Des déplacements

septembre 12th, 2010

Je pense bien que j’en ai déjà parlé, mais honnêtement je ne m’en souviens plus. Et puis le risque de faire peur à mes trois lecteurs ne va pas trop m’effrayer.

Mon première salon professionnel, c’était l’IBC 2004. Ou alors 2003. Mais en tout cas c’était il y a longtemps.
Depuis, j’en suis à mon troisième employeur, et me voilà à nouveau à l’IBC, mon 5ème ou moon 6ème, je n’arrive même plus vraiment à m’en souvenir, et j’ai vu plein de manières de vivre un salon.

Avec ma première boite, on ne sortait pas trop : resto, marcher un peu dans la ville et zou au dodo. Résultat, en quelques années j’ai pu connaître un peu Amsterdam, et chaque soir nous étions tout de même crevés du salon.

Puis avec la boite suivante, les cocktails professionnels, travailler le réseau, boire, mais pas trop (enfin ça dépend, parce que le dernier jour du 3GSM de je ne sais plus quelle année, j’étais quand même tout bleu). Résultat : professionnellement, d’avantage de contacts, et à la fin, crevé.

Et maintenant, on ajoute à ça les sorties entre collègues, pour les soirs où il n’y a pas de cocktails pro. ou alors après les cocktails. Résultats : positifs sur tout, et à la fin crevé.

Au final, on n’y échappe pas, je n’ai pas vraiment de temps pour faire mes sorties dans mon coin et explorer les sex-clubs d’Amsterdam, et quoi qu’il arrive, je serai crevé à la fin 🙂

Petite Annonce

août 22nd, 2010

Si tu portais hier après midi au magasin/café/boutique « Merci » un T-Shirt bleu, que t parlais en Allemand à celui qui je l’espère n’étais pas ton mec, et qu’on s’est effectivement regardé assez longtemps, tu pourrais bien être le dernier mec à qui je n’ose pas aller laisser mon numéro de téléphone.
Oui, là, pour le coup … un peu marre 🙂

Être à l'Ouest

juillet 25th, 2010

Aller au bureau chaque jour par le même trajet entraîne inévitablement l’apparition de petites habitudes. Et bien que m’étant juré que je ne deviendrai jamais comme ça, je connais fort bien les emplacement des sorties des stations de métro, et je sais donc où me positionner dans la rame. Mais pire encore, je sais aussi que l’avant du métro sera blindé le matin … pour une raison que j’ignore, et l’arrière au retour le soir. À peu de choses près on dirait la ménagère qui appelle sa voisine pour lui dire que le facteur à trois minutes de retard par rapport à d’habitude, probablement qu’il a eu le feu rouge …. la vieillesse arrive à grand pas les amis !

Bref, je monte en général là où il n’y a pas trop de monde, ce qui veut dire en queue de train le matin, et en tête le soir, pour m’asseoir et pouvoir lire un peu. Et je dois ici vous faire part d’une découverte : alors que je vois tout l’avant du train passer devant moi au ralenti, je constate systématiquement ceci : les jolis garçons sont précisément là où moi je ne suis pas. Coïncidence ? Je ne crois pas ! Il y a une raison à cela je pense : les jolis garçons sont à l’Ouest du métro, à l’avant à l’aller, à l’arrière au retour.

C’est la seule explication .

Et le premier qui dit que les jolis garçons sont simplement où je ne suis pas aura affaire à moi.

On est bien chez toi, il est bon ton café

juillet 12th, 2010

Je ne suis pas fan des grandes enseignes. On m’a même beaucoup charrié à ce sujet. Mon attachement aux petits commerce m’a valu un certain nombre de « Maréchal, nous voilà ! », sans compter que j’ai fini par devoir lire la page wikipédia sur le poujadisme pour bien comprendre de quoi on m’accusait. Au final, j’ai fini par faire reconnaître que préférer le marché bio plutôt que E.Leclerc c’était aussi le combat des altermondialistes, et l’on a arrêté de me taxer de tout à tort.

