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PNPO: Roméo et Juliette

vendredi, octobre 21st, 2011

PNPO

  • Quoi : Roméo et Juliette de William Shakespeare, mise en scène d’Olivier Py (Création)
  • Où : Odéon / Théâtre de l’Europe
  • Quand : Mercredi 19 Octobre 2011 à 20h
  • Mon opinion : « assez bien aimé »

Tout le monde connait plus ou moins l’histoire de Roméo et Juliette mais peu l’ont lu. J’ai moi même essayé et j’ai tenu une bonne dizaine de page.
Cependant, lorsqu’après trois minutes un des hommes de Capulet crie « on va leur péter la gueule à ces Montaigu » j’avais la réponse à l’une des mes question : « Olivier Py a-t-il changé le texte ? ».

Côté acteurs, c’est du bon, du très bon même. Je regrette un peu le côté très jeune, très formaté de Roméo (Matthieu Dessertine), qui nous sert une palette d’émotion très variée mais très « sortie de conservatoire ». Cela n’ôte rien  à la qualité de ce qu’il fait, mais le personnage manque un peu de profondeur. Qu’il passe la moitié de la pièce torse nu sous sa veste largement ouverte est absolument agréable, mais n’aura pas su me transporter.
Juliette (Camille Cobbi) … oh Juliette… sa voix grave et rauque est simplement formidable. Là, on a la profondeur, on a l’émotion.
Et tous les autres sont très bien aussi, vraiment, c’est assez incroyable.

Côté mise en scène, mes deux comparses L. et S. on adhéré à 100% je pense. Moi pas.
Je ne suis pas contre les fioritures, les adaptations, les changements, et j’ai trouvé la grand majorité d’entre eux vraiment très très bien. L’espace  scénique est remarquablement exploité, la présence d’un piano ne vient absolument pas entacher le texte, et la réécriture de certains passage les rends probablement plus compréhensibles, plus proches de nous, plus chargés en émotion qu’une traduction littérale en vers de bout en bout.
J’ai eu en revanche beaucoup de mal avec quelque passages horriblement vulgaires ou simplement décalés mais sans intérêt, du moins, aucun que je n’ai compris. Encore une fois, je ne suis pas contre par dogme, la vulgarité ne me choque pas en elle-même, les digressions peuvent être bienvenues, et sur une scène très forte entre Juliette et son père, scène répétée une deuxième fois sous une musique du piano qui couvrait les voix et amplifiait la folie, la réécriture moderne à la limite du pastiche a permis de nous rapprocher de la scène.
Mais quand Roméo et ses deux amis s’empoignent le paquet (oui oui) font deux minutes de blagues scabreuses, se touchent les fesse et miment le sexe, je ne comprends pas l’intérêt. Ni celui des manière vulgaires prêtées à deux ou trois reprises à la nourrisse. Ni celui des calembours du serviteur de Capulet.

Non vraiment, je n’ai rien contre tout cela lorsque j’en comprends le sens, l’intérêt. Mais trop souvent j’ai eu l’impression qu’Olivier Py avait juste voulu insérer ça là, et ceci ici, juste pour rire, comme ça. Et c’est ça qui m’a beaucoup dérangé.
Pas au point de finalement gâcher mon appreciation du reste, mais suffisamment pour que je n’adhère pas complètement et qu’au final, je dise juste que j’ai « assez bien aimé », malgré la multitude de qualité autres de la mise en scène, et des acteurs.

Encore une fois, ce n’est que mon avis.
En voici un autre, trouvé alors que je cherchais une photo à voler pour la mettre ici.

PNPO

vendredi, octobre 21st, 2011

L’une des choses que je dis le plus c’est que j’ai une mémoire déplorable, et c’est vrai. J’ai lu des livres dont je n’ai plus la moindre idée de l’histoire ou des personnages, vu des films qui ne m’ont laissé aucun souvenir, eu des conversations qui ont sombré dans l’oubli, et je suis en général obligé de me faire des listes de choses à faire, ou à acheter, sans quoi je suis certain d’en oublier la moitié.

Cette année, avec L. et S. j’ai pris quelques abonnements dans des salles de danse et théâtre, histoire de mourir moins bête, ou en tout cas un peu plus cultivé.
Mais si c’est pour qu’il ne m’en reste rien, c’est assez inutile, alors voilà, Boulevard Bisounours étant de toute façon en friche, je vais occuper l’espace ici.

