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Droit de réponse

dimanche, octobre 28th, 2012

Ce n’est pas parce que je suis en vacances que je n’ai pas le droit à un avis quand je lis certaines choses.

Si jamais l’article du Monde venait à passer hors ligne, je redéfinis un peu le contexte :

Xavier Lacroix est théologien et philosophe, membre du Comité consultatif national d’éthique. Il explique pourquoi l’Eglise s’oppose au futur projet de loi sur l’ouverture du mariage aux couples homosexuels.

Je suis donc curieux de lire ce que ce monsieur a à nous dire qu’on n’aurait pas déjà entendu. Certes, je sais bien qu’il n’est pas productif de lire ce genre de papier dans la mesure où l’on n’est jamais vraiment convaincu par les arguments qui soutiennent une position autre que le sienne (comme expliqué ici par exemple), mais autant savoir ce qui se dit, et tenter de rester ouvert.

Je commence donc la lecture

Vous remarquerez que dans ce débat, l’Eglise catholique ne met pas en avant la croyance mais une position éthique, car ce sont des biens fondamentaux qui sont en jeu.

Ça y est, ça commence; une phrase et je ne suis déjà pas d’accord. Si je respecte absolument la liberté du culte, j’aimerais rappeler que la France est un état laïque et dans ma conception de la chose, cela implique que les Eglises (quelles qu’elles soient) n’ont pas vraiment droit de cité dans les débats de morale publique. Mettre en avant la croyance pour dire qu’ils sont contre, je pourrais respecter, dans la mesure où il ne s’agirait pas d’une opinion publiquement exprimée pour faire pression dans la débat, mais juste pour donner à leurs fidèles la position « officielle ».

Mais si le but est de rentrer dans le débat public, laïc et républicain, je ne vois pas bien ce qui permet à l’Eglise de s’exprimer en tant que groupe. Il y a des pratiquants homophobes comme homosexuels (et une majorité qui a priori s’en fout royalement), de gauche, de droite, du centre, et d’ailleurs, et il me paraît illusoire qu’une Eglise puisse s’exprimer au nom de ses fidèles, et représenter dans un comité consultatif un groupe homogène. Dans cette mesure, elle n’a pas légitimité dans un tel débat. Un groupe de catholique-anti-mariage aurait plus de sens, tout comme les groupes laïcs « pro-famille »… je ne suis pas d’accord, mais je vois des gens qui se sont groupés parce qu’ils partagent les mêmes opinions et veulent faire connaître, faire pression, et c’est bien plus démocratique qu’inviter une instance bi-millénaire dont l’autorité se fonde sur une croyance religieuse mais qui prétend donner la voie à suivre au nom d’autre chose.

Aujourd’hui, neuf personnes sur dix pensent que le mariage est la célébration sociale de l’amour. Pourquoi, alors, ne pas le célébrer entre deux personnes du même sexe qui s’aiment ? Or, anthropologiquement, traditionnellement, juridiquement, universellement, le mariage n’est pas que cela. Il est l’union entre un homme et une femme en vue de procréation : si on enlève la différence de sexe et la procréation, il ne reste rien, sauf l’amour, qui peut rompre.

Deux points déjà : si c’est ce que pensent neuf personnes sur dix, alors pourquoi ne pas accepter que c’est bien ainsi aujourd’hui ? Le peuple est, après tout, souverain non ?
Ensuite, le mariage est aussi une institution qui n’a pas toujours été aussi rigide, et dont l’un des buts fut aussi de contrôler les peuples en limitan et codifiant leur activité sexuelles; sans oublier que cette drôle d’idée d’allier l’amour et le mariage a moins d’un siècle, voir beaucoup moins dans certaines régions (sans compter les lieus où elle n’a pas encore court), et que le mariage était aussi (et surtout) prétexte à faire les arrangements entre famille, en vue de faire des enfants effectivement, enfants qui ne sont pas des enfants de l’amour mais plutôt des voeux de notaires. Il ne reste donc plus rien, même pas l’amour.

La société a-t-elle « besoin » de l’amour homosexuel, de couples homosexuels solidaires. Peut-être, mais j’en doute.

