Ayant deserté le blog par manque de temps, de lecteurs, de célébrité et d’ébriété, je me retrouve au terme d’une journée chargée.
Non content d’avoir passé le week-end à laver, poncer et peindre un appartement qui, bien que répondant à toutes mes attentes, est bien cher pour ce qu’il est, et à réaliser que « monocouche » n’est qu’une vaste supercherie à laquelle je crois à chaque fois, persuadé que les techniques de peinture ont progressé entre temps, j’ai aussi récupéré mon chat, ladite « pépette » que j’ai confié aux soin de ma chère maman, et j’ai eu à peine le temps de lire mes mails en retard du travail (oui, des fois je travaille aussi) qu’il était déjà l’heure de partir pour CDG où le vol de 14h10 m’attendait.
Autre supercherie, ledit vol est parti à 18h05, la chatte avait entre temps déclaré une cystite (oui, les chattes ont des cystites, truc de ouf), et c’est relativement usé que je suis arrivé dans Istanbul où il fait 30°C et très humide. Ce n’est pas grave, l’hôtel est tout confort, je dispose d’une magnifique suite (upgrade sans raison) avec balcon et vue sur une ville qui baigne actuellement dans un nuage d’humidité mais aussi dans le noir (puisqu’il est 1h du matin), alors qu’à l’intérieur il règne une atmosphère frigorifiée de climatisation à l’américaineà 15°C, et qu’à 8h demain matin il faut que sois en route avec les collègues.
Si j’écris tout ça, c’est un peu pour me plaindre, parce que j’aime ça, et aussi parce que j’avais pensé à un calembour débile à placer, et que j’ai désormais oublié. Je vais donc me rendre à la fois à mon lit et à l’évidence et laisser ce blog tranquille pour ce soir.