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Barcelona – encore une fois

vendredi, octobre 22nd, 2010

Je le disais déjà ici je viens une fois par an à Barcelone pour le travail.

C’est quasiment ma seule occasion d’ailleurs de venir ici. Du coup, cela m’a pris plusieurs années avant de voir un peu à quoi ressemble la ville, à force de me libérer une heure par ci, deux heures par là. Il y a trois-quatre an de ça j’étais venu avec M.,A.,F. et C., et j’avais enfin pu voir une autre partie de la ville : quelques bars gay, une boite, un peu de la vie nocturne.

Ce week-end (enfin, un grand week-end, Jeudi à Lundi), j’y suis avec O. et S. pour quelque chose encore un peu différent : nous louons un petit appartement dans le quartier de Gràcia et pas vraiment de programme. Gràcia, c’est un ancien village, qui est maintenant bien intégré dans Barcelone mais qui – m’a-t-on dit – garde son esprit de village. Les habitants essayent au maximum de louer ou vendre à d’autres habitants du coin afin de préserver le quartier et limiter l’invasion des bobo-hipsters.

Nous voilà donc à trois (et bientôt quatre, un ami nous rejoignant ), après n’avoir presque pas trop attendu hier dans l’avion en fonction des grèves, sans réel programme, ce qui au final me convient parfaitement. Si j’ai de la chance je trouverait quelques photos à faire et un peu d’inspiration pour savoir quoi faire de « l’autre blog », et autres questions existentielles. Et au pire, je passerait juste un excellent week-end. C’est un risque que je suis prêt à prendre 🙂

Des déplacements

dimanche, septembre 12th, 2010

Je pense bien que j’en ai déjà parlé, mais honnêtement je ne m’en souviens plus. Et puis le risque de faire peur à mes trois lecteurs ne va pas trop m’effrayer.

Mon première salon professionnel, c’était l’IBC 2004. Ou alors 2003. Mais en tout cas c’était il y a longtemps.
Depuis, j’en suis à mon troisième employeur, et me voilà à nouveau à l’IBC, mon 5ème ou moon 6ème, je n’arrive même plus vraiment à m’en souvenir, et j’ai vu plein de manières de vivre un salon.

Avec ma première boite, on ne sortait pas trop : resto, marcher un peu dans la ville et zou au dodo. Résultat, en quelques années j’ai pu connaître un peu Amsterdam, et chaque soir nous étions tout de même crevés du salon.

Puis avec la boite suivante, les cocktails professionnels, travailler le réseau, boire, mais pas trop (enfin ça dépend, parce que le dernier jour du 3GSM de je ne sais plus quelle année, j’étais quand même tout bleu). Résultat : professionnellement, d’avantage de contacts, et à la fin, crevé.

Et maintenant, on ajoute à ça les sorties entre collègues, pour les soirs où il n’y a pas de cocktails pro. ou alors après les cocktails. Résultats : positifs sur tout, et à la fin crevé.

Au final, on n’y échappe pas, je n’ai pas vraiment de temps pour faire mes sorties dans mon coin et explorer les sex-clubs d’Amsterdam, et quoi qu’il arrive, je serai crevé à la fin 🙂

Barcelone en 23h

dimanche, février 15th, 2009

Ça fait maintenant la 4ème année consécutive que je viens à Barcelone pour le boulot, à la même époque en février. Et ça fait 3 ans de suite que je me débrouille pour arriver le samedi et non pas le dimanche comme les autres collègues.

Arrivée donc hier 14h15, sans problème. Direction l’hotel à PDs (c’est marqué dessus ou presque), puis retrouvage d’une jeune collègue et son ami, et là, je me fais embarquer dans un pub irlandais pour mater du rugby… sisi ! ça ne s’invente pas. Bon, ça n’a pas duré trop longtemps, et puis ça fait une expérience culturelle assez intéressante. Et puis la sangria a pas mal aidé aussi (pas loin du pichet tout seul, après ça, les rugbymen ont l’air plutôt cool, en plus d’être bien foutus !).

17h: direction shoppiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing (hystérique). 2 magasins Desigual plus tard, j’ai « gagné » un jean, un sac, un gilet et un polo. J’adore Desigual !

20h: on achète une bouteille de champagne dans le carrefour du coin. Ca, c’est pour lundi soir, l’anniversaire de ma boss, qu’on compte bien déboucher (la bouteille !) sur la playa.

20h30: Bar de l’hotel de ma jeune collègue, on fait péter le Moët, et nous buvons à la crise.

22h: Miam au Mata-mala, je recommande l’adresse, même si c’est un peu cher pour ce que c’est.

