Que dis-je, c’est un cap ?
lundi, décembre 6th, 2010J’ai donc rejoint une partie de mes amis dans l’age qu’on n’ose nommer : ceux qui ont éternellement 25 ans. De manière surprenante, moi qui voue un culte sans fin à la jeunesse, qui rêve d’avoir des Antinoüs à mes côtés et qui fait encore les sorties de fac, je vois la trentaine comme quelque chose de fort positif.
Côté célébration, déjà, ça s’est plutôt bien passé
En famille + ma(es) coloc(s) : ça, c’est fait, et au passage, c’est joli parfois le Nord, regardez
Avec les collègues : pas trop eu le choix, je me suis tapé l’affiche au court d’une soirée de Noël … je plante le décors : 50 Allemands de la boite sœur et quelques Anglais de la boite mère pour un repas de Noël dans un ancien bordel (mais désormais et très beau bâtiment avec une cheminées grande comme trois fois moi) reconverti en lieu de réception. Le boss de l’équipe qui remonte sur l’estrade après son petit discours d’autosatisfecit pour signaler un anniversaire … ça c’est fait.
D’ailleurs au passage, le boss anglais lourd au point de vouloir me caser avec sa secrétaire pour finir par me demander si j’aime les garçons, c’est fait aussi. Mon premier acte militant au boulot ! Heureusement, je suis allé me réfugier dans le feu après ça
Avec la(es) coloc(s) : reveil à 8h du matin avec un grooooos paquet cadeau, trop gentil, et tombé pil poil dans la geekerie ultime !
Avec les amis : certains n’ont pas pu venir (mais j’ai eu du courrier !), mais nous avons quand même descendu 5 jarres de Caïpirovska. Une liste des « ça c’est fait » longue comme le bras et une checklist de la soirée d’anniv parfaite comprenant : commencer au Champagne avec un ami, arriver presque bourré au bar, servir des verres, commander plus de jarres, et puis encore une dernière, oh pis une dernière aussi, se demander où on va après, se faire jeter à l’entrée du tango parce qu’on est un groupe, récupérer un mec qui s’est fait jeter parce qu’il n’était pas assez nombreux, échouer au Raidd, trouver ça pas terrible mais apprécier le côté loooosesque de tout ça, se coucher saoul, se lever pâteux et se promettre qu’on ne boira plus jamais et tenir … jusqu’à l’après midi même.
Et là, je n’ai pas de photo à mettre parce que j’ai passé mon temps à profiter à fond, ce qui est bon signe !
Alors avec toutes ces douceurs, le cap de la trentaine, c’est un peu trop facile. Alors pour célébrer ça, je dois maintenant trouver comment je ferme l’autre blog, tout en important une partie ici, et comment je mets mes photos en ligne sans utiliser Facebook ou Flickr parce que je préfère réinventer la roue. Sans compter le projet de rénovation d’un site web associatif, la création d’un ou deux autres à titre perso, trouver l’homme et le boulot de ma vie, etc…. sans compter prendre le temps de lire, écrire, aller au ciné, théatre, musée, opéra, voyager, et profiter beaucoup de mes amis. Je crois que je viens de remplir les dix prochaines années là !
À 13 ans près …
jeudi, juin 17th, 2010… j’aurais aujourd’hui passé le bac Philo.
Parmi les sujets :
Dépend-il de nous d’être heureux ?
C’est un point de réflexion que j’ai de longue date, comme pourraient l’attester les billets de l’autre blog.
Par éducation, j’ai bien tendance à le croire, le bonheur serait avant tout une tournure de l’esprit, une manière de regarder les choses. La France est je crois un pays où les gens sont assez peu heureux. Bien sûr, la situation matérielle est difficile pour beaucoup, mais tout de même, dans plein de pays où l’on vit moins bien, les gens ont d’avantage le sourire.
Mais alors, si être heureux dépend de nous, et qu’on ne l’est pas, c’est bien fait finalement ! L’on va donc non seulement être malheureux, mais en plus s’en sentir coupable.
La solution étant en nous … il faut donc décider d’être heureux. Hyper facile bien sûr. Ça ressemble pas mal au conseil précieux que je donne à I. lorsqu’elle est stressée :
Ne stresse pas !
ça, c’est du conseil ! Le truc auquel personne ne pense. Ben oui, c’est complétement con de stresser, alors arrête et on n’en parle plus !
La solution donc serait de changer, et d’être heureux. Une méthode consiste à aller voir un psy pour ça. Ça marche pour certains, peut être même pour beaucoup. Avant, il y a tout un tas de trucs qui nous gênent. Après il y a tout ce même tas de truc, qui ne nous gêne plus. Et quand on dit ça comme ça, on se dit que le super conseil n’est pas si mauvais que ça.
« Yapuka » comme on dit. Alors n’oubliez pas : soyez heureux ! Et partagez vos petites recettes