[PNPO] Trisha Brown – Quatre Pièces – Chaillot

PNPO

  • Quoi: Quatre Pièces – Trisha Brown (The Trisha Brown Company)
  • Où: Théatre National de Chaillot
  • Quand: 13 Octobre 2011 à 20h30
  • Mon opinion : « moyennement aimé »

 

Dans la rubrique « PNPO », pour ne pas oublier, … et j’écris deux mois plus tard …
Heureusement, on peut encore trouver trois des quatre pièces sur ArteLiveWeb, jusque fin Avril a peu près, ce qui me permet de me replonger.

La danse pour moi c’est toujours compliqué. J’ai longtemps été persuadé qu’il fallait une culture chorégraphique pour comprendre et déchiffrer en permanence les symboles, les signes, les pistes que nous envoyent les dansers. Et puis à un moment j’ai arrêté de chercher tout ça et j’ai juste regardé, si ça me plait, si ça me touche, tant mieux, si je m’endors ou que mes pensées m’embarquent à des années lumières de là, tant pis.

Dans les mouvements que j’ai vus, beaucoup de « cassures » de replis sur soi même, coudes en dedans, etc… J’avoue que je ne trouve pas ça très esthétique (encore une fois, ce n’est peut-être pas la but, je donne juste mon ressenti) ou agréable à regarder.

Opal Loop / Cloud installation : Sur la fin, une dissymmétrie vraiment harmonieuse, où les deux danseurs sont décalés sur scène par rapport aux deux danseuses, si bien qu’il y a une danseuse seule, un couple, un danseur seul. C’est à partir de ce moment là seulement que j’ai un peu accroché. Le reste du temps, j’ai trouvé que l’on était bien trop distrait pas la vapeur/fumée/nuage qui prenait non seulement toute la place scénique mais également acoustique, la pièce étant sans musique.

Watermotor : Un seul danseur, sans musique. Très honnêtement, je n’ai rien compris et j’ai simplement apprécié que ça ne dure pas trop longtemps. Je ne nie pas du tout la performance, mais d’un point de vue spectateur, je n’ai pas vraiment apprécié.

I’m going to toss my arms, if you catch them they’re yours : Une pièce avec des ventilateurs, d’énormes ventilateurs. Même s’ils sont très bruyants, je me suis pris au jeu d’observer la déformation des vêtements, la manières dont certains s’envolent, dévêtissant au passage les danseurs 🙂 Au final, pourquoi pas, mais j’ai d’avantage été captivé par l’accessoire « vent » que par la performance de danse, et c’est dommage.
Le re-visionnage sur le web me montre à nouveau la seconde partie, plus « dansée » (et pas uniquement parce qu’il y a des danseurs en boxer) avec des images qui finalement marchent très bien. Je les avais oubliées.

Les yeux et l’âme : n’est pas sur ArteLiveWeb. Cette pièce commence avec deux danseuses suspendues (ou plus précisément attachées à la taille) qui volent littéralement d’un bout à l’autre de la scène. C’est un tableau incroyable, de mouvements amples et fluides, comme si l’Homme avait volé de tout temps, ça coule de source dans une grâce incroyable.
La seconde partie est « au sol », enfin sur scène, et je me souviens que j’ai bien aimé, sans plus de détails (quand je dis que je perds la mémoire).

Au final, je suis très content qu’Arte ait filmé et qu’on puisse ainsi revoir les trois quarts du spectacle. Je reste sur mon impression : content d’avoir découvert quelque chose, je n’ai pas été vraiment touché par ce que j’ai vu, et au final, je pense pouvoir dire que j’ai moyennement aimé.

 

 

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