[PNPO] J. Edgar
dimanche, janvier 29th, 2012- Quoi: J.Edgar
- Où: UGC Les Halles
- Quand: 16 Janvier 2012 à 19h35
- Mon opinion : « sans opinion »
Le nom de J. Edgar Hoover, je l’avais entendu déjà dans le podcast de 2000 ans d’Histoire. Mais j’avais plus ou moins zappé qu’il y avait deux Hoover, le président, et J. Edgar, donc à la base je ne savais pas ce que j’allais voir. À la rigueur, ce n’est pas très grave, ça n’a pas affecté ma perception du film je pense 🙂
Le film met en relief deux époques de la vie de Hoover, l’époque de sa montée en puissance et de sa prise de direction du FBI naissant, et la fin de sa carrière, sa mort. On est donc bercé dans une série de flashbacks, amenés pas très subtilement par la rédaction de ses mémoires.
Personnellement je ne me suis pas vraiment ennuyé, mais je n’ai trouvé aucune originalité. Di Caprio est très bien, il est juste je pense, et représente bien ce personnage toujours entre folie et devoir patriotique, à la fois rassurant et dangereux. Armie Hammer est just « hmmmmmm » lovely. Mais ça ne suffit pas à faire un film tout ça.
La mise en scène, la réalisation, l’introduction de chaque personnage, la narration est absolument hollywoodienne, dans son côté banale et standardisée. On sait d’avance pourquoi chaque réplique est placée, pourquoi chaque personnage apparait, c’est une mécanique de film américain implacable, bien huilée, sortie des machines automatiques des studios, sans aucune originalité. A part la thèse – peut-être, et encore – de son homosexualité la
tente et pas franchement assumée, mais si l’idée peut éventuellement être intéressante, elle est présenté dans la même platitude que le reste.
Au final, ce n’est pas vraiment un mauvais moment, mais il n’en reste rien. Peut-être est-ce plus intéressant pour les Américain, dans la mesure où ça touche leur Histoire. Un film par un Américain pour les Américains ? Au final, ça me laisse de marbre, je n’ai même pas « pas aimé », j’ai trouvé ça tout à fait moyen.
[PNPO] ID – Cirque Eloize
samedi, janvier 28th, 2012- Quoi: I.D. du Cirque Eloize
- Où: Chaillot
- Quand: 11 Janvier 2012 à 20h30
- Mon opinion : « adoré »
Cette saison, j’ai déjà vu Vie et Psy des 7 doigts de la main, autant dire que ça a mis la barre haute.
I.D. c’est du cirque contemporain, avec une bonne dose d’inspiration Hip-Hop, notamment dans la danse.
Tout commence un peu à la West Side Story avec deux bandes rivales. Et puis tout s’enchaine tellement vite.
Pendant deux fois une heure, on a une alternance de numéros avec un peu de tout, cerceau, tissu, mais aussi vélo & roller, et un final époustouflant au trampoline. Le décors, entièrement projeté avec des nombreux effets visuels, des cubes qui entrent et qui sortent, différents paysages urbain y est pour beaucoup.
J’ai particulièrement apprécié les alternance de numéro époustouflants, façon « wahou » et d’autres très chorégraphiés, notamment un duo hip-hop et contorsion touchant et émouvant, où les deux se répondent chacun dans leur style, comme un dialogue entre deux mondes.
S’il y avait un seul truc à redire, j’ai trouvé que le numéro de corde à sauter avait du mal à démarrer et était un peu hésitant. Pour le reste c’était parfait, le rythme y est incroyable et on sens depuis son siège le dynamisme de la troupe.
Rien à dire, j’ai vraiment adoré.
[PNPO] The Artist
dimanche, décembre 4th, 2011- Quoi: The Artist
- Où: UGC Les Halles
- Quand: 8 Novembre 2011 à 20h00
- Mon opinion : « bien aimé »
Je m’attendais un peu à voir deux heures de Brice de Nice sans paroles, autant dire que j’ai craint de m’ennuyer.
Autant le dire tout de suite, on ne s’ennuie pas du tout. La musique est remarquable, à savoir qu’il n’y a qu’elle et qu’elle sait pourtant ne pas prendre toute la place, j’ai été absolument convaincu.