Cher Monsieur, et avec tout le respect que je vous doit, la société  a-t-elle besoin de votre avis ? Peut-être, mais j’en doute.

Question : L’Etat ne doit-il pas prendre en compte les nouvelles réalités ?
Réponse : Il y a une différence entre faire face, accompagner des réalités de familles très complexes et définir, a priori, ce que sera désormais une famille. La société n’est pas dans son rôle en encourageant la précarité.

Alors, la question étant l’acceptation de ce qui est déjà, la réponse qui parle de définir a priori est simplement hors sujet. Mais ça permet de placer le mot précarité. Les couples homosexuels sont donc précaires. Doit-on rappeler la proportion de mariages qui finit en divorce ? Mais j’imagine que là aussi, la société a eu tort de prendre en compte une réalité pour définir a priori qu’une séparation était possible.Quoi qu’il en soit c’était mieux avant !

Je vous passe les morceaux choisis sur l’adoption par les couples hétérosexuels, acceptable parce que « L’adoption est toujours une souffrance. Mais, dans le cas des couples hétérosexuels, cette souffrance est rattrapée par le fait que le couple adoptant est analogue aux parents biologiques »; ah ben oui, l’enfant a perdu ses parents, mais on lui en fournit des pareils, un peu comme ce poisson rouge qui est mort l’année dernières. Monsieur Lacroix, il faut que vous le sachiez, les enfants savent que vous avez acheté un nouveau poisson, et ils vous en voudront toute leur vie !

À plusieurs reprises j’ai lu qu’il ne fallait pas mentir au enfant, pas leur faire croire qu’ils avaient deux papas (comprendre donc deux papas biologiques). On l’a vu dans la récente et très médiatique manifestation avec un homme-oisillon aux legging lycra très discutable. Mais qui parle de mentir aux enfants ? Si un jour avec mon (hypothétique futur) mari j’ai des enfants, je ne vais pas leur faire croire une absurdité pareille ! Pourquoi pas un vieux barbu vêtu de rouge qui passe par la cheminée pendant qu’on y est ? Un enfant est biologiquement issue d’un père et d’une mère, c’est évident. Même in-vitro. Même choisi sur catalogue avec mère porteuse. Ce sont les associations « pro-famille » et l’Eglise qui parlent de mensonges, je doute que les personnes concernées aient eu un instant l’idée de cacher tout ça.

Monsieur Lacroix, si je respecte et crois comprendre ce que vous dite, je ne juge pas moins vos propos rétrogrades et, sur un certain nombre de points, contradictoires. Votre argumentation, d’un point de vue purement logique et sémantique, ne tient pas complètement la route.

Je conclus en citant les indégivrables

Les indégivrables - Xavier Gorce

Aux mots « phobies »

mardi, mai 17th, 2011

C’est aujourd’hui la journée mondiale contre l’homophobie.

J’ai jusqu’à présent eu beaucoup de chance je pense, ne m’étant jamais fait agresser ou même rejeter parce que je suce des bites. C’est cru, mais il faut appeler un chat un chat une bite une bite. En effet, si j’en crois certains reportages, ce qui gêne les homophobes, c’est l’idée qu’un mec suce (ou plus si affinité) un autre. A la rigueur que deux mecs vivent ensemble, ça pourrait passer, mais qu’ils se touchent ? Beark !

Ouais, sauf que d’une part c’est pas du tout dégueulasse, c’est formidable (mais ça c’est un point de vue, ok ok), mais surtout, on ne leur demande pas de regarder, de chercher à savoir, où même d’imaginer. Si je me fais chier à fermer mes stores quand je dors pas seul (et je crois sincèrement que j’aurais fait pareil étant hétéro), c’est pas pour que des mecs qui n’aiment pas ce qu’ils imaginent qui se passe derrière eux (les stores, pas les mecs) viennent me frapper, ou m’insulter, ou whatever.

