Ce que je veux
mercredi, février 11th, 2009Alors qu’une semaine de stress complet a eu raison de ma prolixité bloggesque, je retrouvai ce lundi le cours normal d’une vie professionnelle remplie laissant place à un peu de vie personnelle, partagée entre un chat qui aime beaucoup miauler et faire des calins … la nuit (3 interruption volontaires de gros sommeil (enfin, de MON sommeil ) en 5h cette nuit par exemple), et un déplacement particulièrement intéressant aujourd’hui … Zurich, en Suisse allemanique primitive (voir la leçon de Marie-Thérèse).
C’est lorsque, dans le taxi ce matin, c’est à dire donc après ma nuit, nous avons doublé un noctilien, que j’ai réalisé que ça n’allait pas du tout ! Et c’est maintenant, posé dans le Starbuck de la gare, que je compté que je me suis levé à 5h30 pour 1h20 de meeting, ce qui fait donc que j’ai perdu 4h10 de ma journée ! Logique non ?
Me voici donc dans un StarBucks, qui ressemble à tous les StarBucks du monde comme en atteste la photo typiquement Suisse-Allemande, à regarder les autres gens qui ont probablement eux aussi perdu 4h10 et tentent de les rattraper en utilisant le Wifi et en faisant semblant de bosser bossant (non en plus j’ai du taf, c’est vrai !).
Et je me disais, tout de même, dans mon boulot idéal, que nulle doute, je vais avoir un jour, je bosserai de chez moi disons, 2 jours par semaine, je devrai porter le costard de temps à autre (j’aime bien ça, j’avoue), mais le reste du temps, je serai obligé de m’habiller en bobo soigné, j’aurai un MacBook Air que je sortirai aux Starbuck à l’étranger, principalement Londres, Amsterdam, New-York, Seattle et Tokyo, et dans les cafés bobos à Paris, et surtout, le taxi qui ma mène à Roissy ne m’attendra PAS à 5h45 du matin !
Difficile, moi ?
Sociologie de l'ascenceur
vendredi, décembre 19th, 2008Des mois d’observation dans l’immeuble de bureaux dans lequel je travail m’ont permis de retirer les règles suivantes du comportement dans un ascenseur :
- En montant dans un ascenseur qui n’est pas vide, il faut saluer d’un « bonjour » ou « bonsoir ». Rien d’étonnant.
- En sortant, il faut absolument que celui qui reste dans l’ascenseur souhaite « bonne journée ».
Je travaille au 2ème étage, c’est toujours moi qui sort en premier, et j’ai essayé de dire juste « au revoir », de dire moi-même « bonne journée », ou même de tenter de me barrer sans rien dire, et le résultat est invariable : la personne qui reste dit « bonne journée », toujours pareil.
Comme vous voyez, j’ai une vie passionnante 🙂
les gens savent ce qu'ils veulent
mercredi, juillet 9th, 2008N’empèche que chez Brondt ils sont pas cool ! (bon, c’était pas Brondt, mais ça préserve l’anonymat de mon illustre client). On a pris le TGV à 7h pour aller le voir quand même, je sais pas s’il se rend bien compte ! On fait la queue pour un taxi (et ouais, même à Rennes …) et on commence direct en réunion, même pas un café.
Un collègue à moitié malade, l’autre qui fait autre chose, je me sens terriblement seul, l’heure tourne lentement, c’est juste horrible. Heureusement, voilà la pause midi ! On se fait livrer à manger … bon ouais, passe encore, on a plein de trucs à se dire (qu’est ce que tu fais ? qu’est ce tu deviens ? tu t’es marié t’as trois gamiiiiiiiiiins !), on peut toujours se fait livrer des plateaux repas. J’avais déjà fait une fois ou deux, ça peut être bon. Ça casse un peu la possibilité d’un bon gueuleton, mais passons, on est là pour en chier travailler. Je prends trente secondes de pause pour passer un coup de fil, et au retour, horreur ! Nous avons chacun le droit à …. tadaaaaaa … un sandwich class’ croute ! Oui messieurs dames, rien que ça ! Même pas un dessert pour aller avec, juste un sandwich…. ben moi je vous le dit, même si les gens savent ce qu’ils veulent, chez Brondt, vous êtes pas cool !
