Il re-forment la jeunesse (ou la suite du précédent)

Dubai est une ville bien curieuse. D’après ce que j’ai vu elle s’étend du Nord au Sud sur environ 40km, composés de tours et autre gratte-ciels uniquement. La ville est d’ailleurs un chantier géant, je crois bien que pour chaque immeuble déjà debout j’ai vu un immeuble en construction. indiquant donc un prochain doublement de la ville. Elle est parcouru du Nord au Sud par Sheik Zaied Road, un autoroute à deux fois six voix, engorgée du matin au soir.

Dubai n’est pas faite pour les déplacement à pieds. C’est d’ailleurs bien simple, il n’y a aucun trottoir. Dans un ville où l’été amène des températures entre 35 et 45 °C, le mode de déplacement et d’aller d’un endroit à un autre en voiture climatisée, garée à même les buildings d’où vient et où on va. Petite parenthèse, il y a une plage publique, mais je n’ai hélas pas eu le temps de m’y asseoir.

La principale activité à Dubai, hors le travail, c’est d’aller dans les Malls (ou centres commerciaux), qui regroupent boutiques, salles de sport, cinéma, et restaurants. La population y est très diverse, comme dans les hôtels ou l’aéroport. Une grosse proportion d’Indiens, Pakistanais et quelques Asiatiques aux postes ingrats (serveurs, vendeurs, entretien, ménage, etc…), de même visiblement que sur les chantiers la nuit, où l’on les voit s’affairer, comme dans les reportages sur France 2 qui dénoncent l’esclavagisme moderne. Environ 20% d’Emiratis, habillés en djellaba traditionnelle, et tout le reste des occidentaux, d’un peu partout. C’est d’ailleurs assez curieux de voir la cohabitation entre des femmes entièrement voilées dont on devine à peine les yeux, avec les petites américaine en short et brassière, en passant par tous les intermédiaires, sans que cela pose de problème palpable, tant que le business et la frénésie consumériste sont là.

Mercredi soir j’allais donc au tout nouveau Dubai Mall, tellement nouveau que la moitié des boutique reste encore à ouvrir, parmi lesquelles des Galeries Lafayette, normal. Afin d’attirer les foules, il faut des attraction dans un Mall. Ici ils

ont simplement mis une patinoire (grande comme une vraie grande façon stade de Hockey, faut pas pousser hein), et au milieu un bocal avec quelques poissons ( le plus grand aquarium du monde en fait).

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Selon mes estimations, il m’aurait fallu entre 1h30 et 2 heures pour parcourir l’intégralité des couloirs que ce centre offre sur ses trois étages, et ce d’un pas décidé, ce ce qui me donne (si mes calculs sont exacts – et ils le sont), environ 7-8km, rien que ça.
J’ai pu voir un phénomène très rare à Dubai : la pluie. Pour être précis, un orage même qui a duré une bonne heure et demie, avec de la vraie averse. J’ai d’ailleurs pu constater que visiblement le phénomène est rare : il pleuvait à une dizaine d’endroit dans le centre commercial, pourtant le haut de gamme de l’immeuble. J’imagine qu’ils sont moyennement habitués à devoir faire des travaux d’étanchéité ici. Sheik Zaied Rd était d’ailleurs pas endroit sous 20cm d’eau.

Jeudi midi, pour déjeuner, la Medinat Jameira : si le reste parait faux, ce n’est rien par rapport à la médinat. C’est disney land, des petits bateaux pour promener les locataires de l’hôtel, des décors complètement en carton pâte, n’importe quoi ! Petit café au Jameira Beach Hotel, d’où on peut admirer la splendide tour de l’Hotel Burj al Arab, et voir les hélicoptère déposer les clients sur la plate-forme rond en haut.

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Jeudi soir, l’autre Mall connu, le Mall of the Emirates. Même taille que le précédent, l’attraction principale y étant la piste de ski, tout à fait impressionnante. Toutes les marques françaises (et autres) y sont représentées : Vuiton, Chanel, mais aussi Le pain quotidien, Paul, Du pareil au même, Hokaidi, Petit Bateau, etc…. c’est bien la peine de se taper 7h d’avion pour ça 🙂

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Côté prix, si l’électronique (appareils photos, etc. ) est légèrement moins cher qu’en France, ce n’est pas non plus la solution miracle pour faire des économies. Et division par 4,65 de tête pour avoir un ordre de grandeur ce ce qu’on paye, c’est pas très pratique.

Vendredi, 8h, décollage. Autant dire que je n’ai eu qu’une vision minimale de la ville, et que ce que je raconte est peut-etre truffé de conneries ou autres inexactitudes.

C’était h, votre reporter à Dubai.

One Response to Il re-forment la jeunesse (ou la suite du précédent)

  1. ASH dit :

    Et derrière la Dubaï vitrine, ce qu’on ne voit pas c’est l’exploitation des travailleurs pauvres immigrés, payés 2$ la journée, sous 50°C, parce qu’il faut bien des bras pour faire monter tous ces buildings…

    Ere post pétrole, touristes lassés, Dubaï sera démodé dans 20 ans…