Les bêtes du Sud sauvage
lundi, février 4th, 2013PNPO
- Quoi: Les bêtes du Sud sauvage (Beasts of the Southern Wild)
- Où: UGC – Les Halles
- Quand: Vendredi 11 Janvier 2013, 20h40
- Mon opinion : « Très déçu »
Le Masque et la plume (à défaut d’un critique, me semble-t-il) avait relativement encensé ce film, comme un long rève, ou un conte, et j’y allais dans une bonne disposition d’esprit.
Dans un bassin menacé d’inondation vit dans des conditions insalubres une petite communauté très pauvre, légèrement en marge de la société, et en son sein une fillette qui vit avec son père, mais dans une maison séparée, depuis que sa maman est partie (ou décédée, plus probablement). L’innondation vient finalement, et la communauté se réduit aux irreductibles qui pour rien au monde ne quitteront leur terre pour passer de l’autre côté de la digue.
En parallèle, comme l’institutrice locale en avait parlé, on voit de courtes scènes d’Auroch, réveillés du pôle Sud (enfin j’imagine, compte tenu du titre du film) devallant les plains et les marais jusqu’à arriver face à face avec la petite fille.
On m’avait vendu de la poésie et de la délicatesse, et je les cherche encore. Je vois bien ce qu’on aurait pu prendre pour un playdoyer d’un mode de vie alternatif, mais j’y ai surtout vu la misère, materielle comme humaine, la carricature des bon sauvage et des méchants blancs qui non, ne veulent pas soigner mais bel et bien chasser les pauvres, l’alcoolisme et la rudesse. Pas la poésie.
Et puis ces Aurochs, et je suis peut-petre complètement passé à côté du film à cause des Aurochs, mais je n’ai qu’une question : que viennent-ils faire là ? Au delà du fait que _la_ scène de face à face laisse apercevoir des effets speciaux grossiers – et bien entendu ce n’est pas le genre de film à faire des super effets, mais dans ces cas là, autant éviter d’en faire.
Heureusement, la jeune jeune actrice porte le tout à bout de bras et offre une performance incroyable. La poésie n’est pas dans le film, elle est dans les yeux et le visage de cette actrice de 9 ans.
Le monde de Charlie
mercredi, janvier 30th, 2013PNPO
- Quoi: Le Monde de Charlie (aka. The perks of being a wallflower)
- Où: Mk2 Bibliothèque
- Quand: Mercredi 9 Janvier 2013, 20h
- Mon opinion : « Beaucoup aimé »
[PNPO] Jules et Jim
lundi, septembre 24th, 2012PNPO
- Quoi: Jules et Jim
- Où: Mk2 Beaubourg
- Quand: Mardi 3 Juillet à 19h35
- Mon opinion : « beaucoup aimé »
Alors quand j’ai vu la bande annonce de la re-sortie de Jules et Jim, je me suis dit qu’il était temps, sans savoir bien à quoi m’attendre. Et puis dès le début la voix off, et j’ai été embarqué.
[PNPO] On the road / sur la route
dimanche, juillet 22nd, 2012PNPO
- Quoi: On the road
- Où: Mk2 Beaubourg
- Quand: Lundi 28 Mai à 21h
- Mon opinion : « bien aimé »
[PNPO] Weekend
samedi, juin 9th, 2012L’image est anglaise, très anglaise, avec le caractère très cru et très direct de ce pays, un côté « droit au but », une caméra très proche des personnage, presque en eux, au point d’être mal à l’aise avec eux le lendemain matin de leur rencontre, le moment de malaise qui suit un peu les plans culs.
Je me suis réellement pris d’affection pour ces deux petits mecs, une histoire très mignone sans tomber dans le mièvre, dont on sait bien par le titre du film qu’elle ne durera qu’un instant. Il faut ajouter que les deux acteurs sont assez craquants, chacun dans son style, et que ça n’enlève rien à l’agrément du film.
