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[PNPO] – Desh – Akram Khan

mercredi, janvier 2nd, 2013

PNPO

  • Quoi: Desh d’Akram Khan
  • Où: Théatre de la Ville
  • Quand: Vendredi 28 Décembre 2012 à 20h30
  • Mon opinion : « Beaucoup aimé »
 Comme toujours j’étais bien préparé et je pensais aller voir un solo de danse. Exercice qui me barbe assez facilement, mais les critiques étaient bonnes, et par sympathie pour A. qui travaille pour la compagnie, j’étais dans une bonne disposition d’esprit tout de même, ouvert et attentif.
Et puis c’est autre chose qu’Akram Khan nous a montré. C’est une histoire et un rêve à la fois, à travers divers artifices scéniques vraiment bien trouvés, c’est tout un univers qui s’est offert à nous, voyage entre l’arrière d’un restaurant à Londres et les forêts d’une légende du Bangladesh. Une interaction avec une animation projetée sur un écran semi opaque, un lumière changeante, et d’autres effets l’ont aidé dans sa narration, sans jamais devenir trop présents.
Il y a de la danse, il y a des paroles (mais pas trop non plus), il y a avant tout l’histoire, et l’Histoire aussi. Et de ce fait, le livret qui nous guide sur la piste de la question de l’héritage culturel, du tiraillement entre culture des parents et culture du pays où l’on a grandi, ce livret n’est finalement pas pompeux du tout.
Je pense que c’est le genre de spectacle dans lequel on rentre complètement, ou alors auquel on reste extérieur et l’on déteste. Pour ma part, j’ai décollé tout de suite et je suis ressorti vraiment enchanté.

[PNPO] Arpad Schilling – Noéplanète

vendredi, octobre 26th, 2012

PNPO

  • Quoi: Noéplanète, d’Arpad Schilling
  • Où: Chaillot
  • Quand: Mercredi 24 Octobre 2012 à 20h30
  • Mon opinion : « quelques trucs intéressants »

Le sujet est passionnant : qu’est ce qui fait qu’on choisi en général ? Un personne pour devenir son amant ou son mari, qui embaucher, qui garder dans une émission de télé-réalité, etc. La question du choix, c’est à creuser, et c’est une mine d’inspiration.

Petit dérapage politique sur les Roms. Pourquoi ont-ils été stigmatisés, pourquoi certains ont de meilleures conditions que d’autres ? Une vraie question. Et puis pour être honnête, si on me propose de me parler des Roms, pourquoi pas ? Au fond je ne sais rien d’eux, je ne sais même pas vraiment qui sont ces gens qu’on regroupe sous une étiquette commune, alors oui, pourquoi pas.

Ça, c’était à la lecture du programme. Quelques scènes débutes le spectacle, certaines filmées, certaines jouées, une introduction par un numéro de corde, assez joli d’ailleurs, pourquoi pas ! Et puis d’un coup, un comédien vient nous présenter un homme rom de 24 ans, acteur dans l’un des films qui va suivre, et demande au public de lui poser des questions. On franchit alors le pas du politiquement correct, le pauvre Rom reconduit à la frontière qui veut prouver au monde et aux Français que tous les Roms ne sont pas des truants. Comme si c’était encore à prouver ! Mais admettons, admettons.

L’histoire continue, sur scènes plusieurs personnages, une histoire de trafic d’influence, de dette, un homme noir en situation illégale va accepter pour ne pas être dénoncé de coucher avec un haut fonctionnaire, un dictaphone en poche. Et on sent l’horreur, l’humiliation suprême, pour un homme de se faire enculer. Bien pire que pour une femme coucher sous la contrainte, parce que c’est un homme qui va se faire prendre. Lorsque plus tard, à la fin, le public devra choisir quel personnage « garder », gros bonus de sympathie pour le personnage, parce qu’avec « ce qu’il a pris le pauvre » (entendu derrière moi dans la bouche d’un jeune étudiant). Ah tiens, puisqu’on est dans l’anti-racisme, un peu de préjugé macho limite homophobe c’est acceptable ?

Au milieu, une scène un peu troublante de danse combinée à de l’acrobatie entre quatre espèces de mats chinois. C’est assez sec, et il y a quelques très beaux tableaux. Je me suis concentré en essayant de chasser le besoin de « comprendre », même s’il était évident que ce n’était pas là pour la beauté de la chose mais pour porter un message qui m’a échappé. Mais qu’importe, je ne boude pas mon plaisir pour ces dix minutes.

Comble du bon sentiment, on accueille ensuite sur scène deux enfants roms de 14 et 12 ans. Ils ont des figures angéliques et nous racontent leur expérience, leur arrivée en France, la rencontre avec leur « marraine » qui les as plus ou moins recueillis, l’école du cirque. Le public peut leur poser des questions; lui veut être pompier en Roumanie, elle hôtesse de l’air en France. Plus bien-pensant, tu meurs.

