Boulevard bisounours

Un truc que je rêve de faire depuis assez longtemps, c’est arriver chez de parfaits inconnus dont une fenêtre ouverte laisse sortir un super bonne odeur de cuisine, sonner, une bouteille de vin à la main, et annoncer la couleur :  « bonjour, ça sentait super bon alors je me suis demandé si je pouvais manger avec vous ». Juste pour voir la tête des gens.

Très sérieusement, ya un concept à creuser là.

4h35, à 7 dans une voiture, à 130 sur l’un des quarante périfs de Mexico. Six Mexicains et moi. L’espace d’un instant je me dis tout de même que c’est un poil gonflé… j’ai laissé Alex s’occuper au Lipstick, et je suis parti avec Ricardo et ses amis, je ne sais pas où, je n’ai pas de téléphone, V. n’a cessé de nous répéter que le D.F. c’est dangereux …. et puis bon finalement, ça me sort de la tête aussi vite que c’est venu, ils ont pas l’air bien méchant !

Il y a des choses qui ont quand même l’air universelles dans le monde : Madonna et Britney dans les boites gay, le culte de la jeunesse et du corps bien lisse, le sourires en coin, et le dandinage de fesses. Rien de nouveau ici !

On avait fini l’après midi avec un verre (bon d’accord, 2 grands verres) de vin dans un bar bobo-branchouille pas loin d’un parc que nous n’avons finalement pas trouvé, bouffé un hamburger local directement dans la rue, glandouillé à l’hôtel, ça s’annonçait vraiment bien, et ça ne nous a pas déçus !

Retour à 8h, Ricardo me ramène, j’ai dormi quinze minutes, nous repartons ce soir, j’emmène au moins dans mes souvenirs un peu des délices de Mexico.

Bloqués par le soleil, obligés de se réfugier dans un café internet à cause du soleil, c’est rude la vie !

 Je le fais donc vite fait :
– « Oh un tas de pierres »
– « Euh non c’est des ruines »

– « On a pas idée aussi de marcher 3 heures dans un hammam »

Bref, c’est très joli, il fait chaud, il y a des iguanes partout  nous sommes en pause plage aujourd’hui, c’est le top ! Et là ce serait peut-etre bien que j’arrete sinon tout le monde va me détester 🙂

Rassurez-vous il y a aussi de mauvais cotés : on s’est fait arnaquer à la station service hier, nous venons de devoir soudoyer un flic qui nous arretait pour un imaginaire excès de vitesse, on retrouves les bases tout de meme !

Avion (12h), Hotel, Taxi, Visite, Monuments, Temple, Rue, Taxi, Musée, Métro, Resto, Hotel, Taxi, Bus (5h), Fiestaaaaaaaaaaaaaaa !

 Rahlala, c’est bien quand même les vacances. A peine retournés à San Luis Potosi, notre ville pour quelques jours, V. doit faire un tour au bureau, nous laissant avec les amis et amies de B. : la petite vingtaine, muy guapos, on se pose dans un parc, on commence les jeux à boire vers … 17h, on prend un coup de jeune là. On enchaine sur une soirée chez des collègues de V. … arrosée, on rentre péniblement en taxi.

Le lendemain, nous étions sur le point de partir visiter la ville quand le coup de fil (16h) nous indique qu’il faudrait plutôt aller à une après-midi/soirée et qu’il arrive dans 3 minutes nous prendre en voiture. A 17h30 donc, il arrive, et nous allons à une soirée …. arrosée, avec 2 serveurs pour les boissons et le barbecue, et d’autres attraction dont Matorif parle  bien mieux que moi …

 Aujourd’hui, … tentative de footing dans le parc …. fermé. Ben oui, on est est lundi 🙂 Nous venons de reserver un avion et une voiture pour la suite, c’est déjà bien trop organisé !

La suite au prochain épisode….

La psychologie du PD en manque un soir de sortie est tout à fait particulière (en disant ça, je me mets déjà 3/4 des gens à dos, vu que je vais parler de ce qui se passe dans ma ptite tête et faire genre tout le monde est comme ça …).

Arrivé en boite plutôt sobre, donc avec un peu de discernement, le but avoué est de passer une bonne soirée à danser, pas de chopper.