Minuit et des brouettes, retour à l’hotel à PDs, un mal de crane horrible, et juste envie de dormir. Mais cette année, comme tous les ans, j’ai décidé que non, j’étais pas venu un jour à l’avance pour dormir le soir. J’ai déjà un petit historique sur la question :

– 2007: Le samedi soir, je veux sortir, mais je sais pas où, et puis j’ose pas, et puis je chat en ligne pour trouver un espagnol qui me montre les bars et tout, la seule proposition que j’obtiens est celle d’un moche de 55 ans qui veut me payer pour la nuit… je me couche dépité
– 2008: Je me fais violence (je hais sortir seul, et les villes étrangère me font peur quand je suis seul, chacun ses névroses hein), et j’essaye de retrouver la « Salvation » où j’étais allé avec des amis quelques mois avant. Je passe bien 3 ou 4 fois devant avant de me rendre compte que c’est fermé. Je rentre dépité à l’hotel, et je surfe sur le net pour trouver un autre endroit de sortie, pour finalement abandonner, par lacheté essentiellement

Et bien cette année, malgré le mal de crâne et la fatigue, je suis sorti jusqu’au DBoy, qui est en fait l’ancienne Salvation. Le lieu a assez peu changé, il a 2 bars en plus, dans les salles, et on notera la disparition de la backroom (ou alors je l’ai pas bien cherchée 🙂 ). Un lieu très « boom boom » côté musique, mais avec du son vraiment sympa, et une ambiance assez bonne. Population répartie entre des les groupes de 20-25 ans, genre étudiants, et les 35-40 bodybuildés.

Pour le coup, le mal de crâne n’était pas qu’un subterfuge pour me trouver une excuse pour ne pas sortir, il s’est encore accentué à l’intérieur, et après une heure, je dansais comme un débile, les yeux fermés tellement j’étais fatigué. J’ai donc préféré rentrer, pas trop tard (dans les 3h30). Mais au moins, je me suis prouvé que je pouvais sortir tout seul, truc de fou 🙂

13h15: Squattage d’un café en face de l’hotel d’où je viens de checkouter, en attendant d’aller check-iner dans l’hotel « pro » où je vais partager ma chambre avec un collègue (c’est la crise ma bonne dame).

Je me rends compte finalement qu’arriver la veille, c’est pas le meilleur plan. Je suis claqué de la semaine de taf pour préparer le salon (et c’est pas de la blague), soit je sors et j’en profite pas, soit je sors pas et c’est bien utile de venir 23h à l’avance et payer une chambre d’hotel… Mon plan d’avenir pour l’année prochaine, c’est avoir un amoureux, qu’il me rejoigne, et rester après le salon (qui finit le jeudi soir) tout le week-end. Avis donc aux amateurs 🙂

S’il y a encore des gens qui lisent ici, c’est vraiment que vous n’avez rien à faire de votre journée … je n’ai pas le courage de relire tout ce que je viens d’écrire, tant c’est inintéressant. Promis, je vais essayer de relever le niveau prochainnement.

Ce que je veux

mercredi, février 11th, 2009

Alors qu’une semaine de stress complet a eu raison de ma prolixité bloggesque, je retrouvai ce lundi le cours normal d’une vie professionnelle remplie laissant place à un peu de vie personnelle, partagée entre un chat qui aime beaucoup miauler et faire des calins … la nuit (3 interruption volontaires de gros sommeil (enfin, de MON sommeil ) en 5h cette nuit par exemple), et un déplacement particulièrement intéressant aujourd’hui … Zurich, en Suisse allemanique primitive (voir la leçon de Marie-Thérèse).

C’est lorsque, dans le taxi ce matin, c’est à dire donc après ma nuit, nous avons doublé un noctilien, que j’ai réalisé que ça n’allait pas du tout ! Et c’est maintenant, posé dans le Starbuck de la gare, que je compté que je me suis levé à 5h30 pour 1h20 de meeting, ce qui fait donc que j’ai perdu 4h10 de ma journée ! Logique non ?

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Me voici donc dans un StarBucks, qui ressemble à tous les StarBucks du monde comme en atteste la photo typiquement Suisse-Allemande, à regarder les autres gens qui ont probablement eux aussi perdu 4h10 et tentent de les rattraper en utilisant le Wifi et en faisant semblant de bosser bossant (non en plus j’ai du taf, c’est vrai !).