D’un sujet interessant avec quelques scènes vraiment agréables, il me reste pourtant une amertume de politiquement correct et de porte ouverte enfoncée. C’est dommage.

[PNPO] Maguy Marin – Faces

dimanche, octobre 14th, 2012

PNPO

  • Quoi: Faces – Maguy Marin, le Ballet de Lyon
  • Où: Théâtre de la ville
  • Quand: Samedi 15 Octobre 2012 à 15h
  • Mon opinion : « pas complètement haï »
La saison 2 de PNPO, qui sera moins chargée, ma patience s’étant retrouvé à bout trop souvent à l’Odéon par exemple, s’ouvre donc au Théâtre de la Ville avec Maguy Marin et le Ballet de Lyon. De Maguy Marin je ne connais rien, mon comparse S. lui a l’air d’en savoir plus, mais gardera ses impressions jusqu’après ce spectacle.

L’installation des danseurs est longue. Très longue. Un, puis deux, puis deux, puis un puis trois, etc. jusqu’à vingt-huit (sisi). A chaque fois les regards, les petits réajustements de position, on voit, on comprend, ça marche. Surtout que j’avais un peu lu le livret, enfin j’avais essayé, et j’avais vu ceci (que je ne comprends toujours pas)

Dans une pénombre indécise où se fomentent les images du monde auxquelles se relient, mais, menace toujours active, peut-être en se cimentant, nos destins, Faces met à vif la tension irrésolue entre ce pire et ce meilleur qui hante l’affaire du collectif.

Ensuite, pendant une heure, des scènes statiques, éclairées environ cinq secondes, suivies en effet de pénombre, le temps que les danseurs – qui d’ailleurs ne dansent pas – se replaces, changent d’accessoires, se couchent ou se relèvent. Au début on continue de comprendre : le groupe, l’individu, la conversion, la formation des sous-groupes. Il y a d’abord un seul avec des lunettes, puis deux, puis cinq, puis huit, etc…  la population évolue à chaque allumage de la lumière. Puis ce ne sont plus des lunettes c’est autre chose, c’est être couché, c’est avoir une barbe, etc.

Si tant est qu’on a vraiment compris au bout de dix minutes, et qu’il y a quasiment une heure superflue, d’ennui presque complet. Un ou deux tableaux ont retenu mon attentions – c’est à dire 10 bonnes secondes en tout – où les danseurs – qui dont n’ont pas dansé, du tout – sont dans des positions de mouvement arrêté, ce qui a toujours été quelque chose qui me fascine lorsque c’est bien fait, plutôt il faut bien l’avouer, par des artistes de rue qui attendent une piécette que par l’un des meilleurs ballets de l’hexagone.

Du coup pour ces dix secondes, et puisque pour une fois je comprends un peu, je ne peux peux pas dire que j’ai complètement détesté. Mais franchement pas loin.

[PNPO] Jules et Jim

lundi, septembre 24th, 2012

PNPO

  • Quoi: Jules et Jim
  • Où: Mk2 Beaubourg
  • Quand: Mardi 3 Juillet à 19h35
  • Mon opinion : « beaucoup aimé »
Je ne connais rien à la nouvelle vague. Rien.
Alors quand j’ai vu la bande annonce de la re-sortie de Jules et Jim, je me suis dit qu’il était temps, sans savoir bien à quoi m’attendre. Et puis dès le début la voix off, et j’ai été embarqué.
Étonné aussi, par un rythme très soutenu, et par une espèce de distance aux personnages. Par moments, j’avais presque l’impression que l’émotion manquait. Et puis finalement je m’y suis habitué, et je me suis pris au jeu.
Le triangle amoureux qui est décrit est bien travaillé, avec ses phases, ses dominances, ses périodes. Chaque saison est travaillée, chaque personnage y est décrit, analysé. Le tout dans une très grande légèreté, cette espèce de distance justement, où l’on considère les choses affreuses de loin, et les choses légères comme sérieuses.
La voix joue pour moi un rôle essentiel dans le film. Les puristes me hurleront dessus, mais j’y trouve un précurseur des Woody Allen un peu fou, avec la voix off détachée aussi, et ce, avec 30 ans d’avances !
Une vraie découverte donc, et un bon moment. J’ai beaucoup aimé !

mardi, septembre 18th, 2012

PNPO

  • Quoi: Mademoiselle Julie
  • Où: Odéon Théatre de l’Europe
  • Quand: Mercredi 13 Juin à 20h
  • Mon opinion : « pas trop détesté »

À un moment j’aurais tout de même me renseigner un peu sur ce que j’allais voir, surtout à l’Odéon. Enfin, on ne m’y reprendra pas trop a priori pour la saison 2012-2013.

