Le retour du Spam de la bulle kenzo (du dimanche midi)

avril 5th, 2009

Je ne sais pas comment fonctionnent les robots-spammeurs, mais visiblement ils choisissent un vieux post et envoies plein de tentatives de commentaires.

Par exemple depuis une semaine, un vieux billet sur La Bulle Kenzo se retrouve agrémenté de proposition d’assurance pour voiture, d’assurance vie, d’assurance habitation, de viagra (c’est un peu comme une assurance cul en fait) et autres boniments.

Je manque d’assurance, c’est vrai, mais je suis tout de même bien assuré (humour 🙂 ), et fatigué de voir toutes ces demandes de modérations, j’ai réactivé mon plugin anti-spam. Alors attention, la dernière fois, ça avait tout cassé et mes milliers centaines dizaines 2 lecteurs n’avaient pas pu commenter mes aventures passionnantes. Alors si ça marche pas, balancez un mail, ça me rendra service.

Lâchez vos comm’ comme ils disent (bien que je doute que sur un skyblog on trouve l’accent circonflexe idoine).

C'est parce que je connais l'ouvreuse ….

mars 29th, 2009

Si j’avais des amis à des postes importants comme par exemple responsable de l’approvisionnement en trombones chez France Télévisions, j’aurais tout loisir de pouvoir assister au JT de David Pujadas en backstage, et autres événements qui feraient de moi un jet-setteur incontournable de la scène parisienne.

A la place de ça, mes amis sont formidables, travaillent pour des groupes de télés étrangers qui ont fort peu de moyens, et qui pour garder les apparences offrent des places de spectacles qu’ils sponsorisent a leurs employés. C’est ainsi que faute de JP Pernaut ou autre Harry Roselmack, A. m’a convié à voir « Abba Mania » vendredi soir au Grand Rex.

On retiendra une tunique en fuseau bleu tout à fait discutable, et un public mi-vieux mi-jeunes, avec quelques tapettes au milieu. Et un show à l’américaine parfaitement millimétré : « there’s juste someone else I’d like to thank, and it’s you, you’re a wonderful audience, please give yourselves a big applause ! » et autres foutaises 🙂
Les fauteuils du grand Rex sont absolument confortables, et les invitations étaient pour des bonnes places, en bas, chez les riches, là où on entend bien, alors qu’en haut le son est complètement pourri, ce qui prouve que décidément, il y a une justice !

Hurler « Dancing Queen » sans se taper l’affiche, voilà un luxe qui n’a pas de prix !

Une page de publicité

mars 23rd, 2009

Habituellement, je ne suis pas de ceux qui proposent des choses insolites. Et c’est en partie pour ça que je reste très mainstream. J’aimerais aller dans les petits cafés-théatres, écouter des trucs pas connus, mais en général je prends peur, et surtout, je n’en ai jamais l’initiative.

Une fois n’est pas coutume, je prends mes cliques, mes claques, cityvox (chttcthh, pas de marque !) , et je vais voir ça : Sentiments et petites pudeurs à la comédie des 3 bornes.

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Et bien c’est sans prétention, ça dure une heure, c’est simple, et c’est drôle. Ça commence bien la semaine !

Le droit à se faire entendre ?

mars 16th, 2009

Au risque de passer pour le vieux réac avec 30 ans de retard, il y a toujours des propos qui me font réfléchir.
Attention, ce billet s’annonce plutôt chiant.

Ainsi, j’entendais à la radio une jeune femme justifier son occupation des voies SNCF en des mots qui donnaient à peu près ceci : « cela fait déjà 3 mois que l’on manifeste et que l’on fait des grèves, le gouvernement n’a pas reculé, il faut bien qu’on se fasse entendre ».

Sur le fond de sa revendication, le pire, c’est que je suis absolument d’accord avec elle. Cependant, existe-t-il vraiment un droit à se faire entendre ? Ou plus précisément, un droit à être écouté d’une part, et avoir gain de cause d’autre part ?

A priori, l’un fondement des fondements de la démocratie c’est de pouvoir s’exprimer, le droit à crier donc, et malgré un certain nombre de pratiques autoritaires de la gouvernance actuelle, il n’a pour le moment absolument pas été remis en cause. Les manifestations sont autorisées, dans la très grande majorité des cas, elles se passent bien, et s’il y a toujours maintes forces policières, je crois qu’on n’a jamais entendu les organisateurs se plaindre d’une quelconque intimidation par celles-ci.

Mais donc, si à force de manifestations rien n’y fait, rien ne change, a-t-on légitimité à passer à la vitesse supérieure ? Si une cause ne mobilise pas assez de gens pour que des manifestations monstres, qui ont su faire reculer les gouvernements dans le passé, se crée, la cause est-elle légitime ? Peut-on en son nom bloquer des centaines de passager (attention, rien à voir avec les grèves SNCF qui se contentent de ne pas travailler, sans empêcher désormais les non-grévistes de le faire !)