Depuis, je commande sans scrupule chez Auchan Direct (tchh tchh pas de marque) et découvre qu’avec une carte bleue pour les riches, on peut payer la location de voiture beaucoup moins cher. Si on ne prête qu’au riche, on ne fait raquer que les pauvres !

Bref, je ne suis pas fan des grandes enseignes. Et pourtant ce matin, en rentrant dans le Starbucks ( car j’ai établi la tradition qui me donne le droit, le lundi matin, de passer me prendre un grand latte chez Starbucks), j’ai vu ces fauteuils pourtant tous identiques d’une boutique à l’autre, j’ai entendu cette musique, j’ai vu ces gens qui discutaient en famille, entre amis, ce mec très mignon qui bouquinait, j’ai entendu cette musique douce mais pas complétement insipide et l’espace d’un instant, j’ai voulu m’asseoir.

Une tasse, mais pas chez Starbucks !

J’ai surtout voulu des dimanche après-midi chez moi dans cette ambiance jazzy, à parler de tout et de rien, pas vraiment organisées, des moments d’incrusts à l’improviste, des amis qui vont et qui viennent, un peu comme l’auberge espagnole. J’ai voulu aussi le petit mec qui bouquinait histoire que quand tout le monde repart finalement, lui reste dans le canapé. Pour le mec, apparemment, c’est pas encore trop possible, mais pour tout le reste il y a les amis, et j’ai passé un dimanche qui n’est pas loin de ressembler à cet instantané de Starbucks, sauf que les fondants au chocolat, c’est moi qui les ai faits !

Quand il faut …

juin 21st, 2010

Après avoir fait des années de résistances, je pose la question : peut-on vraiment encore à l’heure actuelle ne pas s’intéresser au moins un peu au foot ?

Je me souviens il y a quatre ans, M. et moi avions profité des soirs de match de l’équipe de France pour faire une nocturne au Louvre, et une autre soirée le tour complet du Batobus … il y avait tellement peu de monde qu’on s’était fait tout plein de bisous au fond du bateau, trop mignons qu’on était !

Mais ça, c’était avant que des joueurs se mettent en grève pour cause de défaites contre d’autres équipes plus performantes, ce qui n’est pas sans rappeler la situation dans certaines entreprise publiques en fin de monopole mais je ne voudrais pas faire trop de comparaisons et me faire traiter de réactionnaire.

Je le demandais donc :

peut-on décemment ne pas s’intéresser au football ?

Et bien OUI ! Absolument, je n’en ai toujours absolument rien à faire. C’est complétement fou, j’ai beau tenter d’avoir une opinion, rien ne vient. Et qu’on me demande : « mais ça ne te fait rien qu’on ne soit pas qualifié ? » ! Je n’ai jamais été qualifié de toute façon (enfin si, une fois ou deux on m’a qualifié d’abruti mais je ne sais pas si ça compte). Il s’agit d’une équipe payée pour jouer au nom d’un pays, il ne s’agit pas du pays. Qu’ils gagnent, qu’ils perdent, ça les regarde, ça regarde les fans, ça regarde les amateurs, mais ça ne regarde pas « la France »…

Alors oui, pour le prochain match, je ferais exactement comme n’importe quel autre soir, je laisserai ces gens vivre leur vie de stars sportives en leur souhaitant de réussir, comme à chacun, et j’irai vivre la mienne. Et si des amis se passionnent, regardent, vibrent, et supportent, je trouve ça très bien aussi, le principal c’est de s’amuser non ?

À 13 ans près …

juin 17th, 2010

… j’aurais aujourd’hui passé le bac Philo.

Parmi les sujets :

Dépend-il de nous d’être heureux ?

