Rire pas tard
samedi, septembre 27th, 2008Oui, c’est un calembour absolument pourri !
Je ne vous parlerai pas d’Opéra, et pourtant hier j’étais à Bastille, voir Rigoletto (j’avais prévenu pour le jeu de mots). Je ne l’avais jamais vu, à peine eu le temp de télécharger me procurer une copie d’une version avec Pavarotti, et de lire un peu l’argument sur Wikipedia . Mais je me trouverai bien mal à parler d’Opéra alors que je n’y connais rien, mais alors rien du tout.
La première partie m’a donc forcément bien plu. Même si c’est la troisième saison que j’ai un petit abonnement, je reste public facile : je ne vais voir quasiment que des trucs que je ne connais pas encore. Mes émotions se limitent donc à peu près à celle d’un enfant (« oh c’est joli », « on s’ennuie ») ou d’un homme réduit à sa plus simple expression (« pas mal lui », « tiens, j’ai envie de pisser », « je me demande si l’éléphant est plus fort que l’hippopotame » ).
Et puis à l’entracte, j’ai retrouvé mon ami Poulpi qui est un fin connaisseur. Et là j’ai compris plein de trucs, genre le Duc (enfin le chanteur qui joue le Duc, je précise hein…) est pas du tout au niveau, la direction est un peu molle, c’est poussif, la monaie scripturale n’a pas de pouvoir libérateur immédiat, et autres choses utiles; et j’ai bien été obligé d’être d’accord. Ça nous ramène à l’éternelle question : doit-on éclairer les hordes ignorantes, les empêchant ainsi d’apprécier les choses médiocres ? (bon j’exagère, c’était tout de même pas trop mal !), parce que moi j’étais content avant de comprendre ces choses là !
Seconde partie, un peu plus enlevée, dommage seulement en effet que le Duc ne fut pas puissant et expressif (ou alors il était peut-être enroué). A noter un Rigoletto et un Gilda tous deux très très convainquant (encore une fois, pour un néophite complet).
Quoi qu’il en soit, je ne vous parlerai pas d’Opéra.
Dieu, sauve le Queen !
dimanche, juillet 20th, 2008Hier soir, après un dîner entre amis chez F., le dilemme de la sortie du Samedi. A., M. et Fx. abandonnent la partie, et filent pour un gros dodo. F. et moi, bien assuré sur notre vélib’ nous rendons au Queen. C’est un choix curieux pour un samedi (on préfère souvent les Overkitsch du dimanche), mais je cite « il va y avoir un bon son ». C’est une soirée « Scream », ce qui parait-il est un gage de qualité.
Nous arrivons à 2h et des brouettes, pas de queue du tout …. pas sûr que ce soit bon signe … nous entrons, passage par les vestiaires; je me souvenais que c’était pas donné, et en effet : 2€50 par article, sisi !!! Là, le bon réflexe : le pull dans le sac, pas con le h. !!! Sauf que, pour les « gros » sac, c’est 5€ …. j’hallucine complètement.
Ce n’est plus « Queen Gay Club Paris » mais simplement « Queen Club Paris », et ça se voit, on est à 50/50… (non, ni actif/passif, ni homo/hétéro, juste homme/femme 🙂 ). Et preuve ultime que le Queen est devenu hétéro, F. n’y connait personne en rentrant ! On peut observer comme d’habitude les singes en cage du « carré VIP » (une espèce de fillet militaire est fixé au dessus de la zone, on ne sait pas bien pourquoi), les podiums presque désertés (ce qui est curieux), et …… le spectacle de 3 pin-up en lingerie ! Bon au moins c’est annoncé, c’est pas mon public pour chopper ce soir ! (j’aurais trouvé une autre excuse si ça avait été un pubic gay, rassurez-vous). D’ailleurs quand finalement F. est rejoint par G. et qu’ils se font des gros bisous, j’ai quand même vu deux trois personnes faire des grands signes obscènes … sympa 🙁 🙁
Côté musique en revanche, ça a tenu ses promesses, un son « Ibiza » (je sais pas bien ce que ça veut dire, mais il parait que c’était ça), featuring un solo de jumbé en plus du mix, assez impressionnant. Et comme toujours, des bonnes lumières, le son bien réparti, ça c’est une valeur sure. Au départ c’était notre critère de choix, et je n’ai pas été déçu une seconde …. un bon point.
