Fabulous Family
dimanche, septembre 21st, 2008Hier soir, conversation entre deux mer(e)s
– Allo, h ? C’est maman, je suis à l’aéroport de Los Angeles
– Ah, moi je suis au Stade de France, j’attends Madonna !
IamAmsterdam
dimanche, septembre 14th, 2008(c’est le « slogan officiel de la ville »), où je me trouve pour des raisons professionnelles, sisi, promis, à partir de demain, je bosse pour de vrai en costume et tout !
Alors que nous étions depuis 10 minutes dans un coffee-shop avec un collègue, pour prendre un thé (et peut-être fumer un peu un pétard 🙂 ), j’étais obligé de constater : « purée, il est fort leur thé ! »
Un peu de cul(ture) (2)
jeudi, septembre 11th, 2008De loin j’avais vu l’affiche, et je l’avais pas vraiment bien regardée. Vues les couleurs ça m’avait fait penser à une oeuvre de Nicolas de Staël ( » Chemin de fer au bord de la mer, soleil couchant » ) que j’aime beaucoup. On notera donc que je suis peu physionomiste, et plutôt sensible aux couleurs qu’aux formes, parce que ce n’est tout de même pas très ressemblant 🙂
Et puis comme le billet combiné avec Bridget Railey n’était pas cher, j’en ai profité.
Pour être honnête, ça fout un peu la chair de poule. Il y a beaucoup d’arbres, qui envahissent la cité radieuse que l’artiste a visité, des arbres lugubres, très sombres. Ce qu’on retrouve sur tous les tableaux c’est l’interaction entre l’homme et la nature, la présence de l’Homme même dans les espaces gigantesques, la présence de la nature dans le monde construit par l’Homme.
Au final, je ne peux pas dire qu’esthétiquement parlant, ça m’ait vraiment plu, mais c’est « intéressant » au moins, n’est serait-ce que parce qu’il s’agit d’un artiste « en hausse » mais aussi parce qu’une fois de plus, le petit fascicule accompagnant l’exposition était très instructif sur la démarche de l’auteur, et le contexte des oeuvres clés.
Pour ceux qui voudraient la voir : trop tard, c’était jusqu’au 7 Septembre, fallait se dépêcher, na !
Un peu de cul(ture)
mercredi, septembre 10th, 2008Cul, nm : pas besoin de vous faire un dessin.
Voiture, nf : moyen de transport pour débauchés. Ex : « en voiture Simone ! »
Culture, nf : abréviation composée de Cul et Voiture. Ex: « pas besoin de vous faire un dessin, Simone ».
J’en suis réduit à ça pour retrouver des lecteurs, on se demande où va le monde … (non, pas là !).
Et pourtant oui, je vais parler culture, et même expositions !
Chapitre 1 : Bridget Riley au musée d’art moderne de la ville de Paris.
Pour ce qui est de l’artiste, je vous laisse lire là, ils en parlent très bien 🙂
L’affiche montre un des nombreux tableaux à connotation « illusion d’optique », et je m’attendais un peu à ce que toute l’expo soit un peu comme les sites web sur geocities en 98-99 avec les planches de dessins qui font mal au crâne ( souvent du Escher, qui n’a jamais pu finalement déjeuner en paix ).
En fait, l’expo est accompagnée d’un mini fascicule tout à fait intéressant qui explique la vraie démarche : partie d’un tableau figuratif, l’artiste a voulu comprendre pourquoi les touches de couleurs ici et là, pourquoi les lignes, comment telle forme va nous donner telle sensation, et c’est finalement un travail de recherche sur la perception des formes qui débute sa carrière.
Peu à peu le formes évoluent, on pas des cercles aux lignes, plus ou moins rapprochées qui donnent des effets de vagues, et de dilatation de l’espace (et symboliquement du temps).
Puis elle se concentre sur les lignes, mais amène la couleur, dans différentes palettes. J’avoue que la partie lignes/couleurs m’a moins touché, je l’ai vue comme étant beaucoup plus répétitive.
De manière générale, c’est vraiment la demarche, les esquisses, la logique artistique que j’ai trouvé très convainquants, peut-être encore plus que le resultat. Dans tous les cas,j’aurais tendance à vous dire « Allez-Y, c’est bien mieux que l’affiche ! ». Vous avez jusqu’au 14 septembre.
Qui a balancé ?
dimanche, septembre 7th, 2008Une nouvelle icône ?
samedi, septembre 6th, 2008On apprend ici que la co-listère de McCain (c’est ceux qui en parlent le moins….) a une fille appelée Bristol.
Bristol c’est une ville en Angleterre ça, c’est n’importe quoi ce prénom !