C’est un point de réflexion que j’ai de longue date, comme pourraient l’attester les billets de l’autre blog.
Par éducation, j’ai bien tendance à le croire, le bonheur serait avant tout une tournure de l’esprit, une manière de regarder les choses. La France est je crois un pays où les gens sont assez peu heureux. Bien sûr, la situation matérielle est difficile pour beaucoup, mais tout de même, dans plein de pays où l’on vit moins bien, les gens ont d’avantage le sourire.

Mais alors, si être heureux dépend de nous, et qu’on ne l’est pas, c’est bien fait finalement ! L’on va donc non seulement être malheureux, mais en plus s’en sentir coupable.

La solution étant en nous … il faut donc décider d’être heureux. Hyper facile bien sûr. Ça ressemble pas mal au conseil précieux que je donne à I. lorsqu’elle est stressée :

Ne stresse pas !

ça, c’est du conseil ! Le truc auquel personne ne pense. Ben oui, c’est complétement con de stresser, alors arrête et on n’en parle plus !

La solution donc serait de changer, et d’être heureux. Une méthode consiste à aller voir un psy pour ça. Ça marche pour certains, peut être même pour beaucoup. Avant, il y a tout un tas de trucs qui nous gênent. Après il y a tout ce même tas de truc, qui ne nous gêne plus. Et quand on dit ça comme ça, on se dit que le super conseil n’est pas si mauvais que ça.

« Yapuka » comme on dit. Alors n’oubliez pas : soyez heureux ! Et partagez vos petites recettes

C'est la saison

juin 16th, 2010

Mai et Juin sont une espèce de regroupement des anniversaires. Il y a M., M. (une autre), M. (un autre), G., F., J., FX., JL., et tout ceux que j’oublie.

C’est l’occasion de faire beaucoup la fête bien sûr ! C’est aussi l’occasion de constater que lorsque le serveur lui-même prévient que le punch « arrache sa mère », on a tous une sacrée gueule de bois au brunch du lendemain.

Alors, quand je reçois au milieu de tout ça quelques cadeaux d’anniversaire qui m’attendaient chez des amis, je bénis les étourdis (dont je fait partie) et je suis bien content !!! Je vais pourvoir faire des mini madeleines, des verrines, des fondants, des mini cakes … Ya du brunch en perspective cet été ! Merciiiiiiiii M. et A. !!!!

Aussi, ce n'est pas compliqué non plus

mai 24th, 2010

Avec I. on ne s’engueule jamais. Mais on aime bien se taquiner, surtout sur l’usage du bon Français. Je connais beaucoup de Canadiens (par mon ancien boulot), qui parlent comme des charretiers et qui pourraient à l’écrit donner des leçons de grammaire aux Français les plus érudits. Ainsi, un ex-collègue qui à l’écrit corrigeait des fautes minuscules sur mes propositions pouvait tout à fait me demander à l’oral  « qu’est-ce que c’est qu’on fait ? » … sisi je vous jure !

Mais ça n’a pas vraiment de rapport avec ce qui m’intéresse là tout suite : l’usage du aussi et du non plus. En principe ça a l’air simple : un aussi pour « également » dans une tournure négative devient « non plus » et on n’en parle plus.

Et pourtant, je me suis fait surprendre à utiliser « aussi » dans une phrase négative, et à trouver que c’était approprié.

Déjà, quand on met « aussi »

dans le sens d’une explication (comme dans « c’est un peu décousu mais je vous retranscris ça pêle-mêle aussi » ) ce qui peut donner :

Il ne fallait pas me donner ce couteau de boucher en présence d’un hamster aussi.

En effet, mettre « non plus » ne donne aucun sens à la phrase …
J’ai presque réussi à convaincre I. de cet usage.

Mais il y a aussi lorsque c’est une phrase négative, mais que la précédente ne l’était pas :

Je me suis coupé, mais je ne me suis pas brûlé aussi.