Les acteurs ensuite : bien sûr, sans la voix, on revient un peu au surjeu des films muets, mais sans aller vraiment jusqu’au bout, juste ce qui est nécessaire. Là aussi, convaincu.
Le scénario, et c’est vraiment interessant, est nécessairement beaucoup plus fin et linéaire que dans les films habituels, on sent très nettement la contrainte du muet. Il est donc simple et linéaire, et pourtant pas ennuyeux pour autant.
Et puis il y a des petits clins d’oeil, un passage où l’on entend tous les bruits d’objets, etc…
C’est curieux parce que je ne sais pas expliquer pourquoi vraiment, mais j’ai passé un excellent moment, j’étais passionné, vraiment dans le film. J’ai vraiment bien aimé.
ça c’est palace (ou alors juste Hotel)
mardi, juillet 26th, 2011Ayant deserté le blog par manque de temps, de lecteurs, de célébrité et d’ébriété, je me retrouve au terme d’une journée chargée.
Non content d’avoir passé le week-end à laver, poncer et peindre un appartement qui, bien que répondant à toutes mes attentes, est bien cher pour ce qu’il est, et à réaliser que « monocouche » n’est qu’une vaste supercherie à laquelle je crois à chaque fois, persuadé que les techniques de peinture ont progressé entre temps, j’ai aussi récupéré mon chat, ladite « pépette » que j’ai confié aux soin de ma chère maman, et j’ai eu à peine le temps de lire mes mails en retard du travail (oui, des fois je travaille aussi) qu’il était déjà l’heure de partir pour CDG où le vol de 14h10 m’attendait.
Autre supercherie, ledit vol est parti à 18h05, la chatte avait entre temps déclaré une cystite (oui, les chattes ont des cystites, truc de ouf), et c’est relativement usé que je suis arrivé dans Istanbul où il fait 30°C et très humide. Ce n’est pas grave, l’hôtel est tout confort, je dispose d’une magnifique suite (upgrade sans raison) avec balcon et vue sur une ville qui baigne actuellement dans un nuage d’humidité mais aussi dans le noir (puisqu’il est 1h du matin), alors qu’à l’intérieur il règne une atmosphère frigorifiée de climatisation à l’américaineà 15°C, et qu’à 8h demain matin il faut que sois en route avec les collègues.
Si j’écris tout ça, c’est un peu pour me plaindre, parce que j’aime ça, et aussi parce que j’avais pensé à un calembour débile à placer, et que j’ai désormais oublié. Je vais donc me rendre à la fois à mon lit et à l’évidence et laisser ce blog tranquille pour ce soir.
Trouver […] à son pied
mardi, juin 21st, 2011C’est la bonne période, j’ai commencé à chercher sérieusement un nouvel [appartement/copain]. De toute façon, j’ai assez peu le choix puisqu’à la fin de l’été je serai [dehors/célibataire depui bien trop longtemps].
Pas facile vraiment, vaut-il mieux chercher dans les [quartiers/cercles] qu’on ne connait pas du tout, quitte à en découvrir les défaults et qualités plus tard ? Quand [celui d’] un ami se libère, est-ce vraiment une bonne idée, alors qu’on a connu tant de choses déjà ? Et qu’il ne faut pas croire que parce qu’il avait l’air sympa, c’est la même chose de vivre [dedans/avec], c’est un coup à découvrir des vices cachés et que ça ne marche pa du tout.
J’allais parler des visites, mais le parallèle s’arrête là, si je dis que j’ai aujourd’hui un garçon, non seulement ce serait faux, mais ça ne manquerait pas de susciter des pensées salaces que je ne saurais cautionner. J’ai en revanche visité un premier appartement, très joli, mais pas convaincu pour autant.
Et c’est là que le parallèle reprend, même lorsqu’on en a vu un bien, faut-il [déposer un dossier/tenter de sortir avec] ? Est-ce qu’on ne risque pas de passer à côté d’une meilleure occasion ? D’un [endroit/mec] plus [grand/intelligent] mieux [placé/foutu] ?
Pas facile, tout ça, pas facile de partir du Boulevard…