- Quoi: Je disaparais (Arne Lygre)
- Où: Théatre National de la Colline
- Quand: 8 Décembre 2011 à 20h30
- Mon opinion : « assez bien aimé »
Je devais le voir à une autre date mais l’actrice avait fait un malaise… on apprendra plus tard qu’elle est en pleine chimio … ça jette un froid
La scène est sobre, façon années 80 conceptuelles : un plateau avec illusion de profondeur, le même plus loin, un troisième plus loin. Le tout donne une incroyable impression de profondeur.
Les acteurs sont sonorisés avec un micro, mais ça ne me gène pas. Elle. Elle prend toute la place, tout de suite, avec sa voix rauque (et je n’ose faire le lien avec ce qui précède) et on part sans difficulté dans les histoires qu’elle raconte. On part loin. La pièce va et vient entre la réalité du présent et les histoires que les personnages inventent pour y échapper. Ils imaginent d’autres gens, loin, dans des situations similaires mais différentes. C’est difficile à décrire tant le recours à cet échappatoire trahit la détresse des personnages, et tant la voix profonde nous transporte.
Et puis, il y a le dernier quart d’heure.
J’ai peur d’avoir raté quelque chose de fort, de primordial, de symbolique, mais à ce stade de ma compréhension, je n’ai pas compris ce qu’il faisait là. Et j’ai décroché, parti dans mes pensées. C’est vraiment dommage, ça m’aura presque gâché la première heure et quart. Est-ce pour ne pas durer 1h15 ? Si c’est ça c’est bien dommage.
Et c’est pour ça qu’au final, je n’ai que « assez bien aimé »