CNAC

Le cirque contemporain c’est parfois un peu casse-gueule, surtout lorsqu’on on y cherche une étude sociale, un thème sérieux et intello. L’étude des relations homme-femme comme fil conducteur était donc assez dangereux et je crains qu’ils ne se soient pris les pieds dans le tapis.

Un certain nombre de scènes n’ayant rien à voir avec le cirque étaient présentes, notamment une scène d’ouverture bruyante sous forme d’une bacchanale qui nous a beaucoup distraits alors qu’un numéro de trapèze commençait au dessus, presque invisible.

Je n’ai rien au départ contre des pauses dans un tel spectacle, l’une d’entre elle était même réellement belle et touchante, mais en général elles étaient un peu creuses et enlevaient du rythme au spectacle.

J’aurais passé tout ça avec plaisir si les numéros avaient été incroyables, mais techniquement parlant, rien de réellement fou (dans un contexte de gens brillants et comparé à d’autres année, hein, restons honnêtes, ils sont forts !), et surtout une mise en scène qui cachait les côtés techniques et les belles lignes (notamment à la corde et au mât chinois) pour privilégier l’enchaînement et la vitesse, ce qui m’a laissé une impression de brouillon où je n’ai pas distingué grand chose. Si c’était vraiment incroyable et que je l’ai raté, la faute de la mise en scène je pense qui faisait tout pour détourner notre attention des artistes.

On soulignera tout de même deux duos de trapèze fixes splendides, parce que beaux et lents, où les deux trapézistesétaient en complètement fusion, donnant ainsi des scènes de tendresse et de dualité rare.

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