Pourquoi pas Paris, ou Lourdes pendant qu’on y est ?
Parfois les choses sont mal faites
vendredi, septembre 5th, 2008- C’est quand je vais à la rando roller, un repère de mecs jeunes et sportifs, mais que je me fringue avec limite ce que j’ai de plus moche, ben oui, je vais pas suer dans des belles fringues et risquer de les déchirer en tombant !
- C’est uniquement quand je vais écrire un post que je vois le message « pensez à mettre à jour WordPress ». Ben oui, mais c’est quand j’écris un truc que j’ai pas envie de tout péter le blog !
- C’est après une semaine de m…., quand j’ai trouvé le courage de nager à 22h30, que je rentre crevé à l’appart, la veille d’un samedi où je dois me lever à 9h qu’on me propose enfin d’aller au tango (alors que la semaine dernière je suppliais !).
Et ouais, parfois c’est mal fait les choses.
Culture sportive
samedi, août 30th, 2008En pleine rando roller hier :
– Ouhla, il est trempé mon T-Shirt, on dirait le Saint Suaire
– Ah mais c’est quoi _exactement_ le Saint Suaire ?
– C’est le T-shirt dans lequel Jésus Saint sua !
Le complexe du savoir
dimanche, août 24th, 2008J’ai longtemps attribué cela à un mal typiquement français.
Il me semble qu’aux États-Unis par exemple, l’échelle sociable a pour indicateur le nombre de chiffre sur le(s) compte(s) en banque (enfin, surtout quand le signe tout à gauche est un ‘+’, sinon il vaut mieux s’appeler Tapie et habiter en France, mais c’est une autre histoire). Ce système est très décrié en France, mais on lui reconnaître l’avantage d’être simple, et avec une échelle sans biais : tu peux te payer un pavillon de 18 pièces : oui/non. Une voiture énorme : oui/non. etc…
Il me semble (peut-être n’est-ce que ma perception des choses) qu’en France, on sépare beaucoup la classe, la bonne éducation, la culture, le savoir, et l’argent. Ainsi, on décrie les nouveaux riches, on aime bien la noblesse d’épée (l’ancienne quoi, si j’ai tout bien compris), souvent un peu fauchée (façon de parler hein). Ainsi, on privilégie celui qui se cultive, celui qui lit celui qui sait. Le savoir comme échelle, c’est pas forcément idiot au final ?
Viennent avec cette échelle un certain nombre d’habitudes méprisantes, dont je n’ai pleinement pris connaissance qu’en discutant avec I. lors de son arrivée en France. Ainsi, combien de temps voit-on quelqu’un qui vient tout juste d’apprendre une nouvelle regarder de haut le prochain qu’il/elle croise et qui ne le sait pas (du genre : attends, tu sais même pas ça ? laisse tomber ! ). Et visiblement, on prend bien plus de plaisir à se dire qu’on en sait plus qu’à partager son savoir ….
C’était jusque là ma pensée, sans pour autant me sentir pleinement concerné, je choisis mieux mes amis que ça moi ! Je prends des gens qui partagent. Je prends des gens qui vont pas trouver ridicule que je ne connaisse ni les participants de la starac, ni ceux de la nouvelle star, ni même ceux de secret story. Qui ne vont pas me balancer des regards hautains si je ne connais pas les paroles de Britney, ou si j’ose affirmer que Kylie c’est sympa, mais que j’irais pas la voir en concert.
Mais voilà que certaines soirées récentes m’ont fait passer pour un extra terrestre ne connaissant pas les acteurs de Beverly Hills 1242558093424 (à l’arrondi près). « Attends, mais c’est de la culture générale ! » …
Alors dites moi, je suis vraiment le dernier à trouver que pas connaître quelque chose c’est pas grave, tant qu’on est capable de s’y intéresser ? Dites moi que je suis pas perduuuuuuuu !
Comment leur dire …
vendredi, août 22nd, 2008- à ma mère que j’aime les garçons
- à mon travail que dès la porte passée, leurs téléphones portables sont à peu près ma dernière préoccupation
- à ma coloc que c’est son tour de vaisselle
- à ce garçon tout seul qu’il est très mignon, alors que je ne le connais pas et que je ne sais pas adresser la parole aux inconnus (fussent-il beaux)
- à mon père que j’ai un peu complètement ruiné sa voiture
- à cet ami que j’ai couché avec son ex
Et bien tout ça, je crois que ce n’était rien, parce que maintenant, il va falloir dire
- à FX que certes Wall-E c’est pas mal du tout, mais que tout en ayant bien aimé, je suis pas fanatique absolu.
Me pardonneras-tu ?