Et je me disais, tout de même, dans mon boulot idéal, que nulle doute, je vais avoir un jour, je bosserai de chez moi disons, 2 jours par semaine, je devrai porter le costard de temps à autre (j’aime bien ça, j’avoue), mais le reste du temps, je serai obligé de m’habiller en bobo soigné, j’aurai un MacBook Air que je sortirai aux Starbuck à l’étranger, principalement Londres, Amsterdam, New-York, Seattle et Tokyo, et dans les cafés bobos à Paris, et surtout, le taxi qui ma mène à Roissy ne m’attendra PAS à 5h45 du matin !

Difficile, moi ?

Guide touristique du groupe de Gays à Berlin

jeudi, décembre 18th, 2008

Nous partîmes 6 et arrivâmes 14, sisi ! (je me fais d’ailleurs voler la primeur de l’expression et de l’info par Matoo, ça m’apprendra à essayer de bosser au lieu de blogger au boulot). Voici donc une selection des up and downs, totalement objective, digne des grands guides touristiques.

Air Belin:(*) une compagnie pas (trop) chère.

  • On aime : l’avion tout neuf, et les sandwichs gratuits, pas tout à fait comme une vraie low-cost donc.
  • On n’aime pas : l’heure de retard à Orly, absolument pas de leur faute (alerte à la mochebombe, ils ont dû faire venir le robot destructeur pour le faire sauter), mais il faut bien critiquer.

Le groupe à 14(**)

  • On aime: que quelqu’un ait toujours une connerie à dire ou encore mieux, à faire.
  • On n’aime pas: essayer de rester groupés sur Unter den Linden un samedi après midi.

Le restaurant Italien près de Oranienburge (0)

  • On aime : là ? rien
  • On n’aime pas : la bouffe sans goût, le serveur désagréable qui ne veut pas de nos cartes bleues et nous hurle dessus

Le squat/gallery/bar sur Oranienburger (***) dans ce qui ressemble à  un immeuble abandonné.

  • On aime : oui, on aime beaucoup. Monter par une escalier taggé façon squat de banlieue pour trouver un bar cosy avec un DJ et musique techno sympa, alors qu’on venait de visiter une gallerie improvisée en plein terrain vague, remplie de sculptures en métal pas mal du tout, oui, on aime !

Le Berghain (***) Boite techno aux proportions assez ahurissantes.

  • On aime : le bâtiment très Gotham CIty, la techno à fond diffusée par des enceintes de 8m de haut, et qui pourtant ne fait pas mal aux oreilles en sortant (musique composées essentiellement de basses). On aime le côté glauque des mini backroom avec les mecs typés quarantaine, cuir, crane rasés. Enfin on aime, on aime, on trouve ça rigolo quoi :). On aime les taxis qui attendent à la sortie, même au milieu d’une espèce de friche industrielle.
  • On n’aime pas: la drogue partout partout, la crise d’angoisse en rentrant (qui n’a rien à voir avec l’endroit, j’en conviens volontiers).

Le musée de la Stasi (**), ancienne police politique de la RDA, connue surtout des Français depuis le film « La vie des autres ».

  • On aime: les documents traduits en Français (sur un livret séparé, dommage), les centaines d’objets et gadgets d’époque, les anecdotes mélées à une explication de fond.
  • On n’aime pas: que seul certains des panneaux soient traduits

Le musée de Checkpoint Charly (*)

  • On n’aime pas: ben non, on n’aime pas trop. C’est une musée vieillissant, un peu foutoir, peuplé uniquement d’anecdotes.

East Side Gallery (**): entre OstBanhof et Warschauer Straße‎, 1,3km de mur de Berlin conservé à son emplacement, et peint par des artistes en 1990.

  • On aime: le côté historique, la possibilité de voir vraiment sur 1km la ville séparée en deux, les dessins d’artistes.
  • On n’aime pas : les travaux sur les berges, les tags qui recouvrent la plupart des dessins originaux, le froid de canard.

Le More (***): le more est un restaurant sympathique le quartier Gay.

  • On aime: l’accueil, le cadre, les serveurs (et le manager dont l’un des membres du groupe est tombé instantanément amoureux), les cocktails, la bouffe elle même, vraiment très bonne !
  • On n’aime pas : les vieux moches qui nous ont matés pendant tout le repas.

La GMF (la soirée, pas l’assurance !) (****):Soirée Gay, trouvée dimanche soir, se déroulant au 12e et 15e étage d’une tour de bureau. Original;

  • On aime : le cadre, la vue, la musique, les lumières, la population faite essentiellement de beaux mecs entre 20 et 30 ans, les videurs à l’entrée : « Vous êtes Français ?  Vous êtes pédés ? Ici c’est une boite de pédés hein ! Bon, entrez ! » (en Français, oui oui).
  • On n’aime pas: se prendre un vent, les Allemands ont horriblement mauvais goût 🙂

Et en général (***)

  • On aime : les week-ends entre amis, les visites, la marche, la fiesta, c’est le kiffe ! (toute tentative de jeuniser l’image du présent blog serait purement fortuite.) (ou pas).