Côté pécuniaire, une entrée à 20 euros (avec conso), un vestiaire à 5, il me reste un billet de 20 dans la poche, histoire de nous payer un verre à F. et moi …. et là c’est le drame : le serveur nous demande …. … .. . 30 euros, pour 2 boissons, sisi ! On dirait bien que le Queen a réutilisé la technique de la conso trop chère pour faire croire que l’entrée a baissé 🙂 En soi, c’est juste un peu plus cher qu’avant, mais quand j’ai réalisé qu’on payait quand même 100 balles (sisi, ça me prend parfois) pour un Jet27-Perrier, ça m’a quand même bien fait mal.
Voilà, et maintenant je cherche une chute pour la fin du billet, mais j’en trouve pas, aaah ya le clip de Thriller à la télé, faut que je vous laisse 🙂
Rodrigue as-tu du choeur ?
vendredi, juin 27th, 2008Je ne parle pas d’opéra en général, essentiellement parce que je n’y connais rien. Mais comme je suis assez fier de mon jeu de mot qui fait le titre, je n’ai pas pu résister.
Hier soir donc, Don Carlo à Bastille. J’ai cru apercevoir 42 faubourg dans la queue qui en fait d’ailleurs un nettement meilleur compte-rendu.
Vite fait pour résumer, Carlos a laissé tomber les Big Bisous pour des chansons plus tristes parce que son pèrelui a un peu piqué sa fiancée. Il passe la moitié de la pièce à pleurer contre le mur à droite. Heureusement son pote Rodrigue est là, et il a une super voix, vraiment vraiment au top ! A la fin il meurt d’un coup de pistoler qui m’a fait décoller d’un bon 30cm de mon siège.
Le roi, le père de Carlos, est pas très cool, il veut faire tuer son fils, puis Rodrigue, c’est un vieil aigri.
La reine Elizabeth est jolie, on a un peu peur qu’elle manque de puissance au début, et finalement elle s’en sort bien.
Et la Princesse Eboli est vraiment très très bien, même si c’est qu’une traitresse (et qu’elle a dû manger sévère dans les cours de récré en jeux de mots avec le virus presquhomonyme).
Pour un résumé plus exhaustif, voir Wikipedia. (et pour pas payer d’impot, boire des Monacos). Je crois que la présentation de Bastille cette année coupe tout l’acte I, j’étais un peu perdu au début.
J’avais emmené l’ami Matorif, qui n’a pas tenu jusqu’au bout, l’appel du chéri ayant été le plus fort je crois.Il objectait que ça manquait un tout petit peu de pèche, et je dois le suivre : c’était bien fait, vraiment, aucun soucis sur l’interprétation, orchestre vraiment nickel, et pourtant ça manquait d’un tout petit quelque chose. La second partie était mieux, avec notamment un triangle Carlos/Rodrigue/Eboli qui marche très bien, mais dans la troisième partie ça retombe. Cependant ça reste vraiment très accessible aux néophites, et c’est un bon moment ! (4h05 quand même, donc 35+20 minutes d’entracte).
Pour l’année prochaine, j’ai pris des places chères, j’essaierai de vous faire des critiques un peu plus construites.
Argent trop cher
mardi, avril 15th, 2008Fait de départ : l’entrée au Queen le dimanche soir est à 15€ ( le président des pds ne cesse d’ailleurs de nous raconter comme c’était mieux avant, à la bonne époque où pour 50 balles tu pouvais te payer une suite au Hilton et te taper le petit commis de cuisine, mais ça n’a pas vraiment de rapport… ).
C’est quand même vachement cher pour juste l’entrée me dit-on ! Ben oui, mais … ya une boisson avec ! ça fait toute la différence. Quand on sait qu’ils vendent la canette de Smirnoff Ice à 12 euros, on voit qu’en fait l’entrée ne coûte que 3 euros ! Ce qui est pas cher du tout finalement.
Finalement, pour baisser (relativement) le prix de l’entrée, suffisait d’augmenter le prix de la conso.
Pas bête !
L'alcool bavard
dimanche, mars 30th, 20082 soirs bourrés, 2 soirs que j’accoste un garçon. Finalement, je vais revenir sur mes préjugés, l’alcool c’est bien !