Problème de Transit
jeudi, juin 5th, 2008Quand je vois dans les transports le nombre de gens qui chaque matin partent de l’Ouest pour aller dans l’Est croiser le nombre de gens qui vont de l’Est à l’Ouest, en s’entremêlant à un nombre certain de gens qui vont du Sud au Nord et inversement, sachant qu’une partie de ces flux se divise, qu’il faut y ajouter les intérieurs qui partent à l’extérieur, et les outsiders qui sont pour la journée des insiders, et qu’en moyenne chaque soir ils font tous grosso-modo le trajet inverse, je me demande parfois si ça ne serait pas plus simple que chacun reste chez soi.
Je suis ….
mercredi, juin 4th, 2008ça y est, je crois que j’ai enfin trouvé quelque chose qui peut expliquer mon boulot !
Je suis Monsieur Malaussène ! Mon job, c’est que les clients (ou les fournisseurs de mes clients parfois) m’aiment bien. Je passe chez eux régulièrement, pendant que nos ingénieurs bossent, moi je papote, je prends le café, je fais des petites blagues, je fais tout ce qu’il faut pour qu’ils m’adorent.
Ainsi le jour où on a un peu de retard, ou alors où on a livré un peu de la m*rde (ce qui n’arrive jamais !), ils tapent pas trop fort 🙂 Parce qu’ils m’aiment bien.
Au final c’était simple !
Trucs & Astuces – Mon voisin de gauche
vendredi, mars 21st, 2008Mon voisin de gauche au boulot est ce qu’on pourrait décrire comme « un vrai commercial » (haut de gamme quand même, faut pas pousser). Et ça ne comporte pas du tout que des mauvais côté. Il est, entre autres, d’une approche très facile, et souvent de bonne humeur. Mine de rien c’est agréable.
Parmi ses petites habitudes, celle de négocier tout et de tout oser demander. Mais tout tout tout. Un truc de fou ! Jamais vu ça. Mais ce qui compte, finalement c’est le résultat non ? Ainsi, au lieu de descendre à pied la colline de MontJuic, en plein salon du GSMA, en sortant d’une reception « Nokia Series 60 » (assez décevante d’ailleurs 🙂 ), nous avons arrêté la première voiture – une employée d’un hotel voisin – qui nous a descendus tous les 4 fort gentiment.
Place aux travaux pratiques maintenant : j’ai toujours été un client exemplaire, qui fait ce que les vendeurs lui demandent : attendre, repasser plus tard, la queue, etc… et bien cette fois ci je m’insurge, juste pour voir : « une part de diplomate, mais elle est un peu petite celle qui vous reste non ? ». Résultat : trois chouquettes gratuites. Comme quoi … ça marche 😀
Chaque fois qu'on parle boulot
lundi, mars 17th, 2008… il me faut bien un quart d’heure pour expliquer ce que je fais. Et encore, je suis pas sûr que quiconque ait vraiment compris, la conversation finit souvent pas un « ah oui je vois » qui veut dire « je comprends rien, mais c’est pas très intéressant, parlons sexe et fringues plutôt« . Il y a même un groupe facebook dédié à ce problème, ce qui me console au moins sur un point : je ne suis pas le seul !
Il y aurait bien-sûr la solution simple de dire « je travaille dans l’informatique« , ça a l’air simple, les gens posent pas de questions a priori ….
Oh l’erreur ! C’est tout à fait naïf : tu balances ça et dans les trois secondes, quelqu’un te demande de réparer son Windows, sûr ça ! Alors bon, tu dis que t’es commercial, et on te regarde de loin genre t’as plein d’argent mais tu le voles aux pauvres clients et en revendant l’essence de ta voiture de fonction.
Finalement, il vaut peut-être mieux dire « je ne parle pas de boulot » ou alors « je suis rentier« , au moins ça la pète ça.