Un an à sourire
jeudi, février 17th, 2011C’était à Barcelone l’année dernière.
Arrivé bien en avance pour aider à monter le salon, j’allais rejoindre O. et S. qui étaient en ville à ce moment là pour dîner samedi. Nous commencions par un mojito, ou deux d’ailleurs, je ne sais plus bien, puis un repas, puis des mojitos à nouveaux, bref, on a passé une bonne soirée.
Je décidai de rentrer à pied à mon hôtel parce qu’après tout ce n’était pas si loin. Je me souviens précisément de cette période : j’étais en train de me faire débaucher et allais profiter du salon pour faire les entretiens chez D. tout en bossant toujours chez S. Et pourtant, pas de stress, pas trop quoi.
Je me souviens aussi précisément de ce raisonnement que j’ai fait : j’avais lu un livre quelques années auparavant nommé « body language » qui dans un de ses chapitres décrit l’expérience suivante : on montre un film horriblement triste à deux groupes test, l’un desquels a le visage figé pas des bouts de je ne sais quoi dans une position de sourire, et l’on découvre qu’ils sont bien moins sensibles que les autres, libres de leurs mouvements.
Aussi, je me suis dit que peut-être se forcer à sourire était un moyen d’être en général de meilleure humeur. Et j’essayai de suite. Le soir même sur mon chemin vers l’hôtel. A sourire comme un débile, oui oui. Au début bien sûr c’est simple, mais comme chacun sait un sourire forcé se repère tout de suite. Accessoirement, il m’en quasi impossible de le maintenir plus d’une heure. Si bien que la force de cette résolution c’est que rapidement il a fallu me mettre dans une disposition d’esprit qui me permettait de sourire. Relativiser, parce qu’en vrai, je n’ai vraiment pas à me plaindre du tout. Réfléchir : il y a souvent une solution. Profiter : à quoi bon se gâcher la vie pour des choses qui n’arriveront peut être pas.
Au bout d’un an, je dois admettre que pour moi, ça marche. Chaque jour n’est pas rose mais globalement, juste entre nous, tout va bien, et je pense avoir bien moins embêté mes amis avec mes futilités habituelles que les années précédentes. Je n’irai pas dire que « ça marche » mais en gros, pour moi, ça marche, et c’est déjà pas mal.
Le meilleur moment pour le sport …
mercredi, octobre 14th, 2009… c’est quand on voit des bites ! Et ne croyez pas ce que vous croyez, j’ai une explication rationnelle, et non lubrique (ou presque).
Il y a a en effet deux sortes d’hommes qui fréquentent les piscines :
- ceux qui s’y entraînent
- ceux qui font autre chose (barboter, faire la course avec les collègues, montrer ses nouveaux pecs, séquestrermater les petites filles, etc…)
La seconde catégorie est prude, vient nager comme on irait au cinéma et, si ce n’était pas sous le coup d’une loi, prendrait volontiers sa douche en burqa. Une fois dans les vestiaires, il préfèrent à l’espace disponible autour des bancs l’étroitesse d’une cabine qui ferme à clé, dans laquelle ils transfèrent péniblement le contenu de leur casier avant de s’enfermer à double tour afin d’être certains de se taper les coudes contre 4 côtés bien distincts.
La première catégorie considère la piscine comme un club de sport et, comme dans n’importe quel autre club de sport, se douche à poil après l’entraînement, et se change dans les vestiaires.
Or, il est beaucoup plus agréable de nager quand la piscine est remplie de sportifs, non pas pour mater (enfin, pas exclusivement) mais parce qu’en général c’est eux qui me dépassent (en forçant un peu, bien entendu !), donc c’est eux qui prennent les coups des gens d’en face, parce qu’ils ne démarrent pas juste avant moi s’ils vont plus lentement (ce qui arrive parfois, sisi, spécialement lorsqu’ils viennent de parcourir 3,5km et qu’ils récupèrent en brasse, je vous l’accorde), et surtout qu’ils sont bien moins nombreux !
C’est grâce à ce raisonnement imparable que je sais avant même de voir le bassin, si je vais devoir me frotter aux boulets ou pas : ça dépend du nombre de bites à l’air dans les vestiaires, CQFD.
Deux semaines et 1/2
mercredi, mai 27th, 2009- Vous rentrez de vacances et vous n’avez absolument pas envie de reprendre le travail ?
- Vous avez peur de rentre vos collègues jaloux avec votre teint halé et votre mine reposée ?
- Vos amis ne vous manquent pas et vous aimeriez être loin d’eux quelques jours de plus ?
J’ai pour vous la solution idéale : faites un zona et découvrez l’inimitable sensation de brulure-démangeaison-coup-migraine, ou ce qu’on ressent après une monumentale gueule de bois dans un four frappé par une batte de base-ball enduite de poil à gratter.
Pour d’autres conseils précieux pour gâcher votre retour, attendez donc mes vacances d’été 😀