[PNPO] Arpad Schilling – Noéplanète
vendredi, octobre 26th, 2012PNPO
- Quoi: Noéplanète, d’Arpad Schilling
- Où: Chaillot
- Quand: Mercredi 24 Octobre 2012 à 20h30
- Mon opinion : « quelques trucs intéressants »
Le sujet est passionnant : qu’est ce qui fait qu’on choisi en général ? Un personne pour devenir son amant ou son mari, qui embaucher, qui garder dans une émission de télé-réalité, etc. La question du choix, c’est à creuser, et c’est une mine d’inspiration.
Ça, c’était à la lecture du programme. Quelques scènes débutes le spectacle, certaines filmées, certaines jouées, une introduction par un numéro de corde, assez joli d’ailleurs, pourquoi pas ! Et puis d’un coup, un comédien vient nous présenter un homme rom de 24 ans, acteur dans l’un des films qui va suivre, et demande au public de lui poser des questions. On franchit alors le pas du politiquement correct, le pauvre Rom reconduit à la frontière qui veut prouver au monde et aux Français que tous les Roms ne sont pas des truants. Comme si c’était encore à prouver ! Mais admettons, admettons.
L’histoire continue, sur scènes plusieurs personnages, une histoire de trafic d’influence, de dette, un homme noir en situation illégale va accepter pour ne pas être dénoncé de coucher avec un haut fonctionnaire, un dictaphone en poche. Et on sent l’horreur, l’humiliation suprême, pour un homme de se faire enculer. Bien pire que pour une femme coucher sous la contrainte, parce que c’est un homme qui va se faire prendre. Lorsque plus tard, à la fin, le public devra choisir quel personnage « garder », gros bonus de sympathie pour le personnage, parce qu’avec « ce qu’il a pris le pauvre » (entendu derrière moi dans la bouche d’un jeune étudiant). Ah tiens, puisqu’on est dans l’anti-racisme, un peu de préjugé macho limite homophobe c’est acceptable ?
Au milieu, une scène un peu troublante de danse combinée à de l’acrobatie entre quatre espèces de mats chinois. C’est assez sec, et il y a quelques très beaux tableaux. Je me suis concentré en essayant de chasser le besoin de « comprendre », même s’il était évident que ce n’était pas là pour la beauté de la chose mais pour porter un message qui m’a échappé. Mais qu’importe, je ne boude pas mon plaisir pour ces dix minutes.
Comble du bon sentiment, on accueille ensuite sur scène deux enfants roms de 14 et 12 ans. Ils ont des figures angéliques et nous racontent leur expérience, leur arrivée en France, la rencontre avec leur « marraine » qui les as plus ou moins recueillis, l’école du cirque. Le public peut leur poser des questions; lui veut être pompier en Roumanie, elle hôtesse de l’air en France. Plus bien-pensant, tu meurs.
[PNPO] Maguy Marin – Faces
dimanche, octobre 14th, 2012PNPO
- Quoi: Faces – Maguy Marin, le Ballet de Lyon
- Où: Théâtre de la ville
- Quand: Samedi 15 Octobre 2012 à 15h
- Mon opinion : « pas complètement haï »
L’installation des danseurs est longue. Très longue. Un, puis deux, puis deux, puis un puis trois, etc. jusqu’à vingt-huit (sisi). A chaque fois les regards, les petits réajustements de position, on voit, on comprend, ça marche. Surtout que j’avais un peu lu le livret, enfin j’avais essayé, et j’avais vu ceci (que je ne comprends toujours pas)
Dans une pénombre indécise où se fomentent les images du monde auxquelles se relient, mais, menace toujours active, peut-être en se cimentant, nos destins, Faces met à vif la tension irrésolue entre ce pire et ce meilleur qui hante l’affaire du collectif.
Ensuite, pendant une heure, des scènes statiques, éclairées environ cinq secondes, suivies en effet de pénombre, le temps que les danseurs – qui d’ailleurs ne dansent pas – se replaces, changent d’accessoires, se couchent ou se relèvent. Au début on continue de comprendre : le groupe, l’individu, la conversion, la formation des sous-groupes. Il y a d’abord un seul avec des lunettes, puis deux, puis cinq, puis huit, etc… la population évolue à chaque allumage de la lumière. Puis ce ne sont plus des lunettes c’est autre chose, c’est être couché, c’est avoir une barbe, etc.
Si tant est qu’on a vraiment compris au bout de dix minutes, et qu’il y a quasiment une heure superflue, d’ennui presque complet. Un ou deux tableaux ont retenu mon attentions – c’est à dire 10 bonnes secondes en tout – où les danseurs – qui dont n’ont pas dansé, du tout – sont dans des positions de mouvement arrêté, ce qui a toujours été quelque chose qui me fascine lorsque c’est bien fait, plutôt il faut bien l’avouer, par des artistes de rue qui attendent une piécette que par l’un des meilleurs ballets de l’hexagone.
Du coup pour ces dix secondes, et puisque pour une fois je comprends un peu, je ne peux peux pas dire que j’ai complètement détesté. Mais franchement pas loin.
