PNPO
- Quoi: On the road
- Où: Mk2 Beaubourg
- Quand: Lundi 28 Mai à 21h
- Mon opinion : « bien aimé »
Du livre, que j’ai pourtant dû lire il n’y a pas si longtemps, il ne me reste que peu de souvenirs (mais finalement c’est un peu un leitmotiv de ce blog), mais c’était pour moi d’avantage un libre d’ambiance, quelque chose aussi d’un peu lointain, étant peu familier avec l’époque beatnik américaine. Je gardais en tête les images de lieus crasseux et de disputes
interminables avec la route en fil conducteur.
Exercice absolument casse-gueule de mise à l’écran donc, et qui à mon sens et plutôt réussi, par forcément comme film dans l’absolu, mais en tant que film qui partait sur un pente aussi glissante.
Walter Salles n’est pas tombé dans le piège de la retranscription littérale et linéaire, ce qui aurait été impossible et à don choisi de se consacrer à quelque morceaux choisis. Naturellement, on y laisse un peu de cohérence, et on introduit un peu de répétition, les scènes choisies faisant à la fin un enchaînement un peu mécanique sexe-drogue-route.
On y garde en revanche l’ambiance, appuyée par une bande originale incroyable, endiablée, et une lumière magique. Je ne dirais pas qu’on ne voit pas le temps passer, et honnêtement il ne faudrait pasque ça dure plus longtemps, mais c’est un agréable moment, envoutant, dépaysant, et pimenté par les (trop rares ?) apparitions de Tom Sturridge qui en plus d’être beau comme un dieu est très convainquant (au moins dans ce rôle un peu subalterne).