Il forment la jeunesse …

mardi, novembre 25th, 2008

Lundi soir j’avais confirmation de ce que j’apprenais vendredi soir, à savoir que mardi midi (donc là maintenant) je partais à Dubai. A l’arrache donc, mais juste un peu.

Pas de grande nouveauté côté Paris : un taxi, un aeroport, …. ah si, ne pas acheter Têtu, chose que je fais en général à CDG, mais il paraitrait qu’aux Emirats, c’est genre moyennement bien vu (version on te coupe la tête, … ou autre chose).

L’avion c’est bien, surtout sur Emirates, c’est pas qu’une réputation : plein plein de films ( regardé « Mamma Mia! » et la moitié de Wall-E, un repas méga bon, et un mec à ma gauche qui envhahit correctement mon accoudoir ! Genre il arrive même à me toucher alors que je suis à 10cm de là, enfoncé contre le côté de l’avion à essayer de dormir. Ca me rappelle toujours la guerre des accoudoirs au cinéma, la stratégie de prendre le côté le plus rapproché et d’avancer doucement le coude. Finalement, j’ai juste poussé doucement, mais surement, avec un petit sourire, et le plus naturellement du monde, il s’est poussé … un peu. C’est fou les gens quand même.

Un fois atterri, j’ai dû marcher 3 bon kilomètres (sans exagérer) dans l’aeroport le plus « en toc » que j’ai jamais vu, mais d’une propreté impeccable. Puis 20 bonnes minutes de taxi, sur une autoroute bordée sur ses deux côtés par des buildings, non stop, sur … 30 bornes, c’est un truc de malade.  Hotel « raisonnable »: il rentre à la fois dans les quotas de la boite et m’offre un piaule grande comme 2 fois mon ancien studio, avec une cuisine et tout et tout. C’est des malades je vous dis 🙂

La suite demain, même si avec 2 réunion chaque jour et un départ à 8h vendredi je doute d’avoir le temps de visiter grand chose, mais j’inventerai un peu histoire de vous rendre jaloux.

Ils forment la jeunesse

lundi, juin 23rd, 2008

J’apprenais vendredi que j’avais un avion à 7h15 Lundi. Destination : Varsovie (Warsaw). Levé (presque) frais à5h25, joie.

J’étais tellement préparé qu’à l’atterrissage, la seule chose que je savais de la ville, outre le pays où elle se trouve, était la température qu’il allait faire. Pour voyager léger, il faut quand même prévoir un minimum !

Une des première choses qu’on remarque, c’est leur alphabet qui ressemble au notre, sauf qu’on aurait coupé le bas des lettres et décalé un peu les lignes. Ca fait des accents circonflexes à l’envers sur des « z » ou des S cédilles, c’est assez curieux, mais ça a l’air de les amuser.

La monnaie locale est le Zloti. Le Zloti n’a pas grand chose d’exceptionnel, pour un euro on peut en avoir environ 3,5. Il a tout de même la remarquable propriété d’avoir un nom qui a l’air ridicule sans qu’on arrive à faire de vrai bon calembour avec (Zloti-chelli ?  On n’est pas les plus mal zlotis ? non, rien de valable …)

Les Polonais sortent du bureau vers 16h on dirait. Nous aussi du coup, le temps de nous poser à l’hôtel, trouver du réseau et rebosser jusque 18h30.  Après quoi nous avons beaucoup marché dans la ville et dîné en terrasse. Et re-marché. Il y a environ 18 églises tous les 200m, et à 19h, elles sont pleines pour la messe ! ça fait une drôle d’impression;

Varsovie a été entièrement détruite pendant la guerre, mais la vieille ville a été reconstruite « à l’identique ». On se promenait depuis un moment, trouvant ça très joli, vraiment. Puis on s’est souvenus qu’on était dans un décor, comme Disney-Land, et on a trouvé ça bien moins beau. Des fois, vaudrait mieux ne pas se renseigner.

La Pologne, c’est pas hyper gay, voir même pas gay-friendly (voire complètement homophobe) et ça se voit : les garçons que je me suis osé à regardé m’ont fixé méchemment, et ça fait un peu peur. Et et puis on peut trainer la nuit près des remparts sans que ça cruise partout. Une ville sans pd, ça n’a pas d’âme 🙂 🙂 Il y avait des « bears » mais c’était un autre genre (voir photos ).

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