D’un côté, un grand nombre d’avancées de notre société se sont faites grâce à des transgresseurs, c’est à dire précisément des gens qui ont été plus loin que la simple grêve/manifestation. Mais 1-il s’agit tout de même plutôt d’avancées sociales (le manifeste des 343 salopes menant à la loi sur l’avortement par exemple) 2-on entend aujourd’hui des appels à la désobéissance pour tout et n’importe quoi.

D’un autre côté, si une partie de la population est favorable à une mesure, et une autre défavorable, les deux parties vont-elles alors venir s’affronter pour voir laquelle bloque le plus de train, brise le plus de poubelles, provoque le plus d’opérations escargot ? Non, car ce n’est pas ainsi qu’on a conçu la démocratie ! Si une cause ne réunit que peu de gens, c’est qu’elle n’est pas populaire et le gouvernement peut continuer sa réforme de manière légitime (au delà de la légitimité d’avoir une assemblée élue au suffrage universelle qui votera la loi).Mais de plus en plus, qui est prêt à se mobiliser pour une cause qui ne le touche pas directement ? Qui va sacrifier ses courses du samedi pour aller manifester ? Moi le premier, je me déclare pas prêt du tout à aller manifester pour soutenir cette bonne dame avec qui j’étais pourtant d’accord.

Autant dire que je suis complètement perdu, j’entends bien les arguments des deux côtés, et ils me semblent tous importants. Je ne sais quoi penser. Au secouuuuuuuuuuuurs !

(Comme promis, c’était assez chiant, je vais arrêter de parler politique)

Ce feu qui nous dévore

mars 12th, 2009

Quand on a pas de pétrole le courage d’appeler un ramoneur, on peu avoir des idées DVD

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Rencontres

mars 8th, 2009

Les supermarchés ne cachent pas que des gros pervers.

Je pensais, ou même j’espérais y trouver un petit blond, comme je les aime. Et finalement, je suis ressorti avec un petit brun :
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Les nouveaux commerçants

février 25th, 2009

Je me disais bien que sa tête me disait quelque chose au caissier de l' »OnePrice Journalier »: 40 ans, peau mate, l’air un peu lubrique, soupesant avec un peu d’insistance ma baguette.

Ah, et puis ça m’est revenu, sur bidulegay.com hier soir, dans mes recherches « pas loin de chez moi », il y avait sa tête … et puis sa bite aussi.

C’est beau le commerce de proximité.

La magie de Nawel

février 16th, 2009

Sur le grand salon pro où je passe la semaine, même si c’est la crise, les gens essayent tout de même d’appâter le client en donnant des goodies.

Ainsi un stand m’a offert un petit kit d’urgence : pansements, désinfectant, le tout dans une mini pochette avec marqué « Canada » dessus. Ca n’a pas de rapport avec le salon, mais c’est toujours sympa.

Et puis j’avais à peine reçu le cadeau que je me coupais dans les 5 minutes qui suivaient … c’est la causalité, j’en suis sûr  !

Dommage que leur goodies ne furent pas de capotes 😀 😀

Barcelone en 23h

février 15th, 2009

Ça fait maintenant la 4ème année consécutive que je viens à Barcelone pour le boulot, à la même époque en février. Et ça fait 3 ans de suite que je me débrouille pour arriver le samedi et non pas le dimanche comme les autres collègues.

Arrivée donc hier 14h15, sans problème. Direction l’hotel à PDs (c’est marqué dessus ou presque), puis retrouvage d’une jeune collègue et son ami, et là, je me fais embarquer dans un pub irlandais pour mater du rugby… sisi ! ça ne s’invente pas. Bon, ça n’a pas duré trop longtemps, et puis ça fait une expérience culturelle assez intéressante. Et puis la sangria a pas mal aidé aussi (pas loin du pichet tout seul, après ça, les rugbymen ont l’air plutôt cool, en plus d’être bien foutus !).

17h: direction shoppiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing (hystérique). 2 magasins Desigual plus tard, j’ai « gagné » un jean, un sac, un gilet et un polo. J’adore Desigual !

20h: on achète une bouteille de champagne dans le carrefour du coin. Ca, c’est pour lundi soir, l’anniversaire de ma boss, qu’on compte bien déboucher (la bouteille !) sur la playa.

20h30: Bar de l’hotel de ma jeune collègue, on fait péter le Moët, et nous buvons à la crise.

22h: Miam au Mata-mala, je recommande l’adresse, même si c’est un peu cher pour ce que c’est.