Alors, mes chers lecteurs, si jamais vous avez des arguments qui vont dans mon sens, balancez ! Et si vous avez des arguments dans le sens d’I., je censurerai les commentaires 🙂

Antitweet

avril 27th, 2010

Je suis massivement réactionnaire : je n’aime pas tweeter. J’ai développé toute une théorie sur la manière dont la limitation à 160 140  caractères allait nécessaire créer une ontologie ad hoc, nécessairement moins bien faite que si elle avait été conçue, si toutefois elle était unique. Tout ça pose de sérieux problèmes sémantiques. C’est plein de jolis mots, j’avais espoir que ça en jette un peu !

La vraie raison, c’est qu’il me faut en général plusieurs jours pour me motiver à parler d’un truc alors que les gens qui tweetent le font en dix secondes sur le iPhone (ou autre), et que je me fais griller à chaque fois !

Par exemple, je suis sûr que G. avec qui j’étais au concert de Mika hier a déjà tout raconté ! Le public très … « grand public », les deux bofs qui essayent de griller tout la file sans y connaître personne (ben oui, si tu connais quelqu’un c’est pas vraiment griller, c’est le jeu ma pauvre Lucette,) alors que pour une fois, c’était bien organisé et un poil surveillé même, sisi ! Les gamins de 4 ans avec leurs parents … pour voir Mika à Bercy, normal … les mains levées à l’unisson en forme de cœur sur Happy Ending que même pour moi c’était trop mièvre (alors que j’adore cette chanson)…

Et puis surtout, entre les deux parties, le type qui me tape sur l’épaule et qui me dit « Excusez-moi vous êtes grand, avant que vous bougiez je voyais bien » …. ben ouais, c’est beau de rêver 🙂 G. a été bien urbain de demander en criant si tous les gens devant pouvaient se baisser … le type ne savait plus où se mettre !!

Bon, bref, c’était juste pour dire que j’étais au concert de Mika en fait… et que je me suis explosé la main en essayant d’ouvrir la canette de coca spéciale collector qu’ils distribuaient à la sortie … j’aurais mieux fait de pas avoir soif et d’être collectionneur, ça m’aurait fait deux raisons de garder mon doigt entier.

Je hais les couples …. (billet où les lecteurs peuvent participer)

avril 13th, 2010

… qui vont au cinéma pour se rouler des patins.

Je sors à l’instant d’Alice où en plus d’un chat qui sourit (ce qui fait un super jeu de mot en Français alors qu’en VO ça rend rien) et qui disparaît, et deux trois autres trucs rigolos, j’ai vu mon voisin de gauche disparaître peu à peu dans sa voisine de gauche.

Si ce n’était pas sa copine au début de la séance, je dis chapeau ! Et j’aimerais prendre quelques cours, parce que la dernière fois que j’ai eu un mec mignon au cinéma, la seule chose que j’ai pu faire c’est espéré qu’il soit pas mignon que ça histoire de ne pas rentrer trop frustré … coup de chance ça a marché, de face, il était nettement moins bien que de profil.

Si en revanche ça l’était, et les indices sont probants (elle l’attendait, il se sont emballés immédiatement, etc…), je demande juste qu’on m’explique à quoi sert de copuler dans une salle de cinéma alors qu’un canapé, une baignoire, un lit, ou n’importe quel lieu exotique mais où je ne me trouve pas aurait été tout aussi bien ! Non mais sérieusement !

Et je ne dis pas ça parce que je suis totalement frustré certes je dis ça parce que je suis totalement frustré.
Et je ne dis pas ça parce que ça fait bien je dis tout à fait ça parce que ça fait bien longtemps que je ne suis pas allé au cinéma en couple.
Mais tout de même, tous mes amis « couplés » ( « copulés » ça ne sonnait pas bien ) savent se tenir, alors je vous le demande, que proposez vous comme solution aux soupes de langues interminable dans les salles de cinéma ( parce que oui, j’accepte les petits bisous en cachette, c’est rigolo et ça ne gêne personne).

Et c’est là que vous participez, des idées des trucs à dire/faire/faire dire/faire faire/etc… ?