Disclaimer : je ne me prends nullement pour un critique, et mon point de vue sera celui du neophyte.  Je pense que l’art se doit d’être accessible, et expliqué lorsqu’il y en a besoin. J’accueille donc avec plaisir tout commentaire qui peut accompagner ce que j’ai vu/lu/écouté. Les impressions que je vais livrer ici seront les impressions après quelques jours tout au plus, assez fraiches et spontanées, c’est un parti pris.

J’ouvre donc la série des billets « PNPO » : Pour Ne Pas Oublier

Et à la fin manquait une chapka

mardi, décembre 21st, 2010

Loin de moi l’idée de vouloir tomber dans les clichés mais l’opéra n’est pas exactement le lieu de sortie le plus hétérosexuel qui soit. Et même en cette période de vacances scolaires et de grand-parents qui sortent les mouflets petit-enfants, on y a vu ce soir, attendant leurs amis, leur amant ou que sais-je, des hommes jeunes et fort mignons en train de braver le froid. J’en étais (au moins en ce qui concerne le froid), ainsi qu’un garçon dans les 25-30 ans, faisant les cent pas, protégé qu’il était sous sa chapka. Et d’échanger quelques sourires avec moi, alors que j’attendais qu’A. arrive, lui qui a la curieuse qualité d’être à l’heure et pas en avance.

Sur ces entrefaites, la pièce commence, des pas de deux, des pas de trois, des pas de un mais ça ne s’appelle probablement pas comme ça. Bref, beaucoup de pas, et si je ne suis pas critique, j’ai tout de même trouvé ça plutôt très bien. Sans comparaison avec le dernier ballet que j’avais vu à Garnier où deux danseuses du corps s’étaient simplement rentrées dedans… si si !

A l’entracte, commence la loose ultime. D’une part le bar de l’Opéra n’accepte pas la carte bleue ! Et A. et moi de nous retrouver comme deux ronds de flan. J’ai tout de même fusillé le serveur du regard en lui disant très dignement : « soit ! nous resterons donc sobres ». Je doute qu’il ait réalisé à quel point ça claque comme réplique.
De plus, inpossible retrouver Monsieur Chapka. Mon légendaire sens de la physionomie ne m’aida pas, mais je pense pouvoir dire qu’on ne l’a effectivement pas croisé. En tout cas, moi, je ne l’ai pas vu.

Et puis arrive la deuxième partie. Et encore une fois je ne suis pas un critique, mais bon, ce premier violon a tout de même grincé beaucoup sur ce pas de deux accompagné de juste ce violon et d’une harpe. Et s’ils croient que le demi-couac du flûtiste vers la fin ne s’est pas entendu, c’est qu’ils comptaient un peu trop sur les bavardages du public (oui, je hais les vacances scolaires 🙂 ).

Au final, c’était tout de même très très bien en ce qui concerne la danse. Et la seule déception c’est de n’avoir pas revu cette chapka.

Précision finale : c’était à Bastille, et c’était le Lac de Cygnes 🙂

Antitweet

mardi, avril 27th, 2010

Je suis massivement réactionnaire : je n’aime pas tweeter. J’ai développé toute une théorie sur la manière dont la limitation à 160 140  caractères allait nécessaire créer une ontologie ad hoc, nécessairement moins bien faite que si elle avait été conçue, si toutefois elle était unique. Tout ça pose de sérieux problèmes sémantiques. C’est plein de jolis mots, j’avais espoir que ça en jette un peu !

La vraie raison, c’est qu’il me faut en général plusieurs jours pour me motiver à parler d’un truc alors que les gens qui tweetent le font en dix secondes sur le iPhone (ou autre), et que je me fais griller à chaque fois !

Par exemple, je suis sûr que G. avec qui j’étais au concert de Mika hier a déjà tout raconté ! Le public très … « grand public », les deux bofs qui essayent de griller tout la file sans y connaître personne (ben oui, si tu connais quelqu’un c’est pas vraiment griller, c’est le jeu ma pauvre Lucette,) alors que pour une fois, c’était bien organisé et un poil surveillé même, sisi ! Les gamins de 4 ans avec leurs parents … pour voir Mika à Bercy, normal … les mains levées à l’unisson en forme de cœur sur Happy Ending que même pour moi c’était trop mièvre (alors que j’adore cette chanson)…

Et puis surtout, entre les deux parties, le type qui me tape sur l’épaule et qui me dit « Excusez-moi vous êtes grand, avant que vous bougiez je voyais bien » …. ben ouais, c’est beau de rêver 🙂 G. a été bien urbain de demander en criant si tous les gens devant pouvaient se baisser … le type ne savait plus où se mettre !!