Pour la cohérence, on a à nouveau eu le droit à une mise en scène avec des vitres. Cette année à l’Odéon ils ont a-do-ré les vitres. Au début c’était même plutôt agile, le temps de faire rentrer ou sortir les personnage de scène alors qu’ils sortaient ou rentrée de la fête qui s’y passait, en arrière plan. Ingénieux.

Juliette Binoche ? Assez formidable. Presque convaincante !
Presque ?
Oui, presque, dirigée un peu à contre emploi et réduite à un rôle de femme hystérique et soupe-au-lait, passant d’un désir à son contraire, hurlant (oui oui hurlant), puis gémissant, et Juliette Binoche trimbalée entre ces deux extrêmes caricaturaux et réducteur qui étouffent ce talent d’actrice, quel gâchis.

Juliette Binoche aussi peut être un peu trop vieille, l’air trop mature, adulte et réfléchi pour être complètement convaincante en jeunette décervelée.

Dommage.

[PNPO] Moonrise Kingdom

lundi, septembre 17th, 2012

PNPO

  • Quoi: Moonrise Kingdom
  • Où: Mk2 Bibliothèque
  • Quand: Lundi 11 Juin à 19h45
  • Mon opinion : « beaucoup aimé »
 Une fable, un conte, du loufoque, de la poésie, de l’enfance. Bon, trois mois après (bis) ce n’est pas facile d’en parler, mais ce qu’il faut savoir c’est que c’était touchant sans être mièvre, drôle sans être potache, un peu barré sans être incompréhensible, et que je suis littéralement resté scotché au siège.
A tel point d’ailleurs que j’ai envie là tout de suite de me le faire en VOD, et que si ça se trouve, je vais ! (enfin, un de ces jours, et si je le trouve quoi ..)

[PNPO] Dans la jungle des villes

samedi, août 25th, 2012

PNPO

  • Quoi: Dans la jungle des villes
  • Où: Théâtre de la Colline
  • Quand: Jeudi 7 Juin à 20h
  • Mon opinion : « pas trop  aimé »
C’est toujours très casse-gueule d’écrire ses impressions sur une pièce vue il y deux mois et demi (sans compter que ça va tout à fait à l’encontre du but même de la série PNPO ). Et cependant je me dis aussi que lorsqu’un spectacle laisse sur moi un trace forte, deux mois et demi ne m’empêcheront pas d’en parler. Et là, je bute un peu …
Bref, tout ça commence avec une projection vidéo d’un bon quart d’heure d’une misérable loueur de DVD et d’un homme opulent qui essaiera d’acheter son âme en quelque sorte. Ah, et puis ça finit avec l’homme qui court nu. Il faudra que je parle du nombre d’acteurs nus que l’on a vus cette année !
Sur scène, le propos de la pièce est assez difficile à saisir, il s’agit sans aucun doute d’un questionnement sur l’identité, lorsque le riche décide de toute abandonner pour prendre la place du miséreux qu’il harcèle, et ce, dans le seul but de le détruire complètement. L’identité ou le mal ? Ou le besoin de faire mal ? C’est très confus.
Le groupe de rock qui joue plusieurs fois des morceaux de 3-4 minutes, et dont les musiciens sauf un sont aussi des acteurs de la pièce n’aide pas vraiment à la compréhension. Il faut d’ailleurs souvent un bon moment pour se réhabituer au niveau sonore normal d’une pièce de théâtre.
Beaucoup d’accessoires, un mur entier qui tombe, dans un effet visuel bluffant mais distrayant aussi, dans le mauvais sens du terme. Au final, il n’en reste pas grand chose, qu’une impression de fouillis, de surenchère d’artifices, et une déception d’être passé à côté, et pas si loin que ça, de sujets qui auraient pu être réellement passionnants.
En trois mots, pas trop aimé.

[PNPO] On the road / sur la route

dimanche, juillet 22nd, 2012

PNPO

  • Quoi: On the road
  • Où: Mk2 Beaubourg
  • Quand: Lundi 28 Mai à 21h
  • Mon opinion : « bien aimé »
Du livre, que j’ai pourtant dû lire il n’y a pas si longtemps, il ne me reste que peu de souvenirs (mais finalement c’est un peu un leitmotiv de ce blog), mais c’était pour moi d’avantage un libre d’ambiance, quelque chose aussi d’un peu lointain, étant peu familier avec l’époque beatnik américaine. Je gardais en tête les images de lieus crasseux et de disputes
interminables avec la route en fil conducteur.
Exercice absolument casse-gueule de mise à l’écran donc, et qui à mon sens et plutôt réussi, par forcément comme film dans l’absolu, mais en tant que film qui partait sur un pente aussi glissante.
Walter Salles n’est pas tombé dans le piège de la retranscription littérale et linéaire, ce qui aurait été impossible et à don choisi de se consacrer à quelque morceaux choisis. Naturellement, on y laisse un peu de cohérence, et on introduit un peu de répétition, les scènes choisies faisant à la fin un enchaînement un peu mécanique sexe-drogue-route.
On y garde en revanche l’ambiance, appuyée par une bande originale incroyable, endiablée, et une lumière magique. Je ne dirais pas qu’on ne voit pas le temps passer, et honnêtement il ne faudrait pasque ça dure plus longtemps, mais c’est un agréable moment, envoutant, dépaysant, et pimenté par les (trop rares ?) apparitions de Tom Sturridge qui en plus d’être beau comme un dieu est très convainquant (au moins dans ce rôle un peu subalterne).