Côté taf, en Février dernier, au cour d’une soirée organisée par mon entreprise dans un bar au court d’un salon professionnel plutôt sérieux, j’ai fini littéralement affalé sur un canapé en train d’embrasser goulument un ex à moi qui se trouvait être invité, au milieu de mes clients et collègues. Bon ben ça, c’est fait. Et aucun soucis non plus. C’est l’avantage des boites high-tech, de la CSP+,  de la culture californienne, etc. (quand au sale type Anglais qui m’avait embêté légèrement à ce sujet, je n’en ai plus jamais entendu parler).

Et dans la rue, une fois je me suis fait insulter, et c’est tout.
Autant dire donc que je suis super chanceux.

Après, les petits désagréments quotidiens, les expressions toutes faites (« c’est pas un truc de PD », « je nage comme une tarlouze », etc.) j’avoue que je les vis assez bien, essentiellement parce que je sais que ce sont des expressions toutes faites, et aussi parce que ne subissant par ailleurs aucune pression, je peux m’en foutre. J’avais eu un débat sur ces expressions avec I., qui se pose vraiment en modèle sur le « chacun fait ce qu’il veut de sa vie, de ses fesses, et de tout le reste », et elle n’avais simplement jamais réalisé qu’un homo pouvait prendre pour lui ces phrases rentrées dans le vocabulaire social collectif.

Alors n’ayant à me plaindre d’aucune expérience désagréable ou presque, je voudrait juste protester contre le mot « homophobie » lui même qui peut désigner aussi bien les « casseurs de PD » que les gens qui ont peur des homonymes, de la lessive homo ou des espaces homomorphes. J’aimerais donc proposer qu’on les appelle simplement les gros cons. Bah oui, il faut appeler un chat un chat un con un con.

Et à la fin manquait une chapka

mardi, décembre 21st, 2010

Loin de moi l’idée de vouloir tomber dans les clichés mais l’opéra n’est pas exactement le lieu de sortie le plus hétérosexuel qui soit. Et même en cette période de vacances scolaires et de grand-parents qui sortent les mouflets petit-enfants, on y a vu ce soir, attendant leurs amis, leur amant ou que sais-je, des hommes jeunes et fort mignons en train de braver le froid. J’en étais (au moins en ce qui concerne le froid), ainsi qu’un garçon dans les 25-30 ans, faisant les cent pas, protégé qu’il était sous sa chapka. Et d’échanger quelques sourires avec moi, alors que j’attendais qu’A. arrive, lui qui a la curieuse qualité d’être à l’heure et pas en avance.

Sur ces entrefaites, la pièce commence, des pas de deux, des pas de trois, des pas de un mais ça ne s’appelle probablement pas comme ça. Bref, beaucoup de pas, et si je ne suis pas critique, j’ai tout de même trouvé ça plutôt très bien. Sans comparaison avec le dernier ballet que j’avais vu à Garnier où deux danseuses du corps s’étaient simplement rentrées dedans… si si !

A l’entracte, commence la loose ultime. D’une part le bar de l’Opéra n’accepte pas la carte bleue ! Et A. et moi de nous retrouver comme deux ronds de flan. J’ai tout de même fusillé le serveur du regard en lui disant très dignement : « soit ! nous resterons donc sobres ». Je doute qu’il ait réalisé à quel point ça claque comme réplique.
De plus, inpossible retrouver Monsieur Chapka. Mon légendaire sens de la physionomie ne m’aida pas, mais je pense pouvoir dire qu’on ne l’a effectivement pas croisé. En tout cas, moi, je ne l’ai pas vu.

Et puis arrive la deuxième partie. Et encore une fois je ne suis pas un critique, mais bon, ce premier violon a tout de même grincé beaucoup sur ce pas de deux accompagné de juste ce violon et d’une harpe. Et s’ils croient que le demi-couac du flûtiste vers la fin ne s’est pas entendu, c’est qu’ils comptaient un peu trop sur les bavardages du public (oui, je hais les vacances scolaires 🙂 ).

Au final, c’était tout de même très très bien en ce qui concerne la danse. Et la seule déception c’est de n’avoir pas revu cette chapka.

