Quand il faut …

Après avoir fait des années de résistances, je pose la question : peut-on vraiment encore à l’heure actuelle ne pas s’intéresser au moins un peu au foot ?

Je me souviens il y a quatre ans, M. et moi avions profité des soirs de match de l’équipe de France pour faire une nocturne au Louvre, et une autre soirée le tour complet du Batobus … il y avait tellement peu de monde qu’on s’était fait tout plein de bisous au fond du bateau, trop mignons qu’on était !

Mais ça, c’était avant que des joueurs se mettent en grève pour cause de défaites contre d’autres équipes plus performantes, ce qui n’est pas sans rappeler la situation dans certaines entreprise publiques en fin de monopole mais je ne voudrais pas faire trop de comparaisons et me faire traiter de réactionnaire.

Je le demandais donc :

peut-on décemment ne pas s’intéresser au football ?

Et bien OUI ! Absolument, je n’en ai toujours absolument rien à faire. C’est complétement fou, j’ai beau tenter d’avoir une opinion, rien ne vient. Et qu’on me demande : « mais ça ne te fait rien qu’on ne soit pas qualifié ? » ! Je n’ai jamais été qualifié de toute façon (enfin si, une fois ou deux on m’a qualifié d’abruti mais je ne sais pas si ça compte). Il s’agit d’une équipe payée pour jouer au nom d’un pays, il ne s’agit pas du pays. Qu’ils gagnent, qu’ils perdent, ça les regarde, ça regarde les fans, ça regarde les amateurs, mais ça ne regarde pas « la France »…

Alors oui, pour le prochain match, je ferais exactement comme n’importe quel autre soir, je laisserai ces gens vivre leur vie de stars sportives en leur souhaitant de réussir, comme à chacun, et j’irai vivre la mienne. Et si des amis se passionnent, regardent, vibrent, et supportent, je trouve ça très bien aussi, le principal c’est de s’amuser non ?

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2 Responses to Quand il faut …

  1. Jonathan D. dit :

    Ce que j’aime, c’est que tu comprends qu’on puisse aimer. Parce que je ne m’y intéresse pas le moindre du monde, mais je n’en arrive pas à me dire « pourvu qu’il perde qu’on soit tranquille ». Parce que je sais, ou plutôt j’ai su, ce que c’est être passionné.

  2. Gouli dit :

    J’ai le même sentiment vis à vis du foot.