Phase 1 : Il vaut mieux rentrer seul qu’avec un moche est la pensée qui domine nos cerveaux. On danse tranquille, on mate de loin, de près, on se frotte gentiment. Et puis de toute façon, on est là juste pour danser, hein !

Phase 2 : Si on a de la chance, ya un mec intéressé, qui semble pas trop trop horrible en plus ! Mais c’est le début, on est là depuis une demie heure, on est comme Fonzy, et Fonzy il est coooooooool, faut pas se brusquer … et puis … Je peux faire mieux que ça est la seconde pensée qui arrive ! (pétasse, moi ?) A noter quand même que l’idée de repartir seul s’estompe déjà un peu avec l’alcool

Phase 3 : La vodka commence à bien faire l’effet, ça fait 2 heures qu’on tourne, là c’est bon, on a bien vu tous les mecs, on peut se fixer sa target (je tente le tout pour le tout dit le cerveau), et se prendre un vent (c’est peut-être là que j’ai tort de généraliser me souffle-t-on sur ma gauche…) .

Phase 4 :  Finalement, le mec de le phase 2 était pas si mal –  Il vaut mieux rentrer accompagné d’un mec pas trop mal que seul  !! Ah ben oui, mais pas de bol, il a pas trop apprécié de se faire snober plus tôt.

Phase 5 : Le noctilien tout seul. J’ai trop bu – qu’il pense le cerveau … et dire que je bosse demain …

Et la semaine prochaine, on recommence !

Nom : Bar à manger
Adresse : 13 rue des lavandières Sainte Opportune, Paris
Site : http://baramanger.canalblog.com/

Alors, c’est tout petit, déco de bon goût, une mezzanine et un rez-de-chaussée sur bar, le lieu est vraiment cool.

La carte, c’est simplement excellent. Les proportions ne sont pas monstrueuses, mais on sort de table sans faim.

Niveau prix : j’y suis allé le midi, et c’est pas cher : 13/15/18 pour 1/2/3 plats. Il semble que le soir, les prix gonflent un peu. De toute façon c’est en bas de chez moi, je vais y être fourré souvent moi 🙂

Ben oui, ya le métro mais il y aussi les grands magasins. I. et moi allons régulièrement nous fournir, surtout que ça manquait cruellement de tabourets chez nous.

Et tu fais quoi, au milieu d’un BHV rempli de bombes sexuelles mâles quand tu choisis des trucs avec ta colloc : ben tu parles en articulant bien fort : »ah oui, pour TA chambre, ce serait pas mal ça ».

2 soirs bourrés, 2 soirs que j’accoste un garçon. Finalement, je vais revenir sur mes préjugés, l’alcool c’est bien !

Fort de mon expérience j’ai voulu mettre en pratique pour des choses un peu plus conséquentes que trois chouquettes ! Le sujet du moment : m’acheter un matelas. Je réfléchis, j’essaye, je tergiverse, je me décide pas, je re-réfléchis, etc…

Et finalement la révélation, un super Dunlo-pile-poil ! Et bien grâce à une petite erreur sur le site web en question, je viens de gagner 100 €, juste en indiquant l’erreur et demandant le prix moins cher. Si c’est si simple, je vais devenir un super négociateur moi !

… il me faut bien un quart d’heure pour expliquer ce que je fais. Et encore, je suis pas sûr que quiconque ait vraiment compris, la conversation finit souvent pas un « ah oui je vois » qui veut dire « je comprends rien, mais c’est pas très intéressant, parlons sexe et fringues plutôt« . Il y a même un groupe facebook dédié à ce problème, ce qui me console au moins sur un point : je ne suis pas le seul !

Il y aurait bien-sûr la solution simple de dire « je travaille dans l’informatique« , ça a l’air simple, les gens posent pas de questions a priori ….

Oh l’erreur ! C’est tout à fait naïf : tu balances ça et dans les trois secondes, quelqu’un te demande de réparer son Windows, sûr ça ! Alors bon, tu dis que t’es commercial, et on te regarde de loin genre t’as plein d’argent mais tu le voles aux pauvres clients et en revendant l’essence de ta voiture de fonction.

Finalement, il vaut peut-être mieux dire « je ne parle pas de boulot » ou alors « je suis rentier« , au moins ça la pète ça.