Précision finale : c’était à Bastille, et c’était le Lac de Cygnes 🙂

Souvenirs

jeudi, novembre 18th, 2010

Il va falloir que je le confesse, il semble que j’ai une très mauvaise mémoire.

Ça se manifeste depuis tout petit sur les visages, et tous mes amis le savent bien, je ne reconnais jamais personne. Je suis par exemple sorti de « l’Imaginarium du docteur Parnassum » et me demandant pourquoi cet acteur avait changé de coiffure aussi souvent … (pour ceux qui n’ont pas suivi, il y avait quatre acteur pour un même rôle …). Je crois que ça a bien fait rire A. sur le coup.

Ce week-end nous sommes partis à six en Bretagne, et ce fut alors l’occasion de me rendre compte qu’en fait j’oubliais tout, y compris ce que je préfère : les potins. Ainsi, E.  a un tatouage, qu’il m’aurait même montré il y quatre ans … Aucun souvenir. Rien. Et puis à force de me le répéter je finis par me demander s’il n’y a pas un petit quelque chose dans ma mémoire. Mais comment savoir si ce n’est pas un faux souvenir que je viendrais de créer à l’instant histoire de me sentir moins bête ? (vous me suivez là ?).

Pire encore, nous parlions de K. (pour le coup, je change vraiment les initiales là) qui non content d’avoir couché avec C., empêchant ainsi B. de dormir, avait quelques temps plus tard eu une affaire secrète avec B., enfin, après avoir couché avec L. et P. le copain de R. qui lui n’avait pas voulu … Et bien de tout ça j’avais presque tout oublié aussi ! Mêmes les histoires de coucheries me sortent de la tête …

Bref, tout ça pour dire que si je n’écris pas plus, c’est qu’en général, j’ai plein d’idée et que je les oublie toutes.
Et à bien réfléchir, je me demande si je n »ai pas déjà écrit sur le sujet …

Etre <quoi> avant tout ?

vendredi, septembre 17th, 2010

C’est une question que beaucoup de Gay se posent je crois. Est-on avant tout gay ? Est-ce une orientation, ou réellement une identité en ce sens qu’elle nous définit ?

Lorsque j’eus accepté une fois pour toute que j’allais aimer les garçons et que je n’y pouvais rien, la question s’est posée toute seule, et il me paraissait à peu près clair que ce n’était qu’une facette de ma personnalité, définie par tellement plus de choses. Et pourtant, au fil des années j’ai pris quelques manières, pas trop mais quelques une tout de même, et j’ai eu de plus en plus d’amis gay, comme s’il y avait certaines choses que je ne pouvais partager qu’avec eux. Ce qui est finalement le cas, à l’exception de quelques amis de toujours avec qui je partage tout, et ça, ça n’est pas près de changer.

Ce qui me fait poser la question ici, c’est une soirée professionnelle, l’une des dix que je viens d’enchaîner pour cause de salons spécialisés. Bonne ambiance générale, l’une de mes collègue est elle-même ouvertement homo, et ça ne gène absolument personne, j’en suis absolument convaincu. Mais quand après quelques verres, trois collègues nous rejoignent (nous sommes une trentaines de deux boites sur un bateau) au son de « salut les PDs », ben ça me fait tiquer. Au même titre qu’il faut systématiquement donner le change avec les clients aux remarques plus ou moins machistes sur les assistantes, les serveuses, les commerciales, … tout ce qui porte une jupe et sur lesquelles bien des hommes ont du mal à ne pas baver avec des commentaires plus ou moins salaces.
Je ne dis pas que les hétéros sont tous des machos à tendance bof-salace, mais il faudra reconnaître tout de même qu’en groupe, ça dégénère souvent assez vite, spécialement dans les sorties de boulot, je ne sais pas trop pourquoi. De la même manière qu’à partir de trois on est une bande de cons. Et également comme à dix homos on est rapidement un groupe de pétasses chantant Kylie, j’en suis tout à fait conscient.

Bref, pour moi cette question reste en suspens. À certains moments je me sens en décalage et je réalise que je ne suis pas exactement comme ces collègues. À d’autres, je suis exaspéré par les gays parisiens, j’aspire à la campagne, la simplicité, et … un mari à la ferme 🙂

Et je partage certainement l’interrogation de ma réelle identité avec tous ceux qui, homos, hétéros, whatever, se posent trop de questions !