Bon, bref, c’était juste pour dire que j’étais au concert de Mika en fait… et que je me suis explosé la main en essayant d’ouvrir la canette de coca spéciale collector qu’ils distribuaient à la sortie … j’aurais mieux fait de pas avoir soif et d’être collectionneur, ça m’aurait fait deux raisons de garder mon doigt entier.

Avant je finissais toujours mes phrases …

jeudi, novembre 19th, 2009

alors que maintenant je ……

Des blagues sur la pièce que j’ai vue ce soir, on peut en faire beaucoup je pense. Spontanément, j’ai pensé à une écriture en duo : l’un commence toutes les phrases, l’autre les finit… pas de bol il était malade [insérer rires].

Honnêtement, je n’aime pas caricaturer les choses lorsque je tente de faire une critique.
C’est ainsi que ce qui suis représente très réalistement un dialogue de la pièce.
Toute la pièce même, en fait.

– « Eh toi ! Oui toi ! Tu te …. « . « N’est-ce pas ? »
– « Oui, sûrement. »
– « Non tu ne dois pas. Où vas…. »
– « Non, je … tu sais bien …. je dois … »
– « Mais où … ? »
– « Oui, c’est vrai, mais je dois …. »
– « Mais je suis bien ta nana … n’est-ce pas ? Tu le sais ? Est-ce que tu …. »
– « Oui, bien sûr, mais on ne peut pas …. »
– « Non, bien sûr, tu crois n’est-ce pas ? »
– « Oui je … »
– « Non, vraiment tu … »

Et ainsi de suite …
C’est drôle deux minutes, mais ça saoule vraiment vite !

Heureusement, il y a les deux acteurs, dont Nathalie Baye qui joue tout de même très bien !
Mais ça ne sauve pas un texte et une mise en scène lancinants ….

Ça s’appelle Hiver, c’est au théâtre de l’Atelier, n’y allez pas !
(Accessoirement, la salle était à moitié vide, et l’on n’a pas pu occuper les meilleurs sièges qui pourtant étaient vides …)

C'est parce que je connais l'ouvreuse ….

dimanche, mars 29th, 2009

Si j’avais des amis à des postes importants comme par exemple responsable de l’approvisionnement en trombones chez France Télévisions, j’aurais tout loisir de pouvoir assister au JT de David Pujadas en backstage, et autres événements qui feraient de moi un jet-setteur incontournable de la scène parisienne.

A la place de ça, mes amis sont formidables, travaillent pour des groupes de télés étrangers qui ont fort peu de moyens, et qui pour garder les apparences offrent des places de spectacles qu’ils sponsorisent a leurs employés. C’est ainsi que faute de JP Pernaut ou autre Harry Roselmack, A. m’a convié à voir « Abba Mania » vendredi soir au Grand Rex.

On retiendra une tunique en fuseau bleu tout à fait discutable, et un public mi-vieux mi-jeunes, avec quelques tapettes au milieu. Et un show à l’américaine parfaitement millimétré : « there’s juste someone else I’d like to thank, and it’s you, you’re a wonderful audience, please give yourselves a big applause ! » et autres foutaises 🙂
Les fauteuils du grand Rex sont absolument confortables, et les invitations étaient pour des bonnes places, en bas, chez les riches, là où on entend bien, alors qu’en haut le son est complètement pourri, ce qui prouve que décidément, il y a une justice !

Hurler « Dancing Queen » sans se taper l’affiche, voilà un luxe qui n’a pas de prix !

Une page de publicité

lundi, mars 23rd, 2009

Habituellement, je ne suis pas de ceux qui proposent des choses insolites. Et c’est en partie pour ça que je reste très mainstream. J’aimerais aller dans les petits cafés-théatres, écouter des trucs pas connus, mais en général je prends peur, et surtout, je n’en ai jamais l’initiative.

Une fois n’est pas coutume, je prends mes cliques, mes claques, cityvox (chttcthh, pas de marque !) , et je vais voir ça : Sentiments et petites pudeurs à la comédie des 3 bornes.

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Et bien c’est sans prétention, ça dure une heure, c’est simple, et c’est drôle. Ça commence bien la semaine !

Beautiful Thing

dimanche, janvier 25th, 2009

J’avais gagné sur Yagg la semaine dernière 2 places pour Beautigul Thing au Vingtième Théatre, ça fait toujours plaisir (en vrai il suffisait de répondre par mail à une question … ce qui est encore bien plus facile quand une connaissance vous l’indique 🙂 ). A peine arrivé sur place, qui voilà donc, si ce n’est Matorif et son chérichou !

