[PNPO] Hunger Games
lundi, mai 28th, 2012- Quoi: Hunger Games
- Où: UGC Ciné Cité Bercy
- Quand: Mercredi 28 Mars à 20h30
- Mon opinion : « mouais .. »
[PNPO] Contes Africains
lundi, avril 23rd, 2012- Quoi: Contes Africains d’après Shakespeare – Krzysztof Warlikowski
- Où: Chaillot
- Quand: Mercredi 21 Mars à 18h30
- Mon opinion : « parti au 1er entracte »
[PNPO] La jeune fille et la mort
dimanche, avril 22nd, 2012- Quoi: La jeune fille et la mort – Thomas Lebrun
- Où: Chaillot
- Quand: Mardi 20 Mars à 20h
- Mon opinion : « pas trop aimé »
[PNPO] Inanna – Carolyn Carlson
samedi, mars 31st, 2012- Quoi: Inanna – Carolyn Carlson
- Où: Théâtre National de Chaillot
- Quand: 18 février 2012 à 17h
- Mon opinion : « pas aimé »
A revoir sur ArteLiveWeb pendant encore un certain temps.
Carolyn Carlson, on un nom qui fait rêver. Et pourtant quel ennui au moins pour le profane (encore une fois, je me positionne en spectateur neophyte).
À la fin, ma première réaction, ainsi que celle de S. a été : « je n’ai rien compris ». Voilà une pièce dans laquelle l’esthétique ne me parait pas être le but rechercher, tant les danseuses semblent à la limite du mime, de l’exercice d’expression corporelle, et où je n’ai pas saisi le message qu’elles voulai
Il m’en reste du coup une déception, et une question sur le tonnerre d’applaudissement de la salle : suis-je complètement passé à côté d’une oeuvre pas assez abordable ? Ou était-ce un peu de snobisme par qu’il est de bon ton d’adorer Carolyn Carlson ? Un peu des deux ? :-)ent nous faire passer. Une heure vingt où j’ai été en complète incompréhension, frustré de ne pas savoir décrypter le langage qui avait pourtant l’air explicite.
[PNPO] Le projet Rodin
lundi, mars 26th, 2012- Quoi: Le Projet Rodin – The Russel Maliphant Company
- Où: Théâtre National de Chaillot
- Quand: 8 février 2012 à 20h30
- Mon opinion : « pas trop aimé »
Si je me documentais un minimum sur ce que je vais voir, ça m’aiderait probablement à comprendre un peu mieux. Mais tout de même.
D’après ce que j’ai compris, il s’agissait d’une étude sur les oeuvres de Rodin, son travail, divisé en deux parties : la sculpture et le dessin.
Côté danse, je l’avoue, je suis resté complètement froid. Si les corps tendus évoquent plus ou moins la sculpture, je pense qu’avant tout je suis passé à côté d’une grande partie des tableaux par simple ignorance du travail de Rodin. Oui, je suis ignare et en outre, je n’ai jamais pris le temps de flâner une après-midi au musée dont il est l’éponyme.
Pendant toute la première partie, des tableaux plutôt statiques donc, où l’on avait certes le droit d’admirer les muscles fort bien dessinés des danseurs, mais hélas pas le droit de toucher. Une scène a pourtant bien retenu mon attention, un éclairage orange sublime venant du dessous, un jeu d’ombre, mais mon interprétation de la violence humaine à sa racine et des guerres tribale tombe visiblement comme un cheveu sur la soupe. Mais cette partie là m’a vraiment touché d’un point de vue esthétique.
Pour le reste, j’avoue m’être beaucoup ennuyé.
Le spectacle est disponible sur Arte Live Web, regardez et exprimez votre désaccord ( ou alors matez, parce qu’ils sont tout de même bien faits 🙂 )
[PNPO] Le système de Ponzi
dimanche, mars 25th, 2012- Quoi: Le système de Ponzi
- Où: Théâtre des Abesses
- Quand: 1er février 2012 à 20h30
- Mon opinion : « moyennement aimé »
Le sujet est intéressant, c’est sans aucun doute, Ponzi étant parfois vu comme l’inspirateur de Madoff, en ces temps de crise financière mondiale.
En créer une pièce de théâtre est un exercice ardu.
La scène est parsemée de tables qui ne cessent de bouger, symbolisant tout à tour un bateau, une chambre, un building, des bureaux, des portes, une cellule de prison.
Leur utilisation est très créative, dynamique et, il faut le dire, sympathique à voir. Le problème pour moi est que j’ai eu le sentiment, surtout la première heure, d’assister à un déménagement permanent – l’action changeant beaucoup de lieu – qui n’a cessé de casser la narration dans laquelle il me fallait à nouveau quelques instants pour me replonger.