Petite Annonce

dimanche, août 22nd, 2010

Si tu portais hier après midi au magasin/café/boutique « Merci » un T-Shirt bleu, que t parlais en Allemand à celui qui je l’espère n’étais pas ton mec, et qu’on s’est effectivement regardé assez longtemps, tu pourrais bien être le dernier mec à qui je n’ose pas aller laisser mon numéro de téléphone.
Oui, là, pour le coup … un peu marre 🙂

Quand je vous dis que c'est un village !

lundi, juin 22nd, 2009

Résumé des 3 actes précédents :

  1. Au printemps 2006, j’accepte une invitation à une soirée d’un de mes contact de chez tchtch-pas-de-marque-le-chat-gay, soirée où je ne connais personne, mais j’y vais tout de même, et j’y rencontre PJ, philosophe de son futur métier, parti s’installer depuis à Chicago, avec qui je me noue d’amitié (faisons tout de suite taire les ragots là, c’est a-mi-cal qu’on vous dit !)
  2. Au passage, O. et PJ. sont également devenus amis
  3. Printemps 2009, ouvre pas très loin de mon travail une saladerie, le genre d’endroit où le prix de la feuille de laitue est exorbitant-oui-ma-bonne-dame-mais-c’est-bon-pour-la-santé-alors-on-fait-un-effort-tout-de-même. J’y croise alors plusieurs fois de suite un charmant jeune homme, que je regarde de manière insistance et explicite, même que j’avais presque cru une fois qu’il l’avait remarqué et avait souri en retour …

Et bien figurez-vous que :

  • Le garçon du « 3 » connaît bien le PJ du « 1 »
  • Le garçon du « 3 » est depuis quelques mois le petit ami du O. du « 2 »
  • Le garçon du « 3 » n’a absolument aucun souvenir de m’avoir déjà vu

Un village je vous dis 🙂

Les nouveaux commerçants

mercredi, février 25th, 2009

Je me disais bien que sa tête me disait quelque chose au caissier de l' »OnePrice Journalier »: 40 ans, peau mate, l’air un peu lubrique, soupesant avec un peu d’insistance ma baguette.

Ah, et puis ça m’est revenu, sur bidulegay.com hier soir, dans mes recherches « pas loin de chez moi », il y avait sa tête … et puis sa bite aussi.

C’est beau le commerce de proximité.

Barcelone en 23h

dimanche, février 15th, 2009

Ça fait maintenant la 4ème année consécutive que je viens à Barcelone pour le boulot, à la même époque en février. Et ça fait 3 ans de suite que je me débrouille pour arriver le samedi et non pas le dimanche comme les autres collègues.

Arrivée donc hier 14h15, sans problème. Direction l’hotel à PDs (c’est marqué dessus ou presque), puis retrouvage d’une jeune collègue et son ami, et là, je me fais embarquer dans un pub irlandais pour mater du rugby… sisi ! ça ne s’invente pas. Bon, ça n’a pas duré trop longtemps, et puis ça fait une expérience culturelle assez intéressante. Et puis la sangria a pas mal aidé aussi (pas loin du pichet tout seul, après ça, les rugbymen ont l’air plutôt cool, en plus d’être bien foutus !).

17h: direction shoppiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing (hystérique). 2 magasins Desigual plus tard, j’ai « gagné » un jean, un sac, un gilet et un polo. J’adore Desigual !

20h: on achète une bouteille de champagne dans le carrefour du coin. Ca, c’est pour lundi soir, l’anniversaire de ma boss, qu’on compte bien déboucher (la bouteille !) sur la playa.

20h30: Bar de l’hotel de ma jeune collègue, on fait péter le Moët, et nous buvons à la crise.

22h: Miam au Mata-mala, je recommande l’adresse, même si c’est un peu cher pour ce que c’est.