Déjà, la bonne surprise : si le théâtre ne paye pas de mine, la salle est très bien, les sièges sont confortables, et on se crois pas chez Easyjet (alors que dans la plupart des théâtres, même renommés, ça laisse à désirer). Cependant, c’est une considération un poil superficielle 🙂

Un peu d’analyse de fond donc (ça en jette hein ?). Déjà, je n’avais pas vu le film, ni la pièce, donc je partais vierge pour cette expérience. L’histoire est sympa (Angie, adolescent Anglais un peu en marge de ses camarade s’éprend de Ste, son voisin de palier, battu par son père et son frère, gros bourrins défoncés), le tout sur fond d’Angleterre ouvrière (l’action se situe dans une barre HLM de Londres), très gris et pas très joyeux. Il se passe pas des masses de choses, et si je veux pas tout révéler, je peux rien dire 🙂

Côté interprétation, bah, que dire …. c’est pas mal quoi, mais ça ne m’a pas donné l’impression d’une troupe professionnelle… et pourtant on est déjà assez loin de ce qu’un troupe amateur, même expérimentée pourrait faire. Donc je sais pas trop quoi en penser en fait. C’est vraiment sympa, les « adultes » jouent vraiment correctement, très juste… les deux « jeunes » (en fait, ils doivent avoir 20 ans les acteurs je pense), sont hélas assez inégaux, et c’est probablement ce qui fait un peu « tiquer », avec une mise en scène un peu approximative.

Bon c’est horrible, je me rends compte que je ne sais absolument pas parler de théâtre, c’est une catastrophe ! Je vais donc faire vite : c’est un bon moment, vraiment, avec des passages très touchants, ça laisse juste un tout petit arrière-goût de pas fignolé … donc pour des places offertes, c’était plus que bien ! Après, c’est vrai que le prix était à 20 euros, et là, ça aurait été un tout ptit poil trop ….

Finalement, je suis bien mal pour faire une recommandation ou un non-recommandation … moi j’ai passé une bonne soirée, et je suis très nul comme critique 🙂

Guide touristique du groupe de Gays à Berlin

jeudi, décembre 18th, 2008

Nous partîmes 6 et arrivâmes 14, sisi ! (je me fais d’ailleurs voler la primeur de l’expression et de l’info par Matoo, ça m’apprendra à essayer de bosser au lieu de blogger au boulot). Voici donc une selection des up and downs, totalement objective, digne des grands guides touristiques.

Air Belin:(*) une compagnie pas (trop) chère.

  • On aime : l’avion tout neuf, et les sandwichs gratuits, pas tout à fait comme une vraie low-cost donc.
  • On n’aime pas : l’heure de retard à Orly, absolument pas de leur faute (alerte à la mochebombe, ils ont dû faire venir le robot destructeur pour le faire sauter), mais il faut bien critiquer.

Le groupe à 14(**)

  • On aime: que quelqu’un ait toujours une connerie à dire ou encore mieux, à faire.
  • On n’aime pas: essayer de rester groupés sur Unter den Linden un samedi après midi.

Le restaurant Italien près de Oranienburge (0)

  • On aime : là ? rien
  • On n’aime pas : la bouffe sans goût, le serveur désagréable qui ne veut pas de nos cartes bleues et nous hurle dessus

Le squat/gallery/bar sur Oranienburger (***) dans ce qui ressemble à  un immeuble abandonné.

  • On aime : oui, on aime beaucoup. Monter par une escalier taggé façon squat de banlieue pour trouver un bar cosy avec un DJ et musique techno sympa, alors qu’on venait de visiter une gallerie improvisée en plein terrain vague, remplie de sculptures en métal pas mal du tout, oui, on aime !

Le Berghain (***) Boite techno aux proportions assez ahurissantes.

  • On aime : le bâtiment très Gotham CIty, la techno à fond diffusée par des enceintes de 8m de haut, et qui pourtant ne fait pas mal aux oreilles en sortant (musique composées essentiellement de basses). On aime le côté glauque des mini backroom avec les mecs typés quarantaine, cuir, crane rasés. Enfin on aime, on aime, on trouve ça rigolo quoi :). On aime les taxis qui attendent à la sortie, même au milieu d’une espèce de friche industrielle.
  • On n’aime pas: la drogue partout partout, la crise d’angoisse en rentrant (qui n’a rien à voir avec l’endroit, j’en conviens volontiers).

