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lundi, octobre 27th, 2008Avec les amis/copains/connaissances – oui, j’ai une échelle pour tout ça, et des catégories où je range les gens, mais je vais pas non plus révéler la composition des groupes, ça foutrait une sale ambiance. Avec les amis/copain/connaissances donc, nous avons 2 fils de mails qui courrent depuis plus d’un an : le fil « nawak » et le fil « zik/mp3 » (oui le mp3 c’est MAL, mais c’est bien sûr juste pour voir si on va acheter l’album, un peu comme la préécoute à la fnac, sans le mec qui pue des oreilles et qui a le casque qui fonctionne (vu que sur les deux, il y en a toujours un qui marche pas) ).
Et dans le fil « zik/mp3 » on échange les infos sur les concerts, qui va voir quoi, où et quand, à quelle heure on se retrouve, etc… Avant, je prenais souvent 2 places partout où j’allais, je trouvais bien quelqu’un pour m’accompagner. Et puis, il y a deux semaines, j’ai vu Berry, et ma deuxième place est restée inoccupée. Alors maintenant, je prends une seule place, ça fait vachement célibataire qui croque la vie, qui adore trop son célibat parce que comme ça il peut aller à plein de concerts. Ouais, on y croit.
Je suis donc allé seul, sans soutien amical, à la Cigale pour voir Ani Di Franco. Envoyé spécial dans un arrondissement à deux chiffres, rien que ça, pour une artiste dont je connais à peine deux albums. L’audience était principalement féminine, à forte majorité goudous, ce que j’ai trouvé plutôt cool, des goudous et des hétéros (souvent chevelus, sautant de haut en bas pendant les chansons, et avec un goût vestimentaire très discutable), ça change et c’est bien !
Première partie : Anais Mitchell, chanteuse folk sympa, et « Hamell on Trial », un excité plutôt rigolo.
Et puis Ani Di Franco, vraiment vraiment bien ! La pèche, elle enchaine chanson sur chanson, excitée sur sa guitare, sans une pause, tout en transmettant une vraie énergie à son public (conquis d’avance il est vrai, et ça aide, le public est chaud, la performance est meilleure, le public est chaud, ainsi de suite).
Bref, à tous ceux du fil « zik/mp3 », tant pis pour vous, c’était génial 😀
Discover Ani Di Franco!
Rire pas tard
samedi, septembre 27th, 2008Oui, c’est un calembour absolument pourri !
Je ne vous parlerai pas d’Opéra, et pourtant hier j’étais à Bastille, voir Rigoletto (j’avais prévenu pour le jeu de mots). Je ne l’avais jamais vu, à peine eu le temp de télécharger me procurer une copie d’une version avec Pavarotti, et de lire un peu l’argument sur Wikipedia . Mais je me trouverai bien mal à parler d’Opéra alors que je n’y connais rien, mais alors rien du tout.
La première partie m’a donc forcément bien plu. Même si c’est la troisième saison que j’ai un petit abonnement, je reste public facile : je ne vais voir quasiment que des trucs que je ne connais pas encore. Mes émotions se limitent donc à peu près à celle d’un enfant (« oh c’est joli », « on s’ennuie ») ou d’un homme réduit à sa plus simple expression (« pas mal lui », « tiens, j’ai envie de pisser », « je me demande si l’éléphant est plus fort que l’hippopotame » ).
Et puis à l’entracte, j’ai retrouvé mon ami Poulpi qui est un fin connaisseur. Et là j’ai compris plein de trucs, genre le Duc (enfin le chanteur qui joue le Duc, je précise hein…) est pas du tout au niveau, la direction est un peu molle, c’est poussif, la monaie scripturale n’a pas de pouvoir libérateur immédiat, et autres choses utiles; et j’ai bien été obligé d’être d’accord. Ça nous ramène à l’éternelle question : doit-on éclairer les hordes ignorantes, les empêchant ainsi d’apprécier les choses médiocres ? (bon j’exagère, c’était tout de même pas trop mal !), parce que moi j’étais content avant de comprendre ces choses là !