Minuit et des brouettes, retour à l’hotel à PDs, un mal de crane horrible, et juste envie de dormir. Mais cette année, comme tous les ans, j’ai décidé que non, j’étais pas venu un jour à l’avance pour dormir le soir. J’ai déjà un petit historique sur la question :

– 2007: Le samedi soir, je veux sortir, mais je sais pas où, et puis j’ose pas, et puis je chat en ligne pour trouver un espagnol qui me montre les bars et tout, la seule proposition que j’obtiens est celle d’un moche de 55 ans qui veut me payer pour la nuit… je me couche dépité
– 2008: Je me fais violence (je hais sortir seul, et les villes étrangère me font peur quand je suis seul, chacun ses névroses hein), et j’essaye de retrouver la « Salvation » où j’étais allé avec des amis quelques mois avant. Je passe bien 3 ou 4 fois devant avant de me rendre compte que c’est fermé. Je rentre dépité à l’hotel, et je surfe sur le net pour trouver un autre endroit de sortie, pour finalement abandonner, par lacheté essentiellement

Et bien cette année, malgré le mal de crâne et la fatigue, je suis sorti jusqu’au DBoy, qui est en fait l’ancienne Salvation. Le lieu a assez peu changé, il a 2 bars en plus, dans les salles, et on notera la disparition de la backroom (ou alors je l’ai pas bien cherchée 🙂 ). Un lieu très « boom boom » côté musique, mais avec du son vraiment sympa, et une ambiance assez bonne. Population répartie entre des les groupes de 20-25 ans, genre étudiants, et les 35-40 bodybuildés.

Pour le coup, le mal de crâne n’était pas qu’un subterfuge pour me trouver une excuse pour ne pas sortir, il s’est encore accentué à l’intérieur, et après une heure, je dansais comme un débile, les yeux fermés tellement j’étais fatigué. J’ai donc préféré rentrer, pas trop tard (dans les 3h30). Mais au moins, je me suis prouvé que je pouvais sortir tout seul, truc de fou 🙂

13h15: Squattage d’un café en face de l’hotel d’où je viens de checkouter, en attendant d’aller check-iner dans l’hotel « pro » où je vais partager ma chambre avec un collègue (c’est la crise ma bonne dame).

Je me rends compte finalement qu’arriver la veille, c’est pas le meilleur plan. Je suis claqué de la semaine de taf pour préparer le salon (et c’est pas de la blague), soit je sors et j’en profite pas, soit je sors pas et c’est bien utile de venir 23h à l’avance et payer une chambre d’hotel… Mon plan d’avenir pour l’année prochaine, c’est avoir un amoureux, qu’il me rejoigne, et rester après le salon (qui finit le jeudi soir) tout le week-end. Avis donc aux amateurs 🙂

S’il y a encore des gens qui lisent ici, c’est vraiment que vous n’avez rien à faire de votre journée … je n’ai pas le courage de relire tout ce que je viens d’écrire, tant c’est inintéressant. Promis, je vais essayer de relever le niveau prochainnement.

Ce que je veux

février 11th, 2009

Alors qu’une semaine de stress complet a eu raison de ma prolixité bloggesque, je retrouvai ce lundi le cours normal d’une vie professionnelle remplie laissant place à un peu de vie personnelle, partagée entre un chat qui aime beaucoup miauler et faire des calins … la nuit (3 interruption volontaires de gros sommeil (enfin, de MON sommeil ) en 5h cette nuit par exemple), et un déplacement particulièrement intéressant aujourd’hui … Zurich, en Suisse allemanique primitive (voir la leçon de Marie-Thérèse).

C’est lorsque, dans le taxi ce matin, c’est à dire donc après ma nuit, nous avons doublé un noctilien, que j’ai réalisé que ça n’allait pas du tout ! Et c’est maintenant, posé dans le Starbuck de la gare, que je compté que je me suis levé à 5h30 pour 1h20 de meeting, ce qui fait donc que j’ai perdu 4h10 de ma journée ! Logique non ?

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Me voici donc dans un StarBucks, qui ressemble à tous les StarBucks du monde comme en atteste la photo typiquement Suisse-Allemande, à regarder les autres gens qui ont probablement eux aussi perdu 4h10 et tentent de les rattraper en utilisant le Wifi et en faisant semblant de bosser bossant (non en plus j’ai du taf, c’est vrai !).

Et je me disais, tout de même, dans mon boulot idéal, que nulle doute, je vais avoir un jour, je bosserai de chez moi disons, 2 jours par semaine, je devrai porter le costard de temps à autre (j’aime bien ça, j’avoue), mais le reste du temps, je serai obligé de m’habiller en bobo soigné, j’aurai un MacBook Air que je sortirai aux Starbuck à l’étranger, principalement Londres, Amsterdam, New-York, Seattle et Tokyo, et dans les cafés bobos à Paris, et surtout, le taxi qui ma mène à Roissy ne m’attendra PAS à 5h45 du matin !

Difficile, moi ?