Le musée de la Stasi (**), ancienne police politique de la RDA, connue surtout des Français depuis le film « La vie des autres ».

  • On aime: les documents traduits en Français (sur un livret séparé, dommage), les centaines d’objets et gadgets d’époque, les anecdotes mélées à une explication de fond.
  • On n’aime pas: que seul certains des panneaux soient traduits

Le musée de Checkpoint Charly (*)

  • On n’aime pas: ben non, on n’aime pas trop. C’est une musée vieillissant, un peu foutoir, peuplé uniquement d’anecdotes.

East Side Gallery (**): entre OstBanhof et Warschauer Straße‎, 1,3km de mur de Berlin conservé à son emplacement, et peint par des artistes en 1990.

  • On aime: le côté historique, la possibilité de voir vraiment sur 1km la ville séparée en deux, les dessins d’artistes.
  • On n’aime pas : les travaux sur les berges, les tags qui recouvrent la plupart des dessins originaux, le froid de canard.

Le More (***): le more est un restaurant sympathique le quartier Gay.

  • On aime: l’accueil, le cadre, les serveurs (et le manager dont l’un des membres du groupe est tombé instantanément amoureux), les cocktails, la bouffe elle même, vraiment très bonne !
  • On n’aime pas : les vieux moches qui nous ont matés pendant tout le repas.

La GMF (la soirée, pas l’assurance !) (****):Soirée Gay, trouvée dimanche soir, se déroulant au 12e et 15e étage d’une tour de bureau. Original;

  • On aime : le cadre, la vue, la musique, les lumières, la population faite essentiellement de beaux mecs entre 20 et 30 ans, les videurs à l’entrée : « Vous êtes Français ?  Vous êtes pédés ? Ici c’est une boite de pédés hein ! Bon, entrez ! » (en Français, oui oui).
  • On n’aime pas: se prendre un vent, les Allemands ont horriblement mauvais goût 🙂

Et en général (***)

  • On aime : les week-ends entre amis, les visites, la marche, la fiesta, c’est le kiffe ! (toute tentative de jeuniser l’image du présent blog serait purement fortuite.) (ou pas).

En direct de ..

lundi, octobre 27th, 2008

Avec les amis/copains/connaissances – oui, j’ai une échelle pour tout ça, et des catégories où je range les gens, mais je vais pas non plus révéler la composition des groupes, ça foutrait une sale ambiance. Avec les amis/copain/connaissances donc, nous avons 2 fils de mails qui courrent depuis plus d’un an : le fil « nawak » et le fil « zik/mp3 » (oui le mp3 c’est MAL, mais c’est bien sûr juste pour voir si on va acheter l’album, un peu comme la préécoute à la fnac, sans le mec qui pue des oreilles et qui a le casque qui fonctionne (vu que sur les deux, il y en a toujours un qui marche pas) ).

Et dans le fil « zik/mp3 » on échange les infos sur les concerts, qui va voir quoi, où et quand, à quelle heure on se retrouve, etc… Avant, je prenais souvent 2 places partout où j’allais, je trouvais bien quelqu’un pour m’accompagner. Et puis, il y a deux semaines, j’ai vu Berry, et  ma deuxième place est restée inoccupée. Alors maintenant, je prends une seule place, ça fait vachement célibataire qui croque la vie, qui adore trop son célibat parce que comme ça il peut aller à plein de concerts. Ouais, on y croit.

Je suis donc allé seul, sans soutien amical, à la Cigale pour voir Ani Di Franco. Envoyé spécial dans un arrondissement à deux chiffres, rien que ça, pour une artiste dont je connais à peine deux albums. L’audience était principalement féminine, à forte majorité goudous, ce que j’ai trouvé plutôt cool, des goudous et des hétéros (souvent chevelus, sautant de haut en bas pendant les chansons, et avec un goût vestimentaire très discutable), ça change et c’est bien !

Première partie : Anais Mitchell, chanteuse folk sympa, et « Hamell on Trial », un excité plutôt rigolo.
Et puis Ani Di Franco, vraiment vraiment bien ! La pèche, elle enchaine chanson sur chanson, excitée sur sa guitare, sans une pause, tout en transmettant une vraie énergie à son public (conquis d’avance il est vrai, et ça aide, le public est chaud, la performance est meilleure, le public est chaud, ainsi de suite).

Bref, à tous ceux du fil « zik/mp3 », tant pis pour vous, c’était génial 😀


Discover Ani Di Franco!