Je dois admettre un certain rythme dans cette pièce, une utilisation intéressante des acteurs qui tournent sur de multiples rôle, l’utilisation de ruptures pour donner une impression de foule, ou de chronologie, qui ne sont pas toujours faciles à rendre au théâtre. Et heureusement, car pendant deux heures on assiste aussi un peu, il faut le dire, à un cours d’économie frauduleuse pour les nuls, avec une narration didactique pas inintéressante mais dont la place n’est peut-être pas sur les planches.
Du coup, il m’est resté une impression de longueur et de conférence qui hélas a quelque peu gommé une performance d’acteurs tout à fait impressionnante, et un mois plus tard, pas beaucoup plus à en dire.
D’où mon avis en queue de poisson : moyennement aimé
[PNPO] Take Shelter
jeudi, mars 15th, 2012- Quoi: Take Shelter
- Où: UGC Bercy
- Quand: 23 Janvier 2012 à 20h00
- Mon opinion : « pas trop aimé »
Le Masque et la Plume avait encensé ce film, à l’unanimité, ça donnait envie. Un film sur la folie, une étude psychologique…
On observe donc deux heures durant le personnage déconstruire sa famille et sa vie à mesure qu’il construit son abris. Quelques scènes vives mais courtes qui réveillent le spectateur et tentent de le sortir de sa torpeur, le temps d’un cauchemar du personnage, violent mais court, et une étude psychologique simple et simpliste. Et puis c’est le retour à une espèce de satire sociale de l’Amérique profonde qui traine à venir, et qui finit en queue de poisson.
J’avais espéré des plans un peu originaux, ou une image particulière, et je n’ai trouvé ni l’un ni l’autre. De mon côté, je me suis beaucoup ennuyé, et si je dois évoquer un film sur la folie, c’est bien Shinning que je ressortirai.
[PNPO] Breaking your leg
vendredi, février 24th, 2012- Quoi: Break your Leg
- Où: Chaillot
- Quand: 21 Janvier 2012 à 20h30
- Mon opinion : « assez bien aimé »
Je n’ai aucune idée de pourquoi j’avais coché ce spectacle, et d’ailleurs en m’y rendant, je pensais aller voire de la danse… C’est au final une espèce de pièce de théâtre façon reality show, sans format bien précis qui nous a été offert.
Je ne sais pas bien ce que je faisais dans les années 90 mais l’affaire Tonya Harding vs. Nancy Kerrigan m’est complètement passée au dessus de la tête, si bien que je l’ai découverte avec cette pièce qui prétend remettre face à face les deux personnages 20 ans plus tard.
C’est rythmé, ponctué de flashback, de rencontres entre les personnages de maintenant et ceux de l’époque, de moments chorégraphiés, musicaux.
Je doute qu’il en reste grand chose dans quelques mois, mais c’est un bon moment, surprenant et original.
[PNPO] La dame aux camélias
mardi, février 21st, 2012- Quoi: La dame aux camélias
- Où: Théâtre de l’Odéon
- Quand: 18 Janvier 2012 à 20h
- Mon opinion : « je suis parti au milieu »
Le titre était alléchant ! Je l’avais vu il y a plus de dix ans, avec Isabelle Adjani, je n’en ai absolument aucun souvenir (non que ce fut mauvais a priori, juste ma mémoire légendaire, et mes années étudiantes noyées dans l’alcool…). Du coup, je n’ai pas vraiment hésité au moment de faire ma sélection.
Et puis la veille j’ai tout de même regardé ce pour quoi j’avais signé … un début à 20h, ça augurait une représentation assez longue. Trois heures quarante cinq … je prends peur.
Et une précision : ce n’est pas La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils, mais un texte d’après ce dernier, Heiner Muller et Georges Bataille … j’ai un peu plus peur.
Et puis, sur le site web de l’Odéon, un pavé de quelques pages sur le metteur en scène – Est-Allemand exilé par les communistes, passe dix ans à monter du Brecht dans sa cabane, grosso modo – et rien sur la pièce elle même, ça c’est vraiment mauvais signe.
Mais sans nous démonter, L. S. et moi nous présentons à l’heure convenue.
La pièce commence par trois actrices qui gémissent tandis que l’une d’entre elle meurt, dans un poulailler sur le toit d’une cabane. Une demi-heure de cris tantôt plaintifs, tantôt orgasmiques, tout le temps pénibles. Pendant ce temps, en bas, deux hommes hurlent des répliques l’un à l’autre, la moitié du temps assis à moitié (ou complètement) nus sur les cabinets. Il n’est pas question de dialogue car le texte qu’ils déclame n’a de toute façon ni queue ni tête.