Seconde partie, un peu plus enlevée, dommage seulement en effet que le Duc ne fut pas puissant et expressif (ou alors il était peut-être enroué). A noter un Rigoletto et un Gilda tous deux très très convainquant (encore une fois, pour un néophite complet).
Quoi qu’il en soit, je ne vous parlerai pas d’Opéra.
Un peu de cul(ture) (2)
jeudi, septembre 11th, 2008De loin j’avais vu l’affiche, et je l’avais pas vraiment bien regardée. Vues les couleurs ça m’avait fait penser à une oeuvre de Nicolas de Staël ( » Chemin de fer au bord de la mer, soleil couchant » ) que j’aime beaucoup. On notera donc que je suis peu physionomiste, et plutôt sensible aux couleurs qu’aux formes, parce que ce n’est tout de même pas très ressemblant 🙂
Et puis comme le billet combiné avec Bridget Railey n’était pas cher, j’en ai profité.
Pour être honnête, ça fout un peu la chair de poule. Il y a beaucoup d’arbres, qui envahissent la cité radieuse que l’artiste a visité, des arbres lugubres, très sombres. Ce qu’on retrouve sur tous les tableaux c’est l’interaction entre l’homme et la nature, la présence de l’Homme même dans les espaces gigantesques, la présence de la nature dans le monde construit par l’Homme.
Au final, je ne peux pas dire qu’esthétiquement parlant, ça m’ait vraiment plu, mais c’est « intéressant » au moins, n’est serait-ce que parce qu’il s’agit d’un artiste « en hausse » mais aussi parce qu’une fois de plus, le petit fascicule accompagnant l’exposition était très instructif sur la démarche de l’auteur, et le contexte des oeuvres clés.
Pour ceux qui voudraient la voir : trop tard, c’était jusqu’au 7 Septembre, fallait se dépêcher, na !
Un peu de cul(ture)
mercredi, septembre 10th, 2008Cul, nm : pas besoin de vous faire un dessin.
Voiture, nf : moyen de transport pour débauchés. Ex : « en voiture Simone ! »
Culture, nf : abréviation composée de Cul et Voiture. Ex: « pas besoin de vous faire un dessin, Simone ».
J’en suis réduit à ça pour retrouver des lecteurs, on se demande où va le monde … (non, pas là !).
Et pourtant oui, je vais parler culture, et même expositions !
Chapitre 1 : Bridget Riley au musée d’art moderne de la ville de Paris.
Pour ce qui est de l’artiste, je vous laisse lire là, ils en parlent très bien 🙂
L’affiche montre un des nombreux tableaux à connotation « illusion d’optique », et je m’attendais un peu à ce que toute l’expo soit un peu comme les sites web sur geocities en 98-99 avec les planches de dessins qui font mal au crâne ( souvent du Escher, qui n’a jamais pu finalement déjeuner en paix ).
En fait, l’expo est accompagnée d’un mini fascicule tout à fait intéressant qui explique la vraie démarche : partie d’un tableau figuratif, l’artiste a voulu comprendre pourquoi les touches de couleurs ici et là, pourquoi les lignes, comment telle forme va nous donner telle sensation, et c’est finalement un travail de recherche sur la perception des formes qui débute sa carrière.
Peu à peu le formes évoluent, on pas des cercles aux lignes, plus ou moins rapprochées qui donnent des effets de vagues, et de dilatation de l’espace (et symboliquement du temps).
Puis elle se concentre sur les lignes, mais amène la couleur, dans différentes palettes. J’avoue que la partie lignes/couleurs m’a moins touché, je l’ai vue comme étant beaucoup plus répétitive.
De manière générale, c’est vraiment la demarche, les esquisses, la logique artistique que j’ai trouvé très convainquants, peut-être encore plus que le resultat. Dans tous les cas,j’aurais tendance à vous dire « Allez-Y, c’est bien mieux que l’affiche ! ». Vous avez jusqu’au 14 septembre.
Culture sportive
samedi, août 30th, 2008En pleine rando roller hier :
– Ouhla, il est trempé mon T-Shirt, on dirait le Saint Suaire
– Ah mais c’est quoi _exactement_ le Saint Suaire ?
– C’est le T-shirt dans lequel Jésus Saint sua !