[PNPO] Temps

mercredi, juillet 18th, 2012

PNPO

  • Quoi: Temps de Wajdi Mouawad
  • Où: Chaillot
  • Quand: Mercredi 23 Mai à 20h30
  • Mon opinion : « pas trop aimé »
De Mouawad je ne savait pas grand chose, il avait fait Incendies, mais je n’avais pas vu la pièce, juste le film, qui m’avait laissé un goût de « pas fini ». Et du thème de la pièce, je ne savais rien du tout. C’est un peu le jeu quand on a la flemme de regarder les programmes et qu’on dit aux amis « mettez-moi les mêmes spectacles que vous » !
Le sujet déjà n’est pas franchement drôle; une histoire de viol incestueux pendant des années, la mort de la mère, le retour d’un frère caché, le besoin de vengeance, pas de quoi rire. Mais au fond il peut être intéressant et prétexte à une pièce forte. Et puis latente la question de l’oeuvre artistique des personnages monstrueux. Faut-il la garder malgré la monstruosité de l’auteur ? L’ignorer malgré son génie ?
Le problème arrive avec la mise en scène, le dénouement, le jeu d’acteur, bref, tous les développements du coeur du sujet. Première scène, des acteurs se frotte les bras en grelottant visiblement, de manière à subtilement nous montrer qu’il fait froid. Vraiment ? J’ai vu des acteurs mimer le froid, pas des personnages qui avaient froid.
La pièce est interrompue à plusieurs reprises par de la musique forte, scène -j’imagine- censées nous montrer la folie de la fille qui a vécu auprès de son père malgré ses viols répétés entre ses 5 et 13 ans, devenue sourde muette suite au choc psychologique
Un autre piste qui m’a beaucoup fait espérer est l’arrivée du « frère russe », et sa femme qui sert alors d’interprète. On assiste à un dialogue retranscrit plusieurs fois langage des signes -> français -> russe pour arriver d’un personnage à l’autre. Symbole de la difficulté à communiquer ? Ou au contraire de l’universalité de la langue ? De la perdurance de la famille à travers les frontière ? En fait non, simple jeu scénique et nouvelle déception.
Sans compter le très attendue retour de la parole lors du meutre libérateur de son père. Vraiment, quelle surprise ! Ça sentait presque le navet hollywoodien.
Bref tout ça était finalement très attendu, et très « évident ». Evidemment décevant donc (et paf, une punchline sentencieuse gratuite !)

[PNPO] Don Giovanni

mardi, juin 26th, 2012

PNPO

  • Quoi: Don Giovanni
  • Où: Opéra Bastille
  • Quand: Lundi 16 Avril à 19h30
  • Mon opinion : « formidable »
Ma mère m’offrant la place, je n’ai pas rechigné à prendre la première catégorie, la mise en scène de Haneke ayant plutôt bonne presse. Grand bien m’en a pris.
Sur les performances des chanteurs/chanteuses, j’ai été absolument convaincu par toutes les femmes, avec des duos qui m’ont beaucoup touché, et chez les homme, seul David Bizic (Leporello) m’a semblé un peu en dessous du lot, ce soir là au moins (enfin, ça restait pas mal du tout!). Donc rien que pour ça, ça valait dèjà vraiment le coup, vocalement, très très bien.
Et puis la mise en scène. Sa première qualité, c’est peut être qu’elle sait se faire oublier. C’est une mise en scène moderne, dans un décors moderne, d’un opéra qui ne date pas d’hier. On m’avait dit « tu verras c’est très moderne », ce qui a priori ne me pose pas de problème, sauf si l’on ne voit que ça. Et justement non, on est aspiré par le champs, par les personnages très bien incarnés, réalistes, et assez complexe même, avec un Don Giovanni partagé entre une voracité et un peu de doute, qui finit par révéler toute sa noirceur. Et ce champ, cet argument, prennent tellement la première place que le décors parait simplement bien fait, sans être envahissant (alors qu’il est superbe, avec une ville en arrière plan), que la mise en scène parait sobre, laissant la place à ce qui compte, le texte et la musique.
Au final je suis sortié enchanté, et cette année, ce n’est pas arrivé si souvent que ça !