Minuit et des brouettes, retour à l’hotel à PDs, un mal de crane horrible, et juste envie de dormir. Mais cette année, comme tous les ans, j’ai décidé que non, j’étais pas venu un jour à l’avance pour dormir le soir. J’ai déjà un petit historique sur la question :

– 2007: Le samedi soir, je veux sortir, mais je sais pas où, et puis j’ose pas, et puis je chat en ligne pour trouver un espagnol qui me montre les bars et tout, la seule proposition que j’obtiens est celle d’un moche de 55 ans qui veut me payer pour la nuit… je me couche dépité
– 2008: Je me fais violence (je hais sortir seul, et les villes étrangère me font peur quand je suis seul, chacun ses névroses hein), et j’essaye de retrouver la « Salvation » où j’étais allé avec des amis quelques mois avant. Je passe bien 3 ou 4 fois devant avant de me rendre compte que c’est fermé. Je rentre dépité à l’hotel, et je surfe sur le net pour trouver un autre endroit de sortie, pour finalement abandonner, par lacheté essentiellement

Et bien cette année, malgré le mal de crâne et la fatigue, je suis sorti jusqu’au DBoy, qui est en fait l’ancienne Salvation. Le lieu a assez peu changé, il a 2 bars en plus, dans les salles, et on notera la disparition de la backroom (ou alors je l’ai pas bien cherchée 🙂 ). Un lieu très « boom boom » côté musique, mais avec du son vraiment sympa, et une ambiance assez bonne. Population répartie entre des les groupes de 20-25 ans, genre étudiants, et les 35-40 bodybuildés.

Pour le coup, le mal de crâne n’était pas qu’un subterfuge pour me trouver une excuse pour ne pas sortir, il s’est encore accentué à l’intérieur, et après une heure, je dansais comme un débile, les yeux fermés tellement j’étais fatigué. J’ai donc préféré rentrer, pas trop tard (dans les 3h30). Mais au moins, je me suis prouvé que je pouvais sortir tout seul, truc de fou 🙂

13h15: Squattage d’un café en face de l’hotel d’où je viens de checkouter, en attendant d’aller check-iner dans l’hotel « pro » où je vais partager ma chambre avec un collègue (c’est la crise ma bonne dame).

Je me rends compte finalement qu’arriver la veille, c’est pas le meilleur plan. Je suis claqué de la semaine de taf pour préparer le salon (et c’est pas de la blague), soit je sors et j’en profite pas, soit je sors pas et c’est bien utile de venir 23h à l’avance et payer une chambre d’hotel… Mon plan d’avenir pour l’année prochaine, c’est avoir un amoureux, qu’il me rejoigne, et rester après le salon (qui finit le jeudi soir) tout le week-end. Avis donc aux amateurs 🙂

S’il y a encore des gens qui lisent ici, c’est vraiment que vous n’avez rien à faire de votre journée … je n’ai pas le courage de relire tout ce que je viens d’écrire, tant c’est inintéressant. Promis, je vais essayer de relever le niveau prochainnement.

Question métaphysique

samedi, janvier 17th, 2009

Des fois dans la vie, on est confronté à des questions qui nous dépassent de loin. Au détour d’une rue, la réflexion qu’on ne s’attendais pas à se faire, la révélation nous tombe dessus.

Et c’est ainsi que me préparant pour une soirée d’anniversaire où est invité la crème de la crème, je me vois à devoir trancher…

Contre

  • C’est un total manque d’originalité
  • Vu qu’on m’a déjà vu dans cette même tenue
  • Pas plus tard que la semaine dernière

Pour

  • J’aime vraiment cette chemise
  • C’est vraiment trop la classe
  • J’étais méga baisable (selon mes critères, et confortés par I.)

Contre

  • En même temps, j’ai eu beau être baisable, j’ai pas baisé choppé

Pour

  • En s’en fout un peu des gens qui font des réflexions sur les trucs qu’on a déjà porté la semaine dernière
  • Tout de même, j’ai fait une lessive depuis, elle est propre cette chemise hein, qu’on écarte cette question une fois pour toute

Bon, ben 10 minutes et un post de blog plus tard… j’ai pas décidé !