compagnie, j’ai donc vu l’autre spectacle de cette compagnie canadienne installée à Paris pour la fin de l’année.

Vie était une pièce un peu cabaret, ici il s’agit bien d’un spectacle, une mécanique bien huilée, qui se regarde sans avoir le temps de dire ouf.
Au programme, du trapèze fixe, du trapèze ballant, mat chinois, jonglage,  acrobaties en tout genre notamment avec un escalier pivotant.
Il y a un thème, bien tenu, celui des maladies mentales, prétextes à tous les numéros, et j’étais – je l’avoue – un peu inquiet du traitement (en me souvenant notamment du concert de Juliette où j’étais absolument d’accord avec Matoo …), et j’ai trouvé ça bien fait. Pas de « fous » déjantés, et les seuls traits d’humour sont assez bienveillants (avec cette blague que j’adore : « bonjour, je m’appelle XXX et ils disent tous que je suis paranoïaque ») et ne cherchent pas à creuser plus loin, ce qui est une bonne chose.

Je me suis demandé si le rythme serait assez rapide, au début, dans la mesure où les scènes de « transition » entre les numéros proprement dits sont assez longues, mais les 2 heures ont passé incroyablement vite, et je pense simplement que c’est la durée de ces scènes qui en fait un vrai spectacle construit, et non pas un enchaînement de numéros de cirque.

Pour le reste, pas grand chose à redire, c’est bien fait, c’est beau, j’ai dû avoir la bouche ouverte et l’air ébahi les trois quarts du temps.
Le seul petit bémol que j’y trouve : le numéro à la corde, chorégraphié dans  une ambiance « catch » m’a paru trop rapide : on voit un enchainement d’une dizaine de figures, dont certaines très complexes, et des positions qui tenues seraient très harmonieuses, mais le choix de mise en scène ne permet pas qu’on les voit, et en une minute, tout s’est enchaîné. C’est dommage.

Mais pour tout le reste, je dois dire que j’ai beaucoup aimé !

Merci à B. et Y. qui m’ont offert la place et accompagné !