La première fois, c’est la rencontre, la nouveauté, il faut faire ce qu’il y a de plus évident, ce qu’il est convenu de faire, rester sur les sentiers battus de peur de ne commettre un impair. C’est bien agréable, mais elle me laisse souvent un arrière goût de contrainte, de figure imposée, et il faut bien le dire, de parcours athlétique où l’on a peur de manquer de temps pour tout bien faire, une espèce de course à la rentabilité.
La deuxième fois, lorsqu’on y revient, c’est l’occasion de découvrir bien mieux, de prendre son temps pour se concentrer sur ce qui nous intéresse vraiment; c’est le temps de s’écouter d’avantage, de mieux suivre ses envies, de découvrir plus en profondeur.
Oui vraiment, venir dans une ville pour la deuxième fois c’est bien plus agréable pour moi, quand, ne me sentant aucunement obligé de quoi que ce soit je traine dans les rues sans but, je marche tranquillement dans le musée une ou deux heures, je vais faire un footing au parc plutôt que de voir une attraction à touriste de plus.
Du coup, l’expérience californienne de Friedrich n’est pas terrible, le pauvre ours n’est quasiment pas sorti de mon sac, mais c’était très bien pour moi !
Et après demain, le retour !
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