[PNPO] Jules et Jim
lundi, septembre 24th, 2012PNPO
- Quoi: Jules et Jim
- Où: Mk2 Beaubourg
- Quand: Mardi 3 Juillet à 19h35
- Mon opinion : « beaucoup aimé »
Alors quand j’ai vu la bande annonce de la re-sortie de Jules et Jim, je me suis dit qu’il était temps, sans savoir bien à quoi m’attendre. Et puis dès le début la voix off, et j’ai été embarqué.
mardi, septembre 18th, 2012
PNPO
- Quoi: Mademoiselle Julie
- Où: Odéon Théatre de l’Europe
- Quand: Mercredi 13 Juin à 20h
- Mon opinion : « pas trop détesté »
À un moment j’aurais tout de même me renseigner un peu sur ce que j’allais voir, surtout à l’Odéon. Enfin, on ne m’y reprendra pas trop a priori pour la saison 2012-2013.
Pour la cohérence, on a à nouveau eu le droit à une mise en scène avec des vitres. Cette année à l’Odéon ils ont a-do-ré les vitres. Au début c’était même plutôt agile, le temps de faire rentrer ou sortir les personnage de scène alors qu’ils sortaient ou rentrée de la fête qui s’y passait, en arrière plan. Ingénieux.
Juliette Binoche ? Assez formidable. Presque convaincante !
Presque ?
Oui, presque, dirigée un peu à contre emploi et réduite à un rôle de femme hystérique et soupe-au-lait, passant d’un désir à son contraire, hurlant (oui oui hurlant), puis gémissant, et Juliette Binoche trimbalée entre ces deux extrêmes caricaturaux et réducteur qui étouffent ce talent d’actrice, quel gâchis.
Juliette Binoche aussi peut être un peu trop vieille, l’air trop mature, adulte et réfléchi pour être complètement convaincante en jeunette décervelée.
Dommage.
[PNPO] Moonrise Kingdom
lundi, septembre 17th, 2012PNPO
- Quoi: Moonrise Kingdom
- Où: Mk2 Bibliothèque
- Quand: Lundi 11 Juin à 19h45
- Mon opinion : « beaucoup aimé »
[PNPO] Dans la jungle des villes
samedi, août 25th, 2012PNPO
- Quoi: Dans la jungle des villes
- Où: Théâtre de la Colline
- Quand: Jeudi 7 Juin à 20h
- Mon opinion : « pas trop aimé »
Sur scène, le propos de la pièce est assez difficile à saisir, il s’agit sans aucun doute d’un questionnement sur l’identité, lorsque le riche décide de toute abandonner pour prendre la place du miséreux qu’il harcèle, et ce, dans le seul but de le détruire complètement. L’identité ou le mal ? Ou le besoin de faire mal ? C’est très confus.
[PNPO] Temps
mercredi, juillet 18th, 2012PNPO
- Quoi: Temps de Wajdi Mouawad
- Où: Chaillot
- Quand: Mercredi 23 Mai à 20h30
- Mon opinion : « pas trop aimé »
La pièce est interrompue à plusieurs reprises par de la musique forte, scène -j’imagine- censées nous montrer la folie de la fille qui a vécu auprès de son père malgré ses viols répétés entre ses 5 et 13 ans, devenue sourde muette suite au choc psychologique
Un autre piste qui m’a beaucoup fait espérer est l’arrivée du « frère russe », et sa femme qui sert alors d’interprète. On assiste à un dialogue retranscrit plusieurs fois langage des signes -> français -> russe pour arriver d’un personnage à l’autre. Symbole de la difficulté à communiquer ? Ou au contraire de l’universalité de la langue ? De la perdurance de la famille à travers les frontière ? En fait non, simple jeu scénique et nouvelle déception.
[PNPO] Don Giovanni
mardi, juin 26th, 2012PNPO
- Quoi: Don Giovanni
- Où: Opéra Bastille
- Quand: Lundi 16 Avril à 19h30
- Mon opinion : « formidable »
[PNPO] Weekend
samedi, juin 9th, 2012L’image est anglaise, très anglaise, avec le caractère très cru et très direct de ce pays, un côté « droit au but », une caméra très proche des personnage, presque en eux, au point d’être mal à l’aise avec eux le lendemain matin de leur rencontre, le moment de malaise qui suit un peu les plans culs.
Je me suis réellement pris d’affection pour ces deux petits mecs, une histoire très mignone sans tomber dans le mièvre, dont on sait bien par le titre du film qu’elle ne durera qu’un instant. Il faut ajouter que les deux acteurs sont assez craquants, chacun dans son style, et que ça n’enlève rien à l’agrément du film.
Je ne suis pas du tout Matoo en revanche sur le côté non-orienté de cette rencontre (au sens « pas spécialement gay »), dans la mesure où de nombreuses scènes, qui composent un bon tiers du film, sont des conversations plus ou moins engagées sur la normalité hétérosexuelle, sur la relation homosexuelle et sa spécificité, sur la société hétéronormée, etc.
D’ailleurs c’est intéressant, mais dérangeant dans un fim, de poser ces questions et de montrer cet affrontement par des discussions formulées explicitement plutôt que par l’image, et l’une des clés est peut-être que l’histoire était un peu mince pour en tirer tout un film. Du coup, sans s’ennuyer, on ne passe pas forcément très loin, et il m’en reste un bon moment, mais sans plus.
[PNPO] Projet X
mardi, mai 29th, 2012- Quoi: Projet X
- Où: MK2 Bibliothèque
- Quand: Vendredi 6 Avril s à 20h
- Mon opinion : « au final un bon moment »