De loin j’avais vu l’affiche, et je l’avais pas vraiment bien regardée. Vues les couleurs ça m’avait fait penser à une oeuvre de Nicolas de Staël ( » Chemin de fer au bord de la mer, soleil couchant » ) que j’aime beaucoup. On notera donc que je suis peu physionomiste, et plutôt sensible aux couleurs qu’aux formes, parce que ce n’est tout de même pas très ressemblant 🙂
Et puis comme le billet combiné avec Bridget Railey n’était pas cher, j’en ai profité.
Pour être honnête, ça fout un peu la chair de poule. Il y a beaucoup d’arbres, qui envahissent la cité radieuse que l’artiste a visité, des arbres lugubres, très sombres. Ce qu’on retrouve sur tous les tableaux c’est l’interaction entre l’homme et la nature, la présence de l’Homme même dans les espaces gigantesques, la présence de la nature dans le monde construit par l’Homme.
Au final, je ne peux pas dire qu’esthétiquement parlant, ça m’ait vraiment plu, mais c’est « intéressant » au moins, n’est serait-ce que parce qu’il s’agit d’un artiste « en hausse » mais aussi parce qu’une fois de plus, le petit fascicule accompagnant l’exposition était très instructif sur la démarche de l’auteur, et le contexte des oeuvres clés.
Pour ceux qui voudraient la voir : trop tard, c’était jusqu’au 7 Septembre, fallait se dépêcher, na !
Tiens, Alice a bien aimé !
http://alicedufromage.free.fr/dotclear/index.php?2008/09/09/1072-peter-doig