Je ne suis pas du tout Matoo en revanche sur le côté non-orienté de cette rencontre (au sens « pas spécialement gay »), dans la mesure où de nombreuses scènes, qui composent un bon tiers du film, sont des conversations plus ou moins engagées sur la normalité hétérosexuelle, sur la relation homosexuelle et sa spécificité, sur la société hétéronormée, etc.
D’ailleurs c’est intéressant, mais dérangeant dans un fim, de poser ces questions et de montrer cet affrontement par des discussions formulées explicitement plutôt que par l’image, et l’une des clés est peut-être que l’histoire était un peu mince pour en tirer tout un film. Du coup, sans s’ennuyer, on ne passe pas forcément très loin, et il m’en reste un bon moment, mais sans plus.
[PNPO] Take Shelter
jeudi, mars 15th, 2012- Quoi: Take Shelter
- Où: UGC Bercy
- Quand: 23 Janvier 2012 à 20h00
- Mon opinion : « pas trop aimé »
Le Masque et la Plume avait encensé ce film, à l’unanimité, ça donnait envie. Un film sur la folie, une étude psychologique…
On observe donc deux heures durant le personnage déconstruire sa famille et sa vie à mesure qu’il construit son abris. Quelques scènes vives mais courtes qui réveillent le spectateur et tentent de le sortir de sa torpeur, le temps d’un cauchemar du personnage, violent mais court, et une étude psychologique simple et simpliste. Et puis c’est le retour à une espèce de satire sociale de l’Amérique profonde qui traine à venir, et qui finit en queue de poisson.
J’avais espéré des plans un peu originaux, ou une image particulière, et je n’ai trouvé ni l’un ni l’autre. De mon côté, je me suis beaucoup ennuyé, et si je dois évoquer un film sur la folie, c’est bien Shinning que je ressortirai.
[PNPO] – Drive
vendredi, novembre 4th, 2011- Quoi: Drive
- Où: Mk2 Nation
- Quand: 27 Octobre 2011 à 20h
- Mon opinion : « beaucoup aimé »
J’avais dans l’idée un film d’action un peu pour me vider la tête. C’est ce que la bande annonce pouvait laisser croire, les critiques un peu moins déjà apparemment. Au final, il y a de l’action, c’est vrai, et notamment la première scène, rapide, bien menée, un joli suspense. Mais on est très loin d’un « film d’action » en fait. C’est une succession de tableaux dont certains assez lents, tous avec une image très léchée, y compris les scènes de violence à la limite du gore, mais toujours rapide, toujours dans le côté esthétique.
Au final, j’en suis sorti avec un petit vertige, du contraste entre la brutalité des scènes et le calme avec lesquelles elles sont dépeintes, mais très content de ce que j’avais vu. C’est avant tout un film esthétique.
Du vieux dans du neuf
mercredi, avril 20th, 2011Je sors du cinéma où Pina m’a tout simplement ébloui.
Mais ce n’est pas vraiment mon propos là tout de suite.
Je me disais simplement que dans les années 20, pour montrer une scène ancienne dans un film (probablement court et muet) on devait probablement montrer des chevaux ou je ne sais quoi qui faisait vieillot.
Dans les années 40, pour montrer un vieux film, on montrait un film muet, avec une image tout moche et plein de petites poussières.
Dans les années 70, on montrait un film en noir et blanc.
Et dans 10 ans, on montrera une scène en 2D…. nous allons bientôt être des vieux croûtons !
Comment leur dire …
vendredi, août 22nd, 2008- à ma mère que j’aime les garçons
- à mon travail que dès la porte passée, leurs téléphones portables sont à peu près ma dernière préoccupation
- à ma coloc que c’est son tour de vaisselle
- à ce garçon tout seul qu’il est très mignon, alors que je ne le connais pas et que je ne sais pas adresser la parole aux inconnus (fussent-il beaux)
- à mon père que j’ai un peu complètement ruiné sa voiture
- à cet ami que j’ai couché avec son ex
Et bien tout ça, je crois que ce n’était rien, parce que maintenant, il va falloir dire
- à FX que certes Wall-E c’est pas mal du tout, mais que tout en ayant bien aimé, je suis pas fanatique absolu.
Me pardonneras-tu ?