Finalement, la mourante meurt, et les trois femmes sont remplacées par trois poules, qui ont l’avantage de faire beaucoup moins de bruit. En bas, ça continue de même, en haut les actrices reviennent, incarnant d’autres personnages et crient à qui veut l’entendre qu’elles « se branlent la chatte, pleine de foutre », ou autres choses du genre.
Le public bien sûr rit (nerveusement) un peu, soupire, est choqué parfois. J’avoue n’avoir ressenti que l’ennui. En effet, qu’on dise « chatte », « branler » et « foutre » dans une pièce de théâtre ne me choque pas, si ça a le moindre intérêt pour le texte, pour l’histoire, pour les personnage, bref si ça a le moindre intérêt. Si l’ensemble du public avait vu autant de pornos que moi, il ne serait pas choqué le moins du monde, et il ne resterait du coup rien. Rien du tout.
Je ne parlerai même pas de la deuxième moitié du décor, derrière, qui tourne, et nous découvre les personnages sous une boule disco où le seul divertissement est de voir l’un de se prendre la vitre en marchant … très boulevard, mais tenir 3h45 là dessus me parait difficile.
On pourra me dire que je n’ai pas compris, c’est absolument vrai. Je n’ai rien compris parce que c’est incompréhensible, inabordable, et soit très élitiste et prétentieux, soit un complet foutage de gueule.
Dans les deux cas, je suis parti à l’entracte et nous avons bu un verre avec S. tandis que L. subissait la seconde moitié.
[PNPO] Raoul
dimanche, janvier 8th, 2012- Quoi: Raoul de James Thierrée
- Où: Théatre de la Ville
- Quand: 28 Décembre 2011 à 20h30
- Mon opinion : « assez bienaimé »
J’avais choisi ce spectacle sur l’abonnement sans trop savoir, et j’ignorais complètement le lien de petite-filiation entre James Thierrée et Charlie Chaplin. De toute façon je ne suis pas très « fils de » …
Avant le spectacle, la scène est recouverte d’immenses voilures, et j’ai vraiment cru qu’un bateau allait en émerger. Au lieu de ça, tout s’ouvre et laisse place à une espèce de cabane en métal qui va s’effriter et tomber en morceau petit à petit.
Je ne sais pas vraiment le style du spectacle pour être honnête… pas vraiment du cirque, pas vraiment de la dans, pas vraiment du théâtre, ça peut être un peu de tout ça, et au final ça ne me gêne pas du tout, à quoi bon mettre dans des cases, ce qui compte c’est ce qu’on voit, pas le nom qu’on lui donne.
Le spectacle donc : c’est un univers très particulier, à la fois noir, avec un personnage qui ne fait que crier « Raoul » de temps à autre, au milieu d’onomatopées, mais aussi très onirique, avec des créatures marines, un éléphant, dans des costumes géants d’une finesse à couper le souffle, un décors qui ne cesse de bouger, c’est très riche. On vit ensuite un enchainement de scènes, prétextes à nous montrer ces prouesses de confection, et je pèse mes mots : on nage en plein rêve, et j’ai été émerveillé par tout cela.
Ce qui m’a posé problème, c’est justement cette omni présence du décors et des accessoires, l’homme-danseur-acrobate Thierrée est mangé par le vacarme du métal qui claque par terre, par le déplacement des créatures féériques, et l’on se demande ce qui fait vraiment l’intérêt, le créateur, la création, ou les deux ensemble qui hélas semblent chacun opérer de son côté.
Côté physique, il y aurait eu prétexte à de beaux passages de danse ou d’acrobatie, comme au moment où il descend d’une longue échelle, esquissant même ce qui pouvait être le prélude d’un enchainement, mais hélas ça retombe, comme bien souvent au cours de cette heure quarante. De très nombreuses pistes sont lancées, et bien amenées, pour finalement ne déboucher sur rien.
Et finalement, l’enchainement de petits moments ne m’a pas permis de voir une continuité, une finalité, et lorsqu’à la fin il s’envole, je ne comprends pas le sens, et j’ai juste l’impression qu’il avait besoin de finir. Il m’a vraiment manqué une unité narrative, si bien que j’ai un peu décroché sur le dernier quart d’heure, et j’ai le sentiment d’avoir vu plutôt une succession d’instant que réellement une pièce construite (je ne doute pas qu’elle soit construite, je ne l’ai juste pas vu …).
Au final, j’ai donc été déçu, d’autant plus je pense qu’il y a une foule d’éléments très bien menés dans cette oeuvre, qui me sont apparus comme autant de pistes à creuser, ou d’occasions manquées. J’ai presque l’impression que si tout cela avait été moins bien, j’aurais été moins déçu. Du coup, il faut être honnête, au final, j’ai « assez bien aimé » tout de même, parce que c’est un bon moment.